Cameroun - Economie. SUD,71.626 milliards de FCFA, enveloppe allouée à la région pour le budget de 2017

Jacques Pierre SEH | Cameroun24.net Jeudi le 12 Janvier 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Elle a été dévoilée à l’occasion de la cérémonie de lancement officielle du budget d’investissement public qui s’est tenu le 10 janvier dernier dans la salle de fête de la délégation régionale du ministère de tourisme et des loisirs du Sud sous la présidence du gouverneur de la région, les experts du ministère des finances ( Minfi) et les acteurs de la chaîne des marchés publics au Sud.

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Pour Cyril Edou Alo’o chef de division de la reforme budgétaire au Minfi, le budget de l’exercice 2017  se penche sur la poursuite du plan triennal pour l’accélération de la croissance, la poursuite de la préparation de la CAN de 2019, l’opérationnalisation du plan triennal spécial jeune.

Sans oublier l’encadrement des populations des régions affectées par l’insécurité transfrontalière. Tels ont été les éléments d’appui pour la préparation du budget de l’exercice 2017 qui prend son envol déclare t-il.

La dotation relative à l’investissement a connu une hausse de 4% par rapport au budget antérieur. Ainsi, 72% de ressources iront dans le secteur  d’infrastructures de production, aussi la volonté de l’état à accompagner le processus de décentralisation.

La phase des exposés explicatifs a meublé cette cérémonie de lancement, avec l’explication de la circulaire du Minfi sur l’exécution  et le suivi du Bip. S’en sont suivis, d’autres exposés portant sur la présentation du budget, le processus de contractualisation, les innovations de la loi fiscale, la trésorerie générale et la douane. 

Pour la région du Sud, une enveloppe de 71.626 milliards de FCFA y est allouée. Il faut comprendre sur ce montant que, les crédits sont logés dans l’enveloppe du Sud, mais bénéficient à l’ensemble du territoire  national. Enveloppe qui ira dans la poursuite des travaux routiers, la construction de l’auto route Edéa-Kribi, la route Mengong-Sangmélima, l’alimentation en eau potable, l’aménagement  des barrages hydroélectriques de Memve’élé, l’achèvement de l’hôtel du comice et la construction de l’hôpital gynéco obstétrique d’Ebolowa liée au plan triennal spécial pour la croissance. Sans oublier l’électrification rurale, et les autres infrastructures scolaires. 

Pour Félix Nguelé Nguelé gouverneur de la région du Sud, il est question d’améliorer le taux d’exécution du Bip 2017, contrairement au taux de 67.84% de l’exercice antérieur. Il est également question d’accélérer la croissance pour la rendre plus forte en cette année. C’est un environnement qui permet de mobiliser les personnes et les biens. Maintenant que le budget est lancé, les acteurs de la chaîne des marchés publics sont au courant des délais de passation de ceux-ci. Ils savent également qu’ils ont 8 mois pour exécuter les différents marchés contractualisés.

Que hors délais, il ne sera plus possible d’apposer  un visa sur un contrat. Etant donc conscient des délais, le message ici est celui de la diligence dans tout le processus pour que cette allocation budgétaire ne tombe pas dans le forclos. Il est à noter que les rapports des comités locaux de suivi et le cadre de concertation  du Bip ont relevé certaines entraves. D’abord, la résistance des entreprises moins disant à exécuter les travaux suivant le cahier de charge.

La transmission tardive des dossiers d’appel d’offre, et le règne de la malfaçon. L’objectif du budget de 2017 est donc le resserrement de la dépense, c'est-à-dire le choix des options moins coûteuses. La discipline dans l’exécution de la dépense  public d’où ce lancement afin d’harmoniser les vues avec l’ensemble des gestionnaires et les autres acteurs de la chaîne des marchés publics.

Pour Jules Akono prestataire de services, le doute est réel quant à la volonté de rendre transparent la chaîne des marchés publics. Car,  les non-dits relatifs à la gouvernance ne partiront pas par une simple parole. Il faudrait également que les paiements des prestations puissent suivre tout au moins après l’exécution des travaux afin de ne pas asphyxier les opérateurs.   

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