Cameroun - Jeunesse. SUD,L’entreprenariat des jeunes au centre des débats à Ebolowa

Jacques Pierre SEH | Cameroun24.net Vendredi le 21 Avril 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les jeunes apprenants des sections techniques toutes filières confondues de la ville ont été conviés le 19 avril dernier dans la salle de conférences de l’institut Don Bosco à une réflexion sur la problématique de l’auto emploi en prélude à la foire de métiers devenue une tradition annuelle pour cette institution scolaire.

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Y prenaient part, les responsables de l’emploi et de la formation professionnelle, de la chambre de commerce d’industrie des mines et d’artisanat, du fonds national d’investissement des jeunes et des succes stories dans le domaine de l’auto emploi.
Pourquoi avec tant d’initiatives d’emploi en faveur des jeunes, ceux-ci n’arrivent pas toujours à se mettre à leurs  propres  comptes.

Telle  semblait être la grosse interrogation qui a animé les débats et chacun intervenant  y allait de son appréhension. Ainsi, pour  Blaise Loé secrétaire régional de la chambre de commerce d’industrie des mines  et d’artisanat du Cameroun,  les jeunes s’orientent en fonction de leur ambition et non des opportunités existantes. Ce qui coince parfois avec les réalités de terrain, les jeunes se forment pour l’emploi et non pour la création d’emploi. Se mettre à son propre compte est une option que le jeune doit se donner  à la base, et son esprit se formate ainsi tout au long de son cursus de formation.

Au terme, il a déjà développé assez d’esprit créatif et peu  alors avec des petits moyens commencer à développer une petite activité qui avec l’imagination va prendre forme et pourra  devenir une grosse structure. Or, le dispositif actuel prête plus une oreille attentive à trouver un emploi, plutôt qu’en créer soi-même.

Ainsi, on forme les jeunes plus aux techniques de recherche d’emploi qu’à celles de la création d’emploi. Conséquence, il ne va pas connaitre le métier, il n’a pas de savoir-faire, son seul justificatif n’est que son attestation qui lui confère les dispositions à demeurer employer. Par conséquence, un employé ne crée pas, il exécute plutôt.  Le décor de la problématique de l’auto emploi doit suppléer au fonctionnariat qui contrôle le secteur de l’emploi aujourd’hui au Cameroun. 

Pour Véronique Mbomeyo délégué départemental de l’emploi et de la formation professionnelle de la Mvila, il est question que les jeunes intègrent l’approche de la création ou alors de l’auto emploi. Le jeune est  formé  pour trouver un emploi, ce qui  l’éloigne encore plus de l’innovation dans son  domaine étant en entreprise. Il a un fonctionnement mécanique n’étant pas dans la conception de l’entreprise qui l’emploie, il se limite aux taches ouvrières. Or, étant à l’école le jeune doit se développer un esprit de l’auto emploi. Beaucoup de jeunes  voient le manque de financements comme premier frein au développement de l’entreprenariat.

Pourtant, le financement contribue tout simplement à la matérialisation de son esprit d’entreprise. Conséquence, certains jeunes en bénéficient des financements et ne réussissent pas à monter de véritables projets vivables. Il est question de concilier le triptyque formation, projet et financement pour en faire des géants dans le monde des affaires. C’est bien dans ce sens que le fonds national d’investissement des jeunes se déploie, selon son coordonnateur régional Alexis Obama, les recrutements étant réduits, il ne reste que l’équation personnelle de l’auto emploi. Il est donc question d’accompagner les porteurs de projets à la démarche entrepreneuriale pour en faire de succes stories dans le domaine.

Des cas patents existent selon Gervais Ndo Ze  le responsable de l’action entrepreneuriale à l’institut technique Don Bosco, il faut faire comme se menuisier qui veut fabriquer un meuble, il imagine d’abord le meuble fini dans son esprit et après commence à le matérialiser. Telle doit être l’attitude d’un jeune qui ambitionne dans l’auto emploi. Il est donc question de doper le jeune d’un esprit de créateur d’entreprise. Ce qui a permis de s’interroger sur  la thématique à savoir, « La situation de la formation professionnelle au Cameroun  et de son avenir pour l’émergence ».
 

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