Cameroun - Nigeria. Prêtre enlevé au Cameroun: qui est Georges Vandenbeusch?

Anaïs Chabalier | L'Express Vendredi le 15 Novembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le prêtre français Georges Vandenbeusch enlevé à la frontière nigériane, officiait dans la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Sceaux avant d'intégrer le diocèse de Maroua-Mokola, au Cameroun. "Rassurez-vous la sécurité ici est bonne", écrivait le père Georges Vandenbeusch le 10 septembre dernier dans une lettre adressée à la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Sceaux (Haut-de-Seine) pour laquelle il officiait avant de partir au Cameroun.

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 Dans la nuit du 13 au 14 novembre, le prêtre français se faisait enlever à Koza, non loin de la frontière nigériane. Un prêtre passionné. Âgé de 42 ans, Georges Vandenbeusch est décrit comme un homme "gai" et "décontracté" par Gérard Pinard-Legry, qui l'a connu à la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Sceaux. "Sa venue avait donné un grand coup d'air frais dans la paroisse", précise-t-il dans Direct Matin. Le père Georges Vandenbeusch aimait son métier. "C'est un métier magnifique, prêtre, pourquoi ne parle-t-on que de ses difficultés? On va dans les familles, on voit naître, grandir, on accompagne jusqu'à la mort, on est dans la vie des gens", confiait-il le 9 juillet 2011 au Monde. Après neuf ans passés à la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Sceaux, Georges Vandenbeusch avait décidé se rendre au Cameroun pour officier au diocèse de Maroua-Mokola, en septembre 2011. "Il était très enthousiaste à l'idée de partir", confie Philippe Laurent, maire de Sceaux à 20 minutes. Malgré son engouement, le prêtre était conscient du danger. "On va être prudent et on va voir comment la situation évolue, mais [...] c'est paisible, en tout cas aujourd'hui", expliquait Georges Vandenbeusch en février dernier à TF1.
"Tout le monde l'aimait beaucoup"

Au Cameroun, le prêtre, qui avait "le souci des autres" selon Philippe Laurent, avait fondé une maison pour les réfugiés chrétiens qui fuyaient Boko Haram. Déjà, en France, Georges Vandenbeusch avait prouvé son engagement auprès de sa paroisse. "Son action auprès des jeunes, en particulier, avait porté nombreux fruits", assure Gérard Pinard-Legry.

Malgré ses nombreuses actions au Cameroun, le prêtre n'oubliait pas sa vie en France. "J'aime assez lorsque mon ancien monde se rapproche, quand je peux [...] avoir des nouvelles du diocèse de Nanterre et les messages des amis", expliquait-t-il. Interrogée par 20 minutes, Chantal Brault, première adjointe au maire, précise que Georges Vandenbeusch "était très intégré" et que "tout le monde l'aimait beaucoup".


 

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