Cameroun - Politique. SUD, La gestion des catastrophes au centre des débats à Ebolowa

Jacques Pierre SEH | Cameroun24.net Jeudi le 16 Février 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
C’est à l’occasion de l’atelier de révision du plan national de contingence tenu du 14 au 16 février dernier à la salle de conférences de l’hôtel Florence à Ebolowa sous la présidence du gouverneur de la région du Sud, représentant le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation (Minatd) avec la participation du Pnud et de l’Unicef comme partenaires.

ADS


Le Cameroun semble refléter  la contexture en matière de typologie des risques, des dégradations qui sont d’origine naturelle, sanitaire ou anthropique. Ce qui l’expose à des  risques variés qui se sont du reste manifestés dont nous avons en mémoire les inondations récurrentes, des accidents comme celui de train à Eseka, le crash de l’hélicoptère le 22 janvier dernier la localité de Bobo dans l’extrême Nord, l’intoxication alimentaire survenue dans le département du Haut-Nyong, pour ne citer que ces quelques exemples. De nombreuses familles endeuillées, une perte en ressources humaines pour le pays.

Une préoccupation importante et non la moindre d’autant plus qu’à cela s’ajoute les effets de changements climatiques. Des phénomènes récurrents des incendies des marchés, des effondrements d’immeubles, des accidents industriels. Pour Félix Nguelé Nguelé gouverneur de la région du Sud, les urgences se situent dans le prolongement d’une activité forte dans le secteur de la protection civile au Minatd. Le plan national de contingence constitue alors le cadre commun général destiné à orienter l’action des partenaires institutionnels et  autres organismes intervenants dans la protection civile. Elaboré en 2002 sous l’égide du Pnud et du Cameroun en partenariat avec le bureau  des affaires humanitaires de l’Onu, ce plan a déjà été révisé à trois reprises, avec la révision envisagée de l’atelier de décembre 2016.  Pour l’atelier d’Ebolowa, il est donc question d’actualiser ce plan national de contingence, le  revisiter afin qu’il constitue un outil du gouvernement en matière de la gestion des crises, un tableau de bord destiné à servir de canevas aux acteurs de l’amont comme de l’aval de la protection civile.

Selon Mariatou Yap directeur de la protection civile au Minatd, il est question de revoir la typologie des risques  ce qui a été fait en 2011 et aujourd’hui les choses ont évolué d’où le bienfondé de l’atelier d’Ebolowa. De manière pratique, il s’agit de revisiter la nomenclature des risques, en prenant compte des risques émergents, d’analyser lesdits risques, de faire un inventaire des moyens existants par rapport à la norme. Mettre à jour le dispositif de suivi et évaluation, et définir les stratégies de financement du  plan national de contingence. Il est important d’étendre l’information,  la sensibilisation et la formation  des acteurs locaux sur pratiques et outils de réduction des risques et catastrophes de manière globale.  Il faut noter à cet effet que les catastrophes sont des événements d’origine brutale, l’idée est répandue que l’on ne peut certes pas les prévoir. Mais, leur survenance peut conduire à mener des études et recherches pour ne serait ce qu’en atténuer les effets. D’où, la présence de plusieurs sectorielles à cet atelier d’Ebolowa comme la recherche scientifique, la santé publique, l’environnement, la communication et les Ong travaillant dans le domaine. Le bilan sur le plan humain que financier est souvent très lourd surtout pour les pays en voie de développement comme c’est le cas du Cameroun. On peut citer l’émanation de gaz toxique à Nyos, les épidémies. De nombreuses familles sont souvent abandonnées à leur sort. Il faut noter que ces catastrophes ont des incidences peu reluisantes qui freinent le développement du pays.

 

ADS

 

Lire aussi : Le ministre de l'Administration Territoriale Paul Atanga Nji ne reconnait pas l'exclusion de Robert KONA du PCRN
Lire aussi : Marcel Niat Njifenji 89 ans réélu président du Sénat au Cameroun
Lire aussi : Cavaye Yeguie Djibril réélu président de l'Assemblée Nationale du Cameroun

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS