Cameroun - Sud. SUD: Les gisements de fer de Djoum et d’Akom II bientôt en exploitation

Jacques Pierre SEH à Ebolowa Vendredi le 19 Décembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - L’étude de l’impact environnemental et social dans le cadre des projets d’exploitation de fer de Nkout à Djoum et de Ntem à Akom II ont été présentés au grand public le 10 décembre dernier dans la salle de conférences de la CPNS à Ebolowa en présence du gouverneur de la région du Sud.

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L’exploitation minière est un secteur de croissance en vue de favoriser l’émergence du Cameroun en 2035 car, pourvoyeur d’emplois et du bien-être dixit Jules Marcellin Ndjaga gouverneur de la région du Sud. L’exploitation entrainant la transformation de la nature, il est question d’éveiller les consciences sur les impacts négatifs et d’entrevoir les solutions. Selon le patron de la région, le Cameroun a fait confiance à Caminex S.A en l’octroyant un permis d’exploitation de ces gisements de fer de Djoum et d’Akom II.  Pour Serges Tekem de Caminex, il s’agit d’un projet d’exploitation des minerais de fer à Djoum et à Akom II. C’est un projet de grande envergure qui entraine des impacts sur l’environnement, qui peuvent être positifs ou négatifs. Il est question d’échanger avec les autorités, les populations sur les mesures d’atténuation et de compensations de ces impacts. Les populations se doivent de contribuer afin que toutes ces mesures soient intégrées dans le plan de gestion environnementale et sociale qui sera mise en œuvre pendant l’exécution du projet, de la phase de construction jusqu’au démantèlement de la mine. Pour ce qui est des impacts positifs, les responsables de Caminex évoquent des emplois par milliers, des opportunités d’affaire pour les opérateurs économiques et même des rentrées importantes en termes de taxes pour l’état du Cameroun, la redevance minière. Dans  la présentation du projet, il a été dit que ce projet se situe dans les arrondissements de Djoum  département du Dja et Lobo, le gisement lui-même se situe à 24 kilomètres du centre ville Djoum. C’est bien de là que partira le fer pour Kribi au terminal minéralier  et sera transporté par chemin de fer à travers une bretelle qui permettra de  rejoindre l’axe de Cam- iron au niveau du village Yen.

Pour ce qui est de l’arrondissement d’Akom II dans le département de la Mvila, le gisement est situé à mi-chemin entre Akom II et Bipindi, c’est de là que partira le fer également pour le terminal minéralier à Kribi via le pipeline. Pour Serges Tekem de Caminex, le transport par pipeline leur permet de limiter les impacts sur l’environnement, de minimiser le coût de production et de gagner en temps. Car, le gouvernement a programmé son émergence et voudrait l’atteindre le plus rapidement possible. Ce projet fait partie des projets intégrateurs dont le président de la république du Cameroun attend de tous ses vœux. Il faut noter que Caminex est une société de droits Camerounais, qui déjà a quatre permis d’exploitation dont 3 dans le Dja et Lobo (115) et (138) à Ntem dans l’arrondissement d’Akom II. Elle en a bénéficié en plus de l’autorisation de recherche du fer, mais également d’autres minerais. Dans la présentation, il a été révélé que du gisement d’Akom II sortiront 35 millions de tonnes par an, et pour 35 années d’exploitation directe.

De la présentation technique du processus de l’étude de l’impact environnemental et social, Joachim Ndi Odoumou délégué régional de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable a justifié l’objet de cette consultation publique. Car pour lui, il s’agit d’un tableau de bord de toutes les actions qui y seront menées dans le cadre de cette exploitation. Il en appel aux populations à contribuer dans l’enrichissement de l’étude, afin que leurs préoccupations soient prises en compte. Il faut noter que le Cameroun avec les « grandes réalisations » énoncées par Paul Biya s’est transformé surtout en sa partie  Sud du pays en un vaste chantier, un signe peut-être d’un retour à la prospérité  économique. Les effets liés à cette croissance ne présentent pas encore un impact perceptible dans le vécu des Camerounais de l’arrière plan. Jusqu’à ce jour, leurs problèmes sont restés entiers à savoir l’enclavement, le problème d’accès à l’eau potable, l’éloignement des structures sanitaires, l’accès à l’électricité etc…Pourtant, à quelque pas de leurs logis on exploit le sous sol. Selon Mbang Alain du village Toko par Akom II, il prie que les fruits de la croissance puissent les atteindre aussi. Ces populations sont comme ce pauvre assis sur un tas d’or, qui se voient déplacés par un exploitant venant d’ailleurs. Là-bas, on dit vivre par la foi, car l’attente risque être longue.

 

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