Cameroun - Agriculture. SUD,Minader : les responsables à l’école du budget programme

Jacques Pierre SEH | Cameroun24.net Dimanche le 07 Aout 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - L’atelier de renforcement des capacités des coordonnateurs des projets et programmes et responsables des organismes et société sous tutelle du Minader sur l’exécution et le pilotage du budget programme s’est tenu du 4 au 5 août dernier à Ebolowa sous la présidence d’Henri Eyebe Ayissi, ministre de l’agriculture et du développement rural (Minader).

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Les travaux étaient  structurés autour  du pilotage du budget  programme, de l’exécution des opérations budgétaires, de l’enregistrement des opérations et du reporting, du processus de gestion des opérations budgétaires  et enfin  les procédures de passation des marchés publics dans le cadre du système de la réforme. Selon le  sous directeur du budget et financement,  restituant les travaux du groupe, il était question de donner les rudiments nécessaires pour une bonne compréhension du budget programme, dans sa philosophie et ses paradigmes. Dans ses contraintes de responsabilisation et de reddition fidèle des comptes.

Ce qui confère aux participants les savoirs et les savoir-faire indispensables pour une exécution régulière et efficace du budget, d’où l’accent mis sur  la maîtrise des différentes phases de l’exécution budgétaire. Pour Henri Eyebe Ayissi ministre de l’agriculture et du développement rural, l’exécution et le pilotage du budget programme  obéit  au régime financier de l’état en vigueur au Cameroun depuis 2013.

Cette loi consacre la fin de la logique du budget de moyens à celle du budget par objectif, caractérisé par l’identification de l’objectif précis assorti d’un indicateur de performance mesurable.

Ce qui pour le patron du Minader détermine les règles et principes  qui gouvernent l’exécution des crédits budgétaires en autorisation d’engagement et en crédit de paiement, et s’adresse à tous  les acteurs de la chaîne d’exécution du budget.

A cet effet, son département ministériel a déjà tenu des formations sur les concepts clés,  sur la technique de préparation du budget programme, sans oublier la budgétisation en autorisation d’engagement et en crédit de paiement.

Avec l’atelier d’Ebolowa, il est question d’établir le lien entre le budget et les politiques publiques afin que la compréhension soit la même pour tous les acteurs de la chaîne. Ce renforcement de capacité a débuté depuis 2014 pour les services déconcentrés du Minader et s’étale dans l’ensemble des structures. Henri Eyebe Ayissi invite donc  les uns et les autres à mettre à profit les enseignements reçus, afin qu’ils contribuent à la performance du Minader.

A cet effet, ils doivent s’atteler  d’abord à la maturation des projets qui constitue la principale faiblesse de son département ministériel. Il faut donc procéder à un renversement de la tendance, ceci par une mise en œuvre méthodique des recommandations formulées qui  sont entre autre, l’appropriation de la loi portant régime financier de l’état.

L’approprier de la circulaire présidentielle relative à la préparation du budget de 2017, et inculquer au sein des structures la culture de la performance. Organiser des sessions de formation au sein des structures respectives pour une bonne imprégnation des personnels sur la préparation et l’exécution du budget programme. S’approprier des textes sur le contrôle de gestion et implémenter ce dispositif au sein du Minader. Surtout, veiller au respect  des procédures de passation des commandes publiques pour assurer les règles de saine concurrence et le respect des procédures comptables et de suivi consacrées.

Accélérer  également les procédures de passation des commandes publiques pour en permettre l’exécution dans les meilleurs délais. Il faut noter que cet atelier a été une véritable plateforme de mutualisation et d’échanges, conduit par les experts du Minfi. Sa survenance constitue une réponse idoine à un besoin réel, celui de la formation des acteurs de la chaîne budgétaire, gage de l’efficacité.

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