Cameroun - Sud. SUD: La dette communale un frein au développement local

Jacques Pierre SEH à Ebolowa Samedi le 12 Juillet 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - Tel a été la thématique au centre d’un atelier de présentation des résultats aux magistrats municipaux du Cameroun d’une étude y relative tenu du 09 au 10 juillet dernier à l’hôtel Florence d’Ebolowa, une initiative du fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunales (Feicom) et du programme d’appui à la décentralisation et au développement local de la coopération Allemande (PADDL-GIZ) sous la présidence du gouverneur de la région du Sud.

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Il est question aujourd’hui que, l’endettement de certaines communes Camerounaises a atteint des proportions incompatibles avec les exigences minimales de leur survie. Elles ont accumulées des engagements dont elles ne peuvent plus, sans dommages, assurer le remboursement. C’est pourquoi, dans le cadre de son partenariat avec le programme d’appui à la décentralisation et au développement de la coopération Allemande (paddl-giz), le Feicom a commandité une étude sur la dette communale au Cameroun. Pour les organisateurs, il s’agit de dresser un état de la dette communale, proposer des actions à entreprendre en vue de définir les meilleurs moyens pour les communes de recourir à l’endettement sans compromettre leurs chances de développement. D’où l’objet de la tenue de l’atelier d’Ebolowa, qui a donné aux acteurs, une meilleure compréhension de l’endettement, des outils méthodologiques permettant d’assurer une gestion transparente, efficace et efficiente des finances locales. Selon Philippe Camille Akoa directeur général du Feicom, l’enjeu est que l’endettement de la commune soit connu, maîtrisé et bien géré en vue de son développement. Le Feicom a intérêt que ces clients (communes) une fois financés, puissent être à même de rembourser leurs dettes pour créer le bien-être au sein de leurs populations.
Pareillement, d’assurer une meilleure gestion de la dette et du produit de la dette communale, de promouvoir auprès des magistrats municipaux la culture de la dette, du remboursement. Les sensibiliser sur les possibilités offertes par le Feicom en matière d’intermédiation financière.
 Pour Dr Petra Zimmermann représentante de la coordonnatrice du (paddl- giz), la pertinence de la thématique de l’endettement permettra aux communes de créer le développement dans leurs localités respectives. Plus on est capable de rembourser sa dette, plus on demeure crédible, voilà ce que les communes Camerounaise à l’ère de la décentralisation doivent avoir comme mode de gestion.
Ce qui permet à Zang Mba Dieudonné maire de la commune de Mbalmayo parlant au nom du secrétariat permanent du cvuc (communes et villes unies du Cameroun) de constater que le mode de financement par carton ne correspond pas à ce que l’on appelle décentralisation. Pour lui, les investissements doivent refléter le plan de développement de chaque commune. Avec les récents textes relatifs à la hausse des prix de carburant et ces mesures d’accompagnement, les communes perdent leurs sources de revenus à savoir : l’impôt libératoire qui représente 65 à 70%  de leurs recettes sans oublier la taxe sur le stationnement. A ce niveau, comment les communes endettées pourront s’en sortir, si ce n’est pas ajouter encore la dette. Aussi, que l’état mette à la disposition des communes les receveurs municipaux autonomes pour la gestion des ressources communales. Et au  gouverneur de la région du Sud de s’interroge à l’ouverture, s’il était possible de parler de décentralisation et de développement sans la maîtrise de l’endettement.
Il constate la faiblesse des ressources financières des collectivités et leur endettement demeurent la pierre d’achoppement de la décentralisation. Il invite les magistrats municipaux à exploiter les textes sur les finances publiques, témoin de l’intérêt que l’état attache aux communes, acteurs du développement de proximité.
Pour le patron de la région du Sud, le recours à l’emprunt est une pratique normale dans la gestion communale, d’où l’importance que cette pratique s’inscrive dans le cadre d’une bonne gouvernance des finances communales. Le thème central à savoir « préconisation en vue d’une meilleure gestion de la dette commune et discussion sur les axes stratégiques d’intervention » a été l’objet des travaux en commission. Il faut noter que cette étude dont les résultats ont été présentés a été menée par le cabinet Agora consulting que dirige David Abouem  à Tchoyi, qui a permis qu’au terme des travaux que les maires aient une bonne compréhension sur la gestion de leur endettement, une opportunité de création du bien-être au sein des populations.

 

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