Cameroun - Sud. SUD: Bientôt un cadre de concertation pour tous les fils du Sud

Jacques Pierre SEH à Ebolowa Lundi le 10 Novembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net- Jules Marcellin Ndjaga, dans le cadre de sa tournée socio économique dans sa région a sillonné les 29 arrondissements de celle-ci, avec pour but de recueillir les doléances et les préoccupations majeures de ses populations.

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Il a tenu une réunion de restitution publique le 07 novembre dernier dans la salle de conférences du collège régional de l’agriculture d’Ebolowa, y prenaient part, les préfets des quatre départements,  les collaborateurs régionaux, les élus locaux et du peuple, les chefs traditionnels, et les élites intérieures et extérieures.

Jules Marcellin Ndjaga gouverneur de la région du Sud est allé à la rencontre de ses populations de l’ensemble de la région. Il a été question d’écouter,  de collecter les préoccupations et d’envisager une esquisse de solution pour améliorer les conditions de vie de celles-ci.  Entre autres préoccupations urgentes pour les populations, on note l’enclavement qui ne permet pas de joindre les bassins de production, le très mauvais état des routes en saison des pluies. A cela, on ajoute l’épineux problème d’accès au courant électrique en rase campagne, sans oublier la difficulté d’accès à l’eau potable. Les structures scolaires et sanitaires bien qu’existants, paraissent toujours très distantes des populations des campagnes.


Pourtant tous les services déconcentrés de l’état existent en région, et l’état y met beaucoup de moyens financiers pour la recherche du bien-être des ses populations. L’impact n’étant pas toujours très perceptible. Qu’est ce qui fait problème, pourquoi les populations continuent à croupir dans une indigence totale. Ces à ces préoccupations que le patron de la région du Sud a voulu répondre en invitants les principaux responsables régionaux, l’ensemble des acteurs, les élites  et les populations sur une table d’échanges ouvert en vue d’une impulsion du développement de la région.


 Invités au débat tous les délégués régionaux  avec une fixation sur l’agriculture et le développement rural (minader), les travaux publics,  eau et énergie, l’enseignement secondaire et l’éducation de base pour une présentation d’un état de lieu de chaque secteur d’activité. De ces différents exposés, il ressort que l’autosuffisance alimentaire est encore très menacée dans la région, pourtant des programmes accompagnement existent et d’énormes moyens financiers  y investis par l’état sans  un impact réel sur l’amélioration des conditions de vie des populations.


Quand à l’éducation de base, 1350 écoles primaires existent, mais en sous effectif à certains endroits. Au niveau de l’eau et de l’énergie, la demande en énergie électrique  est très supérieure à l’offre. Et les populations sont toujours à la recherche d’une eau potable pour leur consommation. Revenant aux  échanges,  le sénateur Emmanuel Edou s’est indigné par l’attitude de personnel du minader qui opte pour une administration résidentielle se calfeutrant dans leurs bureaux sans un moindre suivi des producteurs à la base. Ce qui ne permet aucunement l’amélioration de la production familiale qui représente environ 75% de la production globale. Pire encore pour le président des chefs traditionnels du Sud, René Désiré Effa qui souligne que  dans la maffia orchestrée par les services du minader, il s’est fait enregistrer pour l’octroi des fongicides qu’il attend toujours depuis plusieurs mois.
Et au public s’interroger alors sur cette démission des responsables régionaux en panne d’innovation, laxistes pourtant consommant les moyens de fonctionnement que l’état met à leur disposition pour son service. Pour Anicet Akoa maire de la commune de d’arrondissement de Ngoulemakong, les statistiques brandies devraient permettre à la région de prendre des bonnes options en vue de l’élaboration des stratégies de développement concret. Pourtant les statistiques disponibles ne cadrent pas avec la réalité, ce qui contribue à une planification « hasardeuse » de développement. Ce qui a pour conséquence directe la misère des populations. On trouve des écoles où il n’y a pas d’élèves, des paysans sans encadreur agricole un véritable paradoxe pour un pays qui veut se développer.
Pour l’imagerie populaire, l’état fait beaucoup de choses pour la région mais qui ne sont pas diligentées à l’endroit des populations. Ces derniers se paupérisant au détriment de l’enrichissement insolant des fonctionnaires. Pour Jules Marcellin Ndjaga initiateur de cette réunion, ce dernier  va à l’évidence que tous les secteurs sont importants pour le développement, mais que certains sont propices pour impulser ce développement.
Et aucun maillon n’est à négliger d’où la nécessité de la création d’un cadre de concertation pour un échange au sujet du développement de la région. Pour lui, la région du Sud à un potentiel agro écologique favorable pour son développement, une élite nombreuse qui occupe des places importantes dans la république. Mais sur le terrain des populations qui vivotent au quotidien. Mais, le patron de la région du Sud trouve comme premier frein au développement de sa région de compétence, les luttes de positionnement,  les luttes de leadership des élites. Il faut noter que cette  initiative de Jules Marcellin Ndjaga a été saluée des deux mains par l’ensemble des populations, ceci pour une impulsion de l’intérieur du développement de la région du Sud à travers une concertation permanente devant entrainer, les changements de mentalités et de comportements.
 

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