Melane est un village qui a fait l’histoire presque de l’arrondissement de Mengong à l’époque de la présence des missionnaires catholiques.

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Situé à environ 24 kilomètres sur l’axe routier Mengong-Sangmélima qui, en saison des pluies n’est pas trop praticable. Les taxis brousse  sont rares ici,  les déplacements de personnes sont plus assurés par  motos. Melane c’est aussi cette zone agricole avec pour principale culture pérenne le cacao, les paysans pour leur subsistances cultivent aussi les produits du cru dans un style peu moderne encore, ce qui a des répercussions sur  les rendements. Melane c’est aussi ses deux chefferies de groupement Fale 1 côté Mengong, et Fale 2 côté Sangmélima où les populations vives paisiblement. Mais ce village va certainement connaitre son nouvel envol avec le bitumage de cet axe routier qui est ordonné par le chef de l’état dès le mois de Janvier 2016. Une nouvelle saluée à sa juste mesure par les populations. Mais Melane a connu une épopée florissante du temps des missionnaires catholiques qui y sont arrivés en 1946. Le spiritain de nationalité Française du nom de François Pocreau, créa alors la paroisse cœur immaculé de Marie de Melane bref, un milieu de vie chrétien.  Autour de cette paroisse, beaucoup d’autres  œuvres missionnaires se sont développées comme, le dispensaire, le collège technique, et bien d’autres activités agropastorales. Egalement, une communauté des sœurs y vivaient et était associée à l’éducation de la jeune fille, elle qui plus tard était appelée à porter la famille. Aujourd’hui,  toute cette œuvre croupie sous le coup de l’usure, depuis le départ de ce missionnaire qui était non seulement le créateur et le principal soutien de cette paroisse de Melane. Aujourd’hui l’accès à l’eau est difficile,  le château scan water  qui y était implanté au temps du père François Pocreau a cessé de  fonctionner depuis plusieurs années, certaines habitations ont été emportées par le temps.
Serge Atangana Amougou, curé de cette paroisse de Mélane depuis un an, s’est prêté volontiers à nous éclairer sur le Melane actuel.  Les chrétiens sont accueillants, enthousiastes au niveau de la foi, ils participent à toutes les activités de la paroisse. Le temps mort après le départ du père François Pocreau a permis à d’autres obédiences chrétiennes de s’installer dans la localité. Avec l’évangélisation permanente, les fidèles catholiques commencent à revenir. Avec ses fidèles, la paroisse a une palmeraie de quelques pieds, elle en a développé une cacaoyère, une bananeraie, un champ d’arachide. C’est une occasion de remercier Mgr Jean Jacques Minkandé modérateur général du diocèse d’Ebolowa qui a été l’initiateur de plusieurs de ces réalisations. Melane est une zone rurale, c’est pendant la saison cacaoyère que les populations vivent vraiment,  en dehors c’est très difficile au village. Les fidèles sont démunis, ne sont plus très capables d’entretenir cette œuvre de manière globale. Le dispensaire ne fonctionne pas, l’école vit au ralenti les effectifs sont faibles, l’eau qui coule présentement à la paroisse est le don d’une fidèle fille du village. Aujourd’hui, sans ce soutien tous azimuts des âmes de bonne volonté, l’église à de la peine à retrouver son rayonnement d’entant. C’est un cri de cœur lancé par le curé en direction des élites du coin et par là, les fidèles chrétiens, maintenant que cette route qui relié Mengong à Sangmélima va être bitumée et passe devant la paroisse cœur immaculé de Marie de Melane, que quelque chose soit faite puisqu’il s’agit de l’histoire de l’église catholique qui risque de se perdre à cet endroit. Au moment de rétrocession de l’église aux  fidèles chrétiens Camerounais, le vœu est celui d’une appropriation totale. Car, seul le créateur de tout ne subit pas l’effet du temps qu’il est lui-même maître, il doit rester le même hier, aujourd’hui et éternellement.    La paroisse de Melane couvre sept chapelles qui s’étendent sur plusieurs kilomètres.                                                                          

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