Syrie. Syrie/présidentielle: Assad ne voit pas d'obstacles à sa participation

Ria Novosti Lundi le 21 Octobre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le président syrien Bachar el-Assad a déclaré lundi dans une interview à la chaîne de télévision libanaise Al Mayadeen qu'il ne voyait aucune raison de ne pas se présenter à l'élection présidentielle syrienne prévue en 2014.

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"Personnellement, je ne vois aucun obstacle à ce que je me porte candidat à l'élection présidentielle en 2014", a dit le chef de l'Etat dont le mandat expire l'année prochaine.

Fin septembre, M.Assad a affirmé à la télévision italienne RaiNews24 qu'il était prêt à quitter son poste si cela pouvait améliorer la situation dans le pays, mais qu'il jugeait pour le moment nécessaire de rester. Il a indiqué qu'il prendrait sa décision plus tard, juste avant l'élection.

Début octobre, il a annoncé qu'il serait candidat à l'élection présidentielle de 2014 si le peuple le "voulait". De son côté, l'opposition soutenue par les pays arabes et occidentaux estime que toute négociation de paix doit nécessairement aboutir au départ de M.Assad, tandis que le régime et ses alliés refusent toute condition préalable.


Syrie/armes chimiques: la chef de la mission Onu-OIAC arrive à Damas

Sigrid Kaag, chef de la mission conjointe de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et des Nations unies chargée d'éliminer les stocks d'armes chimiques syriennes d'ici la mi-2014, est arrivée lundi à Damas, lit-on dans le communiqué de presse de l'OIAC.

La mission Onu-OIAC comprend une soixantaine de personnes. Le directeur général de l'OIAC Ahmet Üzümcü a annoncé le 9 octobre que les inspecteurs devaient contrôler plus de 20 sites chimiques identifiés par Damas "dans les jours et semaines à venir".

Les inspections doivent prendre fin d'ici fin octobre conformément à la résolution sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien adoptée par l'OIAC le 27 septembre.   
 


Les pays qui ont détruit la Syrie doivent la dédommager (vice-premier ministre)

Les Etats qui ont détruit la Syrie doivent reconstruire ce pays ensanglanté par un conflit civil depuis plus de deux ans et demi, a estimé lundi le vice-premier ministre syrien Qadri Jamil, qui représente l'opposition intérieure.

"On ne doit pas oublier que la Syrie est un pays riche en ressources. Il est toutefois évident qu'après toutes ces destructions, ses propres ressources seront insuffisantes pour la reconstruction. Aussi doit-on mobiliser des fonds privés et des ressources supplémentaires, notamment sous forme de compensations. Il est naturel que les pays qui ont détruit la Syrie doivent la dédommager", a déclaré M.Jamil dans une interview à la chaîne de télévision russe Russia Today (RT).

Et de rappeler que la question de la réparation des dommages infligés à la Syrie figurerait parmi les grandes priorités de la future conférence internationale connue sous le nom de Genève-2.

Le vice-premier ministre a également jugé nécessaire d'impliquer dans le redressement de la Syrie des personnalités corrompues qui ont "semé le chaos dans le pays" se trouvant tant au sein du régime que dans les rangs de l'opposition.

La confrontation entre les autorités et l'opposition armée en Syrie se poursuit depuis mars 2011. Ce conflit a déjà fait plus de 100.000 morts et causé des pertes se chiffrant à 100 milliards de dollars.
 


Syrie: l'UE exhorte l'opposition à participer à Genève-2

Réunis lundi à Luxembourg, les ministres des Affaires étrangères des 28 pays de l'Union européenne ont appelé l'opposition syrienne à une participation "unie et active" à la conférence de paix Genève-2, lit-on dans la déclaration conjointe adoptée à l'issue de la réunion ministérielle.

"L'Union européenne appelle l'opposition à s'unir et à prendre une part active à la conférence. Elle exhorte également la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution, principale force d'opposition syrienne, à assumer le rôle leader lors des futures négociations", selon le document.

La Coalition syrienne (opposition) a pour sa part reporté à début novembre une réunion interne pour fixer sa position.

Le schisme au sein de l'opposition anti-Assad s'est accentué à l'approche de la conférence de Genève-2. Outre des groupes armés, plusieurs structures politiques de l'opposition syrienne ont rejeté l'autorité de la Coalition syrienne suite à sa disposition à un dialogue avec le régime de Bachar el-Assad.

Le Conseil national syrien (CNS) a notamment déclaré son intention de boycotter la conférence et de sortir de la Coalition si celle-ci y participe.

Le vice-premier ministre syrien Qadri Jamil a annoncé la semaine dernière lors d'une conférence de presse à Moscou que la conférence de Genève-2 se déroulerait les 23 et 24 novembre. Toutefois, le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch a indiqué plus tard que seul le secrétaire général de l'Onu pouvait fixer la date de la conférence.

La conférence Genève-2, censée reprendre les lignes de l'accord international signé à Genève le 30 juin 2012, doit réunir à une même table des responsables du régime syrien et de l'opposition pour tenter de trouver une solution politique négociée entre Damas et la rébellion.

 


Syrie: l'UE appelle à faciliter l'aide humanitaire

Les chefs de la diplomatie des pays européens appellent les parties en conflit en Syrie à des cessez-le-feu au niveau local afin d'acheminer l'aide humanitaire à la population, lit-on lundi dans la déclaration de l'Union européenne.

"L'UE appelle toutes les parties en conflit à contribuer à des cessez-le-feu locaux afin de faciliter les activités humanitaires et à respecter les engagements prescrits par le droit humanitaire international", ont déclaré les ministres.

Le document rappelle que l'assistance humanitaire accordée par l'Union européenne aux Syriens s'élève à deux milliards d'euros.

La confrontation entre les autorités et l'opposition armée en Syrie se poursuit depuis mars 2011. Ce conflit a déjà fait plus de 100.000 morts et causé des pertes se chiffrant à 100 milliards de dollars. Les troupes gouvernementales font face aux commandos de l'opposition armée, qui comprennent notamment des mercenaires étrangers.

La Russie et les Etats-Unis envisagent de convoquer durant la deuxième quinzaine de novembre une conférence internationale sur la Syrie, baptisée Genève-2, qui associera les autorités et l'opposition.


 

Le Qatar veut faire la paix avec la Syrie

Doha propose à Damas de rétablir les relations diplomatiques entre les deux pays. Le régime d'Assad ne s'empresse pas de répondre : depuis le début du conflit le Qatar verse d'immenses sommes d'argent aux forces d'opposition en Syrie. L'émir al-Thani, à l’inverse, y aurait un grand intérêt, écrit lundi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

La proposition de paix du Qatar a été annoncée par la chaîne libanaise Al Mayadeen. L'information a été confirmée par une source au Moyen-Orient, selon laquelle la lettre de Doha avait été envoyée à Damas via Beyrouth. Des contacts auraient eu lieu à ce sujet samedi durant l'échange de pèlerins libanais - capturés par des rebelles syriens en début d'année dernière - contre deux pilotes turcs capturés par les Libanais quelques semaines plus tôt. Hormis la Turquie et le Liban, le Qatar a également participé aux négociations en tant qu'acteur ayant une influence directe sur les rebelles syriens. Les autorités de Damas ont donc reçu une lettre avec les otages.

C’est une surprise. Premièrement parce que le Qatar a apporté avec l’Arabie saoudite la plus grande contribution à l'escalade de la violence en Syrie. Deuxièmement, parce que depuis deux ans le Qatar fait preuve d'une rare intransigeance sur sa stratégie et sa tactique à l'égard de la Syrie.

