Cameroun - Economie. Suite à une réévaluation de ses actifs, Bolloré Africa Logistics Cameroun porte son capital à 16,2 millions d'euros

Agence Ecofin Jeudi le 08 Janvier 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
(Agence Ecofin) - La filiale au Cameroun du groupe français Bolloré Africa Logistics a procédé, conformément à la décision prise lors de son assemblée générale réunie extraordinairement le 16 septembre 2014, à l'augmentation de son capital social. Elle le porte ainsi de 4,7 milliards de francs CFA à 10,62 milliards de francs CFA (environ 16,2 millions d'euros).

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L'opération s’est réalisée par une élévation de la valeur nominale de ses actions, qui passe de 15 000 FCFA l'unité, à désormais 33 363 FCFA. Ceci à travers l'incorporation, d'une part, de la somme de 5,88 milliards de FCFA qui figurait dans son bilan, au poste comptable désigné : "Écart de réévaluation " et d'autre part, de la somme de 8853 FCFA figurant au poste des « réserves libres ».

A travers cette opération, l'entreprise qui est présente au Cameroun à travers plusieurs services de logistique et de transport a achevé avec le processus mis en place par la loi camerounaise des finances pour l’exercice 2010, qui a institué la réévaluation légale (donc obligatoire) des immobilisations afin d'emmener les entreprises à présenter des bilans qui reflètent une réalité économique plus actualisée.

Ce texte vient lui-même en complément à celui adopté dans le cadre de l'OHADA (organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires) en matière commerciale. De même, dans une circulaire du 31 janvier 2012, la Direction générale des impôts avait précisé les contours de sa mise en œuvre et donnait ainsi aux entreprises concernées, un délai de trois ans à partir de la promulgation de la loi pour effectuer cet exercice de réévaluation.

Au terme de ce processus, les entreprises ont ainsi l'option d'investir la plus-value des actifs contre la dispense de la taxe spéciale de 5% qui l’affecte, ou alors de l'incorporer à leurs capitaux sociaux, une option offerte par le droit communautaire (OHADA).

Précisons que, dans les mêmes conditions, le groupe français a accru le capital de la Société de Manutention de N’Gaoundéré, une des entreprises sous le contrôle de sa filiale camerounaise, le portant de 250 millions de FCFA, à 255, 67 millions de FCFA.

Idriss Linge

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