Cameroun - Agriculture. SUD,Les producteurs à l’école de l’utilisation des produits phytosanitaires.

Jacques Pierre SEH | Cameroun24.net Dimanche le 18 Septembre 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - Un séminaire y afférent s’est tenu du 14 au 15 septembre dernier dans la salle polyvalente du collège régional d’agriculture (Cra) d’Ebolowa, une initiative de la société coopérative de transformation agroalimentaire (Socotras) avec comme partenaire principal la chambre d’agriculture des pêches et des forêts ( Capef).

ADS

Y prenaient part, les cacaoculteurs venus des quatre départements que compte la région et les experts des partenaires des sociétés productrices des produits phytosanitaires.
Il est question de renforcer les capacités de la main d’œuvre en vue d’accroitre les rendements. Ainsi, environ 200 producteurs ont pendant quatre mois été formé  par Sygenta et Arista deux structures spécialisées dans la fabrication des produits phytosanitaires. Un partenariat qui a abouti  à remise des parchemins aux producteurs devenus  désormais les points focaux dans la filière cacaoyère. Pour joindre alors l’utile à l’agréable, une signature de convention avec la Socotras s’en ait suivie.

Pour Elissar Mbang Ekoutou présidente de la section agriculture à la Capef et Pca de la Socotras, il faut sensibiliser et vulgariser les bonnes pratiques de production pour atteinte des meilleurs rendements. Il s’agit de la concrétiser  un plan d’action établi, celui de mettre en place les petites unités de transformation de cacao à compétence d’arrondissement. Qui rassemblées produisent plus d’effet dans la transformation endogène de 40% de l’ensemble de la production à l’horizon de 2020. Le but visé ici est d’entrer dans une production commerciale et industrielle à cet effet, il faut avoir des groupes capables de répondre aux attentes des producteurs. La coopérative ambitionne de faire dans la transformation des fèves, il faut maîtriser les marchés à travers  les ventes groupées,  il faut se rassurer d’un meilleur prix est donné aux planteurs, une façon de lutter  contre le coxage. Ces points focaux formés travailleront dans les barrières de police en vue de s’assurer que les procédures édictées par  le Mincommerce,  l’Oncc  sont effectivement respectées.

 

A cet effet, le gouverneur de la région a signé une décision  portant création des barrières économiques fixes ou mobiles de contrôle des activités de commercialisation du cacao dans la région du Sud. Décision qui va alors autoriser les points focaux, à assurer les  contrôles et à relever  directement  des statistiques  au passage des acheteurs de cacao. Ceci, à chaque point de sortie de l’ensemble de la région du Sud. Pour Honorine Minsili déléguée régionale de la Capef, les producteurs pourront s’évaluer sur la base des statistiques qui seront relevées. C’est une façon de contrôler la commercialisation par la création des ventes groupées, une façon d’esquiver la duperie des acheteurs clandestins. Une façon pour la Capef qui dans ses missions se doit de protéger  l’action  des producteurs qui  veulent améliorer leurs conditions de vie. Il est question d’accompagner les producteurs de la filière cacao à produire un cacao de qualité et d’en bénéficier  entièrement des fruits de leur dur labeur. Pour l’inspecteur général des services du gouverneur,  ce genre de regroupement donne une réponse à la nécessité urgente du secteur agricole Camerounais à renforcer les capacités de sa main d’œuvre. Ce qui de manière directe va favoriser  la mise en application des bonnes pratiques culturales, la professionnalisation du secteur agricole. Ce qui va conduire à l’amélioration des conditions de vie, mais aussi de son impact sur l’économie cacaoyère nationale. Une mise en œuvre progressive de l’agriculture de seconde génération en somme annoncée par le chef de l’état.

cacaoculteurs_point_focaux_sud
Les producteurs doivent mettre sur pied une filière dynamique capable de leur permettre d’engranger les meilleurs résultats. Quant à l’existence prochaine des barrières économiques, celles-ci viennent en solution à une collaboration étanche entre l’Oncc, le Mincommerce, la Capef et naturellement la Socotras. Le représentant du gouverneur  rappelle aux différents récipiendaires  qu’il est attendu d’eux, un impact significatif, une contribution en vue de l’atteinte de l’objectif de 600.000 tonnes en moyen terme tel qu’envisage les pouvoirs publics. Ainsi, en maîtrisant les statistiques de production, on peut lire la disponibilité réelle de la matière première et se projeter sans gêne à la transformation industrielle. La Capef ainsi, rassure en vue d’un accompagnement  bénéfique aux producteurs.     

ADS

 

Lire aussi : Le prix du Cacao chute au Cameroun
Lire aussi : Les producteurs camerounais de Cacao continuent de bénéficier de l’embellit des cours mondiaux

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS