Cameroun - Environnement. Ramassage des ordures: Qui fait quoi

Frégist Bertrand Tchouta | La Nouvelle Expression Jeudi le 29 Septembre 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
C’est l’Etat, à travers les communautés urbaines qui est responsable de la collecte des ordures ménagères. Mais depuis 1969, c’est à Hysacam qu’est confiée cette mission, dans le cadre de marchés lancés annuellement.

ADS



Dans le système  national de collecte des ordures  ménagères, le gouvernement confie le ramassage, la collecte et le traitement des ordures ménagères à la Communauté urbaine. La Communauté urbaine, ne disposant pas d’expertise pour effectuer cette tâche, a trouvé une sorte de partenaire technique, disposant de l’expertise et des moyens pour veiller à ce que nos poubelles ne remplissent pas. La première expérience de ce genre débute en juillet 1969 à Douala, avant de se répandre à Yaoundé, Bafoussam, Limbé, Kribi, Edéa, Ngaoundéré, etc. Concrètement, les Communautés urbaines et la société d’Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam) fonctionnent sur la base de marchés. Chaque année, un marché est lancé, qui fixe les taux de collecte, le nombre de bacs à ordures à disposer dans la ville, le volume des ordures ménagères à collecter, etc.

La société Hysacam, qui gagne ces marchés, doit les réaliser, obligatoirement. Dans la seule ville de Yaoundé par exemple, le cahier de charge d’Hysacam prévoit la collecte de 1 268,7 tonnes de déchets chaque jour. Ce montant n’est pas fixe. Il évolue d’environ 5% chaque année, et dépend de la pression démographique.  «Quand nous sommes à moins de 80% de l’objectif, nous sommes pénalisés», explique par exemple Patrick Angous, le responsable de la propreté urbaine dans la ville de Yaoundé. De manière régulière, des réunions tripartites (Cuy-gouvernement-Hysacam) se tiennent. Au cours de ces rencontres, les trois partenaires font le point sur les missions assignées, révisent la feuille de route, et parfois, revoient le montant des financements accordés.

Ces financements permettent à la société de supporter ses charges (personnel notamment), mais aussi d’investir. Dans l’achat des véhicules et autres appareils de nettoyage des villes, mais aussi dans l’achat du carburant, élément indispensable pour le déploiement des équipes sur le terrain. «L’un des atouts majeurs de Hysacam est de disposer d’une large expertise dans les métiers de l’urbain qu’elle met à contribution dans les villes où elle opère déjà et dans les villes qui sollicitent son expertise. Cette expertise est complétée par des partenariats divers (Universités, Centres de recherche nationaux et internationaux)», explique par exemple Michel Ngapanoun, Directeur général d’Hysacam. Dans les contrats signés avec les communautés urbaines, l’entreprise est amenée à concevoir en fonction des choix et des options des partenaires sur tout ou partie de la filière déchets. Par exemple dans la conception et de la mise en place d’un service de propreté globale intégrant le nettoyage des places, des monuments, le désherbage ; la conception et de la mise en place d’un service spécialisé de collecte de déchets ménagers, de carcasses automobiles ; les opérations ponctuelles de curage de caniveaux ; et le conseil dans la stratégie pour les services en régie (organisation, choix de matériel).

F.B.T.

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS