Cameroun - Education. SUD,Ebolowa : les salésiens s’en souviennent de Don Bosco

Jacques Pierre SEH | Cameroun24.net Dimanche le 31 Janvier 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - Prêtre Italien né à Turin en Italie depuis environ deux cent ans et décédé le 31 janvier 1888. Le 31 janvier dernier les chrétiens de la ville d’Ebolowa s’en sont souvenus compte tenu de son œuvre qui continue à plaider pour sa cause non seulement au Cameroun, mais partout dans le monde.

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Toute une semaine de commémoration en l’honneur de Jean Bosco. Lui qui a passé toute sa vie au service des jeunes pour faire d’eux,  les bons chrétiens et les honnêtes citoyens. Selon le père Pierre Célestin Ona- Zue directeur de la communauté Salésienne d’Ebolowa, Jean Bosco a concrétisé son idéal en créant des écoles, des centres de formation en assurant aussi la vie spirituelle dans la catéchèse, pour perpétrer cette action il créa la congrégation Salésienne. Et les Salésiens s’installent en 1983 à Ebolowa à travers le centre de jeunes et la paroisse « Notre dame de Fatima » de Nko’ovos. En 1993, ils installent un centre de formation professionnelle pour donner un métier, un espoir à une catégorie d’enfants. Devenu aujourd’hui institut technique qui porte son nom, ouvert à toute catégorie de jeunes qui peuvent apprendre les métiers du bois, de la mécanique et de l’électricité. Une radio dénommée radio communautaire de développement de la Mvila (rcdm) pour assurer une évangélisation de masse arrose presque tout le département de la Mvila. A cet effet, chaque année les salésiens commémore Jean Bosco qui a été  canonisé saint. Car, père et maître de la jeunesse,  et des sympathisants de la doctrine salésienne. C’est dans une semaine pleine qui débute par un triduum, suivie d’une causerie avec les jeunes. Une conférence a été donnée sur le sacrement de la miséricorde, lui qui recommandait aux jeunes de s’approcher de ce sacrement. Ce qui s’y prête bien pour l’année des chrétiens catholique qui est sous la divine miséricorde. L’apothéose a été réservée pour le samedi avec la recollection de toute la famille salésienne et tous ceux qui contribuent à  l’avancement de cette œuvre  sous le thème « la miséricorde dans la pédagogie de Jean Bosco ». Thème qui a été développé par le père Rigobert Fumtchum directeur de la rcdm. Il pense bien que nous sommes tous les assoiffés de la miséricorde. A cet effet, nous devons avoir le cœur penché sur les misères des hommes, et Jean Bosco en est été une illustration de cette miséricorde. Et par contre, nous devons appliquer cette vertu dans notre vécu quotidien dans la formation de la jeunesse. Aujourd’hui de par le monde entier cette œuvre entamée il y a de cela des décennies a bénéficié et continue d’en bénéficier à plusieurs grâce à la miséricorde divine.  
Pour couronner cette semaine de la faveur divine, une messe de commémoration a été dite à la paroisse de l’institut technique Don Bosco par le père directeur de la communauté. Il s’est inspiré de la parabole de la brebis égarée, telle doit être l’attitude dans la pédagogie salésienne. C’est celle qui s’occupe de la brebis égarée, de celle qui est malade sans en oublier celle qui est bien portante. Il en appelle les uns et les autres à demeurer dans l’esprit de Jean Bosco, lui qui a donné toute sa vie au service de la jeunesse. Des millions de jeunes ont retrouvé espoir à travers ces œuvre comme Jules Ambani ce jeune qui était dans la rue. Récupéré de là, il a reçu une formation de menuisier, il s’est installé à son compte personnel et aujourd’hui père de famille. Son témoignage est émouvant d’autant plus que ceux qui l’on connu avant, s’en émerveillent de sa nouvelle page d’histoire. C’est de cette reconversion du cœur et de l’esprit que Jean Bosco durant son existence n’avait cessé de prôner. Lui qui s’est inspiré de son enfance difficile et en a décidé d’œuvrer pour la jeunesse en difficulté. Au Cameroun la présence de son œuvre pylône au cœur de la capitale à travers un bâtiment imposant à la montée SNI, au quartier Mimboman et des multiples écoles pour ne citer que ces quelques illustrations. Si les chrétiens marquent un temps en sa mémoire, on parlerait d’un bon exemple à suivre.                                       
 

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