C’est dans le cadre des journées baptisées « journées découverte-emplois » tenues du 26 au 28 avril dernier dans l’enceinte de la structure à Ebolowa sous la présidence de sa tutelle, la délégation régionale de l’emploi et de la formation professionnelle du Sud. Y étaient bien en place, les chercheurs d’emploi, les partenaires institutionnels, les élèves et étudiants finissants, les partenaires de formation et les employeurs.

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Pour Jean Marcel Tsentso directeur de l’agence d’Ebolowa (Dae), il est question d’informer le grand public des prestations que le Fne les offre. Saisir également cette opportunité pour organiser une bourse de l’emploi permettant de mettre en relation directe les chefs d’entreprises et les demandeurs d’emploi.

Le Dae dénote une innovation apportée dans les journées découverte-emplois (Jde) qu’elles sont plutôt associées à la journée mondiale du travail contrairement à la semaine emploi jeune qui jadis se célébrait pendant la période de la fête de la jeunesse. Donc, en prélude au 1er mai, il était normal d’en parler avec les chercheurs et naturellement les présenter les différentes programmes mis à leur disposition en vue de les accompagner  dans la recherche de l’emploi.

Plusieurs demandeurs d’emploi ont durant les trois jours investis l’agence en vue d’être au parfum des nouvelles opportunités  mises à leur disposition sous l’assistance technique d’un personnel engagé à la tâche. Ceci, dans un schéma très fluide qui débutait  par l’enregistrement des chercheurs d’emploi,  ceux-ci ensuite recevaient  des informations sur les objectifs de Jde, son déroulement, la stratégie globale du traitement de l’emploi par le Fne et le schéma cible du traitement d’un demandeur d’emploi. Puis, ils engagent alors la visite guidée des différents ateliers où ils reçoivent de plus amples explications. 

A la fin, chaque chercheur remplit alors une fiche où on peut apprécier son degré de satisfaction. Pour le directeur de l’agence d’Ebolowa, le Fne est resté fidèle dans son assistance aux chercheurs d’emploi et la création des activités agropastorales génératrices de revenus à travers son  programme Pader. Aujourd’hui, le Fne est dans un programme de partenariat avec les municipalités où il contribue à 50% en vue d’occuper les jeunes gens dans l’embellissement  des villes. Certaines villes s’y sont déjà engagées dans ce programme, Bandjoun, Bafia, Maroua.

Pour Jean Marcel Tsentso, le Fne est dans une logique de toujours présenter les opportunités aux chercheurs d’emploi ainsi, 24000 personnes ont été reçues depuis l’année 2016, plus de 50% ont été placées. En agriculture plus de 3000 personnes ont été formées et près de 2700 environ financées. Les chercheurs d’emploi en financement de projets individuels sont près de 235. Des efforts sont faits en vue d’accompagner les demandeurs d’emploi à y trouver un, le Fne étant l’organe principal du gouvernement en matière de l’emploi. Une situation qui est appréciée différemment par les demandeurs d’emploi, avec le cas de Jean Mineur Ondo’o  qui s’est fait enregistrer. Pour lui, c’est un acte normal que de s’enregistrer, la suite il la met dans le compte de la chance, qu’on peut l’appeler ou pas. Le rendez-vous a été pris pour l’édition prochaine espérant que ceux enregistrés en cette année seront  déjà des anciens salariés.

 

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