Le Qatar est connu comme étant le sponsor le plus actif des rebelles. Contrairement à Riyad, qui soutient Al-Qaïda, Doha finance aussi bien l'Armée syrienne libre – la branche armée de l'opposition syrienne - que les terroristes d'Al-Qaïda et des groupes de rebelles que personne ne contrôle.

Cette escalade de violence est soutenue médiatiquement par la chaîne qatarie Al Jazeera et la chaîne saoudienne Al Arabiya.

Cet été l'activité du Qatar sur les différents fronts syriens avait cessé de satisfaire les Etats-Unis et l'Arabie saoudite, après les échecs essuyés par les forces rebelles face à l'armée d'Assad et l'élection de l'islamiste Ghassan Hitto à la tête de la Coalition nationale syrienne, appréciée ni par l'Occident ni par la dynastie saoudienne à cause de sa proximité avec les Frères musulmans.

De plus, l'émir du Qatar Hamad Khalifa al-Thani a prôné obstinément et publiquement la solution militaire en Syrie sans tenir compte du point de vue de ses alliés. C’est pour ça que les USA ont finalement soutenu le fait que Riyad prenne la tête des rebelles.

Une série de négociations à huis clos s'est finalement soldée par la démission de l'émir qatari et la passation du pouvoir à son fils : depuis le 25 juin 2013 le pays est dirigé par Tamim ben Hamad al-Thani. Riyad espérait que le jeune émir serait plus conciliant - en vain. Même si Doha semble s'être légèrement calmé dans sa rhétorique belliqueuse et que l'émir a décidé de ne pas être le plus intransigeant envers Assad, notamment en public. En coulisses le soutien aux divers camps de rebelles s'est maintenu.

Pour l'instant il n'existe aucune explication rationnelle et claire à cette nouvelle initiative du Qatar. Il se pourrait qu'après avoir examiné la situation sur le champ de bataille syrien l’émir ait décidé de renoncer à la confrontation pour des tentatives de réconciliation. En effet, il devient indécent de soutenir publiquement les organisations terroristes qui combattent Assad d'un côté et l'Armée syrienne libre d'opposition de l'autre. Il était donc logique de profiter de l'échange d'otages, où le Qatar a été médiateur, pour commencer à redorer son image.

Selon les experts, la dynastie dirigeante au Qatar construit sa politique étrangère en pensant uniquement aux profits que pourrait en retirer son commerce d'hydrocarbures. En voyant la fin proche du conflit et l'impossibilité de renverser Assad, al-Thani ne voudrait probablement pas perdre la Syrie comme pays de transit. Mais il se pourrait également que l'initiative actuelle de Doha ne soit qu'une ruse. Dans ce cas, il est impossible pour l'instant de deviner le but de la manœuvre.


 

Les chiites irakiens partent en Syrie

Un nouvel acteur pourrait renverser le cours du conflit syrien : les troupes irakiennes chiites, qui combattent aux côtés des forces gouvernementales et leur ont déjà permis de remporter plusieurs grandes victoires, écrit le lundi 21 octobre le quotidien Kommersant. Les experts s’alarment car le retour des chiites irakiens à Bagdad pourrait être "explosif".


Les chiites irakiens viennent de se joindre au conflit syrien pour s'opposer aux sunnites radicaux du Front al-Nosra et d'autres organisations du même type. Grâce à leur soutien les troupes gouvernementales ont récemment remporté plusieurs grandes victoires, reprenant notamment la main sur deux banlieues stratégiques de Damas – al-Tiabiya et Husseiniya, contrôlées jusque là par l’opposition. Les combats pour s’emparer de ces quartiers comptent parmi les plus sanglants de ces derniers mois : l'opposition syrienne parle de "pertes humaines colossales" et de la "puissance inouïe des tirs de snipers".

Le nombre de combattants irakiens a significativement augmenté cet été, après que les sunnites radicaux ont attaqué Sayyida Zaynab, la banlieue de Damas où repose la fille du fondateur du mouvement chiite Ali ibn Abi Talib. Après cette offensive plus de 60 chiites soutenant le président Bachar al-Assad avaient été tués au nord-est de la Syrie, dans la province de Deir ez-Zor.

