cameroun24.net - La cérémonie de proclamation des résultats de la promotion 2013-2015 des écoles sous tutelle du ministère de l’agriculture et du développement rural (Minader) s’est tenue à la salle de conférences du collège régional d’agriculture (CRA) d’Ebolowa sous le présidence du secrétaire général des services du gouverneur de la région du Sud qu’assistait le conseiller culturel à l’ambassade du Gabon à Cameroun.

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Au total 165 lauréats formés aux métiers de conseillers et d’entrepreneurs agropastoraux pour donner une impulsion à la vision de l’agriculture de seconde génération tant annoncée. Ceux-ci ont reçu une formation polyvalente dans le secteur leur permettant de mettre à profit leur savoir-faire, ils disposent des arguments nécessaires pour accompagner le développement économique à travers l’agriculture et l’élevage selon Ninon Bertille Edima directrice de l’école technique d’agriculture (ETA) pendant son mot de bienvenue. Maintenant que la formation s’est achevée pour le porte parole des étudiants, il est question qu’ils puissent être insérés dans le monde du travail, c’est là un encouragement noble de la part des pouvoirs publics. Ils peuvent conduire des exploitations, ils sont aptes à produire, à gérer, à conseiller et à organiser non seulement le travail mais aussi les organisations de producteurs.

Pour affirmer que leur contribution ne sera pas la moindre dans cette vision de l’agriculture de seconde génération. Une agriculture qui se veut professionnelle au sens large, qui tient compte de l’environnement et dont l’effort du producteur est récompensé par le prix juste. Par elle, le producteur agropastoral peut vivre de son métier. Pour y parvenir, il faut une organisation de la part des producteurs que Salomon Ambassa directeur de l’école de formation pour les spécialistes de la coopération (EFSC) a évoquée à travers les mouvements coopératifs qui doivent se mettre en place pour accompagner cette vision. Pour lui, ces groupements autonomes sont des unités de production des biens, par leurs actions ils ont la capacité de créer des richesses. Et son importance actuelle dans le développement économique du Cameroun n’est plus à démontrer. D’où cette invite faite aux lauréats à s’y mettre pour leurs propres comptes et les pouvoirs publics pourront leur apporter l’aide nécessaire pour leur épanouissement. Pour Thierry Kin-Nou Nana secrétaire général des services du gouverneur du Sud et représentant le patron de céans, les lauréats ont un défis, celui de contribuer à la matérialisation de l’ASG. Leurs actions sont attendues dans le relèvement des rendements, la transformation et la commercialisation des produits agropastoraux. Plus de 121 000 organisations de producteurs existent dans les fichiers de Minader, ceci pour un impact mitigé dans l’amélioration de la production, et du bien-être du producteur. Il est question que le mouvement coopératif deviennent une alternative viable, de par son éthique et principe. Qu’il y ait de véritables coopératives d’action pour être en même d’accompagner l’action gouvernementale. Aux lauréats, le représentant du gouverneur du Sud a rappelé que le diplôme ne saurait être une fin en soi, il n’aura de valeur que ce qu’ils en feront. Plusieurs programmes existent dans le domaine de l’agropastoral à cet effet, il s’agit de mettre leur formation à profit en vue de permettre au Cameroun à améliorer son économie à titre individuel ou collectif. Aux étrangers Gabonais, qu’ils soient des ambassadeurs de leurs écoles dans leur pays. La formation est l’élément capital dans une économie performante, c’est l’option résolument engagée par le CRA d’Ebolowa qui capitalise les réformes engagées dans la formation agricole au Cameroun. En plus du volet de la production à travers la formation des techniciens d’agriculture, il a été question selon Antoine Mbida directeur de cette structure de formation d’engager aussi la vulgarisation de ces connaissances avec des conseillers agropastoraux. Et d’ouvrir ces structures de formation à d’autres référentiels adaptés à l’évolution du temps. C’est ce qui pousse le CRA à être en partenariat avec le lycée Jules Rieffel de Nantes en France pour la promotion des valeurs du commerce équitable, concrétisé par la mise en place d’une filière pédagogique  et d’un atelier de transformation de cacao équitable.

 

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