cameroun24.net - La cérémonie du lancement du budget de l’état pour le compte de l’exercice 2015 s’est tenue le 08 janvier dernier dans la salle de conférences de la CNPS à Ebolowa, en présence de tous les acteurs de la chaîne d’exécution.

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Pour Cyrille Edou Alo’o chef de division de la reforme budgétaire au ministère des finances (minfi) les objectifs assignés par l’état au budget 2015 sont multiples. Il s’agit premièrement d’augmenter la capacité de mise en œuvre du budget d’investissements publics (bip), puisque le chef de l’état Paul Biya lui même l’a reconnu dans l’une de ses adresses à la nation.
 La loi de finances lors du vote au parlement l’a relevé, et la circulaire du minfi y est revenue abondamment pour confirmer le mauvais taux de consommation nationale.

Pour cela donc, il est également question de sensibiliser  les acteurs du budget de l’état, c'est-à-dire les responsables administratifs et les opérateurs économiques à accorder une  primauté à la préoccupation présidentielle sur la mise en œuvre du plan d’urgence.
 Le chef de l’état lui-même a reconnu que l’état vit au dessus de ses moyens. A cet effet,  il est aussi question de sensibiliser les acteurs sur la nécessité de réduire le train de vie de l’état. Ces acteurs de la chaîne de dépenses doivent appliquer les instructions en vue de ne retenir que des dépenses inéluctables et permettre au budget de dégager des économies. Ce sont alors ces économies qui permettront à l’état d’étendre son projet d’investissement et parachever le bien-être des populations.

Selon le chef de division de la reforme budgétaire, deux reformes sont entrain d’être menées au même moment à savoir : la reforme des finances publiques à travers le budget programme et celle des marchés publics. Trois années après, il est judicieux de tirer des leçons et d’anticiper  pour le prochain cycle triennal de mise en œuvre.

 En ce qui concerne la région du Sud, des exposés des différents responsables techniques on a pu noter l’existence des difficultés et le faible taux d’exécution du bip. Pour 2015, il faut aller à l’amélioration avec les projets à gestion centrale comme celui du barrage hydroélectrique de Memve’ele, celui de Mekin, du port en eau profonde de Kribi, de l’usine à gaz et bien d’autres.
C’est bien cette ambition qui donne une particularité au bip dans la région du Sud en cette année 2015, avec les projets structurants dont la conclusion impactera sur l’ensemble de l’économie nationale, et notamment sur la marche du Cameroun vers l’émergence.
Pour le gouverneur de la région du Sud représenté par le secrétaire général Thierry Kin Nana, les recommandations doivent aller à l’endroit de tous les acteurs de la chaîne du budget de l’état afin qu’ils suivent les procédures. Le patron de la région a invité les uns et les autres d’être sérieux, d’être plus regardant des procédures et de faire preuve de beaucoup de sincérité. Car, par leurs actions de probité, c’est le pays tout entier qui gagnera de plusieurs années  dans son développement.

Il est question aujourd’hui de poser un diagnostic froid sur le processus des marchés publics, celui-ci ayant un corollaire sur l’exécution physique des ouvrages. Car, il s’agit de construire le Cameroun et à cet effet, il faut davantage s’éloigner des malfaçons.

Que les uns et les autres prennent leurs responsabilités afin que le cycle triennal prochain soit différent du précédent en termes de bonne exécution. Ceci ne pouvant être possible que si et seulement si les prestataires véreux quittent la scène des marchés publics. Comment y parvenir, ne retenir comme élément de suivi et de contrôle que ce que l’on a vu et non la paperasse fournie par la pléthore des commissions inefficaces.

 

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