Cameroun - Economie. SUD,Le service monétaire et d’assurance en quête de marques

Jacques Pierre SEH | Cameroun24.net Jeudi le 24 Novembre 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
C’est l’objet du séminaire de renforcement de capacités du personnel de ce service dans la région, séminaire qui s’est tenu du 21 au 22 novembre dernier dans la salle de conférences de la délégation régionale de la fonction publique et de la reforme administrative, sous la conduite du responsable de céans le chef de service régional. En plus du personnel, on pouvait y voir les responsables des services de la douane, ceux de la gendarmerie et de la police.

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Pour Christian Ngoa Nkou  chef  service régional des affaires monétaires et des assurances (Srama) du Sud, il est question de présenter le rôle de son  service dans la région. Le Srama à un service assez diversifié, mais mal connu, il était alors temps  de repréciser  les  missions  non seulement  au personnel, mais aussi aux  partenaires que sont la douane, la gendarmerie et la police. Il faut noter que le rôle dévolu au  Srama est, le suivi des établissements de micro finances (Emf) et de crédit, le suivi des intermédiaires d’assurance et le suivi de la règlementation  du change.

L’objet de l’atelier est alors lié aux activités de change parce qu’il faut s’adapter à l’ouverture du port en eau profonde de Kribi, ce qui va amener un surplus d’activités en perspective pour le Srama. Il sera question de travailler sur la délivrance des licences d’importation et d’exportation et leur  apurement.

Raison pour laquelle il a été question d’insister sur les aspects de la réglementation de ce  change et le traitement des dossiers.  C’est le contexte émis par la direction générale du  trésor initiatrice du séminaire en vue de redynamiser  tous les de ce service. Ainsi, dans le cadre des Emf selon le patron du Srama dans le Sud, il est question de recenser,  de faire  la promotion mais aussi du contrôle.

Tout constat fait, on observe encore de petit écart de comportement dans la gouvernance, ce qui crée souvent le problème de faillites de manière générale. Dans le cas de la région du Sud, beaucoup de ces Emf ont une durée de vie courte, ce qui constitue une alerte. Pour le Srama, il est alors question de comprendre à quoi cela est du et essayer avec les promoteurs de contourner le risque, pour que les clients n’en pâtissent pas. 

Pour  le chef Srama du Sud son service s’occupe des intermédiaires d’assurance, des courtiers et non des compagnies d’assurance. Dans ce cadre, on se rassure qu’ils ont de agréments pour effectuer ce travail, que le personnel et les cadres ont effectivement le profil exigé par le code Cima et faire des alertes à la hiérarchie. Il n’y a pas que ça, nous sommes également en charge de la protection des usagers.

Selon le déroulé du séminaire, dans un élan participatif, les exposés étaient suivis des échanges ainsi, après la présentation du Srama, on a eu droit au cadre juridique et institutionnel, le contrôle des actes administratifs des Emf. Ainsi, selon l’exposant, il faut retenir qu’un Emf n’est pas une banque.

A cet effet, on distingue les Emf de 1ère catégorie  qui correspondent aux coopératives et ne peuvent collecter que l’épargne de leurs membres. Les Emf de 2ème catégorie qui collecte l’épargne du public et enfin les Emf de 3ème catégorie. Les Emf de 2ème catégorie sont soumis à l’autorisation d’ouverture du ministre des finances par contre ceux des catégories 1ère et 3ème sont au régime de la déclaration d’ouverture.

La faiblesse ici selon l’expert est que, les principaux responsables détiennent souvent le gros du crédit, ce qui conduit la structure droit souvent à la faillite. Le suivi des mouvements de capitaux, des exportations et importations ont constitué la seconde halte de ce séminaire, ce qui a permis aux uns et aux autres de lever les zones d’ombre pour un rendement optimal. Pour le Chef Srama du Sud, en attendant que le port en eau profonde lance ses activités, il était de bon ton d’outiller  le personnel. Il ne restera qu’à les juger par rapport à leur action sur le terrain.

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