cameroun24.net - La première édition du grand concours de photographie dans la région du Sud baptisé « concours de photographie Jean Jacques ZAm » s’est tenue le 14 mai dernier dans la salle polyvalente de la station régionale de la cameroon radio and télévision (CRTV) sous la conduite du délégué régional de la communication du Sud.

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Une initiative de l’association des technico artistiques pour l’émergence (ASTAEM) qui a reçu le parrainage du député Jean Jacques Zam.

Selon le président de cette association de photographes Hervé Samson Mendomo, l’idée est née de la quête de bien faire.  Car, en évoluant en solo comme le font la plupart de ses confrères photographes, il est difficile de maîtriser les évolutions qualitatives de la profession.

En s’appuyant sur l’assertion selon laquelle une photo vaut mieux que mille mots, et que l’histoire se trace mieux par l’image, ils se sont mis en association. Comprenant que le métier de la photographie est noble et qu’avec l’évolution technologique en la matière, non seulement il leur faut des équipements mais aussi renforcer de temps à autres leurs capacités.

D’où cette main tendue au député Jean Jacques Zam, qui décide donc de lancer un concours qui va permettre de les équiper progressivement sans en créer des frustrations pour les uns comme pour les autres. En  deux mois, chaque photographe a pu  réaliser une œuvre photographique de son choix que le jury a analysé, interprété et attribué une note.

C’est ainsi que le jury constitué d’experts en photographie, de journaliste ont pu dépouiller la cinquantaine d’œuvres soumises à leur compétence pour sélection. Selon Etienne Meva’a Abondo journaliste à la CRTV vice président de ce jury, les critères portaient sur l’originalité, la qualité de l’image, son expression et le type de format développé. Ainsi, trois œuvres se sont mises au dessus du lot.

Le prix d’or est revenu  à Hervé Samson Mendomo qui est allé chercher dans l’expression touristique de la région du Sud à Ako’o Kass un village situé à quelque encablure d’Ebolowa. Ce qui lui a valu, un appareil photo professionnel de dernière génération  de marque Nikon D 3300 offert par le parrain du concours le député Jean Jacques Zam.

Le prix d’argent est revenu à Jean Ayaba reporter d’image qui exerce plus du côté de Oyem au Gabon, et le prix de bronze à Brice Zeh qui a fait ressortir par son image les difficultés d’accès à l’eau potable dans la région.

Spécialement, le député a tenu à offrir des lots d’encouragement pour les dix premiers. Pour lui, c’est la première édition, certainement que les participants étaient tenus par la frousse ce qui va les permettre pour l’avenir  pour chacun à se mettre au bon niveau de la compétition. S’inspirant de l’écrivain Emile Zola, le député affirme que vous ne pouvez dire que vous avez vu une chose à fond que si vous avez une photographie capable de vous permettre de voir et de revoir. Par la photo, on retrace l’histoire, et si cette photo est faite dans les normes de l’art, elle amène le réalisateur à entrer également dans l’histoire. D’où cette réponse à l’appel de la jeunesse, des professionnels de la photographie qui tiennent à s’améliorer.

Le vœu maintenant est que ce concours puisse désormais se tenir de manière pérenne. Et son parrain pense bien qu’il  pourra se tenir pendant les festivités de la journée internationale de la liberté de la presse, et pourra davantage accueillir d’autres professionnels de la photographie du Cameroun.

Pour le délégué régional de la communication du Sud Liliane Florence Ondoua Ava née Bobe, c’est une leçon d’organisation que ASTAEM lance au corps de métier de la photographie. Car, en quelque mois seulement de leur existence, elle présente déjà son ambition qui se décline en l’organisation, au désir de toujours renforcer leurs capacités et naturellement d’apprendre ensemble. C’est ce qui les permettra de demeurer professionnels dans leur métier.

La delcom sud se dit très réconfortée, c’est une preuve que la communication est en marche dans la région du Sud, et se fait de manière responsable avec les hommes de métier.  Pour Bruno Mvondo chef traditionnel du village de Bityili, c’est une initiative louable et en appel aux bonnes volontés à aider ces photographes à atteindre la perfection qu’ils recherchent. Maintenant que le concours est lancé, certainement que la deuxième édition se fera avec beaucoup plus d’émulation pour chaque acteur, c’est le vœu de l’organisation. Comme le disait le président de la république à l’adresse de la jeunesse le 11 février dernier « Ils n’ont pas eu peur. Ils ont osé. C’est ce que je vous recommande depuis toujours »

 

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