cameroun24net - C’est à l’occasion du séminaire de renforcement de leurs capacités tenu du 21 au 23 juin dernier à Kribi sous l’égide de la délégation régionale de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable.

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Pour Joachim Ndi Odoumou délégué régional de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable,  il est question d’assurer le développement durable dans tout processus de croissance économique. A cet effet, les évaluations environnementales et sociales  notamment les études, les audits d’impact environnemental et social sont comme les outils indispensables pour parvenir à cet objectif.  

Pour le patron de l’environnement dans le Sud, de ces études découle prioritairement  un plan de cette gestion environnementale dont la mise en œuvre et un suivi efficace permettent de réduire ou de compenser les conséquences dommageables des différents projets de développement.  Ce plan de gestion environnementale et sociale constitue dont un cahier de charges environnementales et sociales  qui doit être connu et maîtrisé par les acteurs de la structure en charge de sa mise en œuvre, notamment la direction générale et le responsable d’hygiène. Pour joindre l’utile à l’agréable, les participants ont eu droit à un exposé sur l’état des lieux de la mise en œuvre et du suivi  du plan de gestion environnementale dans la région du Sud. Aujourd’hui,  le taux d’exécution est moins satisfaisant.

Par la suite, les outils et les mécanismes de suivi et d’évaluation ont été dévoilés aux participants. Egalement, le rôle, l’importance du  plan de gestion environnementale et les missions du comité de suivi ont été développés avec  des cas pratiques spécifiques selon les types d’entreprise. 

A cet effet, compte tenu de la pertinence, de la complexité de ce document de gestion environnementale et sociale, des contraintes réglementaires de présentation des rapports  de sa mise en œuvre, ainsi que du rôle que doit jouer les responsables  d’hygiène et de sécurité environnementale, il y a une nécessité de renforcement des capacités pour l’atteinte des résultats escomptés dans le respect des obligations environnementales s’avère une nécessité managériale.

Par la suite,  un exposé sur la gestion des déchets en milieu industriel a été présenté aux participants. Et les travaux en groupe  s’en ait suivi  pour une meilleure contribution et compréhension  des acteurs. 

Pour le représentant de la société distributrice d’énergie électrique, c’est une satisfaction, leurs préoccupations ont trouvées une solution. Maintenant, il ne les reste qu’à mettre en application des informations reçues  afin  de produire des rapports dans les délais.

A la fin des travaux, une plate-forme baptisée south environnmental management  a été mise sur pied. Pour le délégué régional de l’environnement, il s’agit d’un lieu d’échange  d’expérience, d’information et des conseils pour les différents responsables. Unanimement, les participants se sont donné rendez-vous pour le mois de  décembre pour une évaluation de l’action de cette toute première plate-forme sur la gestion environnementale et sociale dans les entreprises..


 

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