Cameroun - Agriculture. SUD,Ebolowa : les légumes traditionnels africains de plus en plus à l’honneur

Jacques Pierre SEH | Cameroun24.net Mardi le 19 Janvier 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - La réunion de lancement des activités en vue de la mise en place d’une chaîne de valeurs de légumes traditionnels africains s’est tenue le 14 janvier dernier dans la salle des actes de la commune d’arrondissement d’Ebolowa II, une initiative du centre d’assistance au développement (casd) en partenariat avec le centre mondial de légumes.

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 Y prenaient part, les producteurs, les vendeurs, les restaurateurs, les transporteurs et les consommateurs du département de la Mvila.


 Depuis la mise en œuvre du projet de légumes traditionnels africains en 2013, il a été question dans le cadre de ses activités à stimuler la production et  à faire la promotion de la consommation pour la nutrition et le revenu en Afrique de l’ouest et centrale. Les outils utilisés ici étaient,  la formation et la sensibilisation. Pour Régine Kamga assistante du projet, le but visé est l’amélioration de la nutrition et des revenus  des acteurs. Maintenant que l’intérêt est crée pour ces produits, un marché s’est créé également,  il faut alors  le ravitailler d’où la création de la plate-forme d’innovation. Il s’agit de faire du commerce avec ces  légumes, à savoir  l’Amarante  appelé Folong et la Morelle noire appelée  (Zoum). Il est question de mettre ensemble tous les acteurs qui interviennent dans la chaîne de valeur en vue d’un partage d’informations pour que chacun trouve son compte de manière équitable. Et l’innovation est qu’entre les différents acteurs, qu’il existe plusieurs groupes d’acteurs et qu’entre ceux-ci  il n’existe pas d’intermédiaire. En plus de cela, la plate-forme est dynamique c'est-à-dire qu’un acteur peut adhérer ou sortir à tout  moment  qu’il ne trouve plus son intérêt. Pour Ashu John Tambe coordonnateur du centre d’assistance pour le développement durable (casd), la problématique pour les acteurs de la chaîne de valeur est de développer une vision commune. Ici, les producteurs de légumes, les fournisseurs d’intrants agricoles, les transformateurs, les bayam-sellam, les micro-finances ainsi que  ménages, restaurants, internats, établissements hôteliers auront à échanger au sujet de leurs activités. Ce qui va permettre à renforcer la productivité et la compétitivité dans la chaîne de valeur ceci au bonheur des consommateurs. Ainsi, la plate-forme devient alors un outil de développement qui regroupe les acteurs autour d’un intérêt. Pour le délégué départemental de l’agriculture et du développement rural de la Mvila Gustave Eyame que les producteurs saisissent cette opportunité pour accroitre leurs rendements. Car, étant dans la plate-forme les vendeurs feront ressentir les besoins du marché auprès des producteurs. Ce qui va nécessiter une bonne dose de confiance entre les acteurs. En ce moment où l’importance des légumes dans l’alimentation humaine n’est plus à démontrer car, ils renferment  des  vitamines et autres sels minéraux qui permettent de pallier aux carences et régler certains dysfonctionnements dans l’organisme, il faut en consommer régulièrement.  Il faut noter que trois pays sont concernés par ce projet de légumes traditionnels africains, il s’agit du Burkina-Faso, du Ghana et du Cameroun. Le projet qui s’achève en cette année 2016 a suffisamment outillé les acteurs pour que leur plate-forme qui se présente comme un patrimoine du projet légumes  puis fonctionner sans gène.   Pour Micheline Allang vendeur de légumes au marché Mfou’mou d’Ebolowa, la plate-forme pourra les permettre de travailler en symbiose avec les producteurs pour les besoins du marché. A cet effet, les consommateurs trouveront grandement satisfaction parce que les pénuries liées à l’effet de saisons seront bien contournées. Ce projet est financé par la banque mondiale.

 

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