La réaction est venue d'Irak. "Après les événements de Deir ez-Zor, des milliers de jeunes chiites irakiens et du monde entier partiront faire la guerre en Syrie", avait promis à l'époque Hadi al-Amiri, chef de l'organisation pro-iranienne Al-Badr et ministre irakien des Transports. Selon certaines informations, les brigades Al-Badr – l'aile armée de cette organisation – constituent aujourd’hui la principale force chiite combattant en Syrie. Al-Amiri a également rappelé que les forces gouvernementales syriennes avaient eu "besoin de seulement 300 combattants du Hezbollah libanais pour remporter la plus difficile bataille pour la ville de Qousseir". "Les chances de victoire de Damas seraient bien plus grandes si les jeunes irakiens partaient en Syrie", avait averti le ministre irakien.

L'orientaliste Alexandre Chichkine, qui vit aux Emirats arabes unis, a déclaré que Bagdad avait intérêt à "pousser les milliers de jeunes chômeurs du pays à combattre en Syrie, dans la mesure où la situation économique est dans l’impasse". Pour lui cette stratégie s’explique aussi par le fait que "l'Irak, qui traverse une crise grave, cherche à se débarrasser du "facteur inflammable" sur son territoire. L'expert est persuadé qu'après avoir appris la guerre en Syrie ces individus deviendront un "facteur explosif" pour l'Irak.

Les intérêts stratégiques de l’Iran expliquent aussi cet afflux croissant de chiites irakiens en Syrie. La république islamique soutient en effet le renforcement des positions chiites en Irak et le régime alaouite dirigeant en Syrie car ils sont proches de Téhéran. "Les autorités iraniennes cherchent à mener indirectement la guerre en Syrie. Notamment aujourd'hui, alors que le nouveau gouvernement du pays cherche à se forger une nouvelle image et à montrer sa solidarité avec les Etats-Unis, déclare Alexandre Chichkine. Une guerre menée par le biais des chiites irakiens assure à l'Iran la possibilité d'une manœuvre politique et permet de régler l'une de ses tâches prioritaires – apporter de l'aide à Bachar al-Assad afin qu'il reste au pouvoir."


Voyageur russe enlevé en Syrie: une nouvelle photo publiée sur internet
 

Une nouvelle photo du voyageur russe Konstantin Jouravlev, 32 ans, capturé le groupe islamiste syrien Liwa al-Tawhid début octobre, a été publiée dimanche sur un site d'information lié aux extrémistes, rapporte le correspondant de RIA Novosti au Liban. 

Sur la photo, nous pouvons voir le Russe retenu en otage assis dans un fauteuil et tenant un papier sur lequel est marquée la date "samedi 19.10.2013". A côté de lui, nous voyons deux téléphones portables, une caméra vidéo GoPro et son passeport. 

Le cliché est accompagné de l'inscription disant: "Une nouvelle photo de l'espion russe retenu par Liwa al-Tawhid". 

Aucune information sur le lieu de détention du voyageur russe, ni sur les revendications de ses ravisseurs n'a été fournie pour le moment. 

Konstantin Jouravlev a disparu début octobre alors qu'il se trouvait en Syrie. Le groupe islamiste syrien Liwa al-Tawhid a plus tard mis en ligne une copie du passeport de Jouravlev, affirmant que ses "unités de sécurité" avaient "capturé un espion russe qui recueillait des données sur les insurgés afin de les remettre aux services secrets russes et syriens".

Le voyageur avait l'intention de traverser la Syrie et les régions désertes du Proche-Orient pour arriver en Egypte dans le cadre de son projet baptisé "Seul avec le Désert" lancé le 12 octobre. Il a refusé de suivre les recommandations du ministère russe des Affaires étrangères qui conseille aux ressortissants russes d'éviter de visiter la Syrie en proie à un conflit armé depuis mars 2011.

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