Présidentielle 2011. Présidentielle 2011: L’opposition boycotte l’investiture de Paul Biya

Boris Bertolt | Le Jour Lundi le 07 Novembre 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le chef de l'Etat a prêté serment hier à l'hémicycle de Ngoa-Ekellé.

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Paul Biya a prêté serment hier à l'hémicycle de Ngoa-Ekellé, pour un nouveau bail de sept ans à la tête du Cameroun.

Une cérémonie d'une heure de temps, au cours de laquelle ont pris part les membres du gouvernement, ceux du corps diplomatique et les invités du Cabinet civil.

Cependant, cette prestation de serment a été marquée par l'absence de certains députés des formations politiques de l'opposition. Comme ils l'avaient déjà annoncé depuis la déclaration de Yaoundé du 17 octobre dernier, l'Union démocratique du Cameroun (Udc), le Mouvement progressiste (Mp), les députés du Social Democratic Front (Sdf) et le député dissident du Rdpc, Ayah Paul Abine, ont boycotté la cérémonie.

Ayah Paul, dans une déclaration, a indiqué que son parti restait attaché à la déclaration de Yaoundé, à travers laquelle des candidats à la présidentielle invitaient le peuple à manifester si l’élection de Paul Biya était validée.

L'un des temps forts de cette cérémonie a été le discours d'investiture. Un discours qui devait repréciser les orientations du « septennat des grandes réalisations », tel annoncé au 3ème congrès ordinaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). A cet effet, Paul Biya n'a pas manqué d'apporter des réponses aux préoccupations relatives à l'amélioration du système électoral formulées par les chancelleries occidentales.

Sur un ton visant à rassurer ses partenaires, Paul Biya lance: « Je tiens à réaffirmer ma volonté de perfectionner sans répit notre système électoral. En deux décennies, beaucoup a été fait pour la tenue d’élections libres, transparentes et régulières. Si les progrès accomplis dans le domaine de la démocratie électorale sont indéniables, il n’en demeure pas moins que certains réglages sont à faire au niveau de notre organe électoral en vue de son meilleur fonctionnement ». Et il a tenu à préciser qu'il est légitime : « Nul ne peut valablement douter de ce que ceux qui exercent le pouvoir au Cameroun tiennent leur légitimité du peuple souverain ». A ses ministres qui ont dénoncé le discours de l'ambassadeur des Etats-Unis, Robert P. Jackson, le 18 octobre dernier, à l'occasion de la table ronde post-électorale avec la société civile, Paul Biya souligne qu'il est « aujourd’hui comme hier, à l’écoute des suggestions et des recommandations ».

Ce discours intervient dans un contexte où les ambassadeurs des États-Unis, de Grande-Bretagne et de France, qui ont émis de nombreuses réserves sur l'élection présidentielle du 9 octobre dernier, réclament depuis lors une amélioration du système électoral. A commencer par Elecam.

Le chef d'Etat réélu a par ailleurs abordé les questions de relance de la production agricole, du déficit énergétique, de l'habitat et des infrastructures. Comme par le passé, il a promis d'y apporter des solutions.
Après l'hémicycle de Ngoa- Ekellé, le cortège du chef de l'État s'est ébranlé vers le Palais de l'Unité où il devait recevoir des mains de Peter Mafany Mussongue, Grand chancelier des ordres nationaux, l'écharpe de commandeur en chef des Ordres nationaux.

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