Syrie. Syrie: il est trop tard pour un dialogue (Washington)
Les assertions du vice-premier ministre syrien Qadri Jamil selon lesquelles Damas serait prêt au dialogue avec l'opposition sont sans importance, la création d'un nouveau gouvernement étant en cours, a déclaré la porte-parole du département d'Etat américain Victoria Nuland.
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"Nous avons entendu (…) les déclarations du vice-premier ministre. Elles n'apportent rien de nouveau: le gouvernement syrien sait ce qu'il faut faire, le gouvernement russe le sait aussi – il nous a rejoint lors de l'élaboration d'un plan de règlement [de la crise syrienne] à Genève. Ce n'est pas la peine de compliquer les choses comme le fait le vice-premier ministre syrien", a-t-elle annoncé mardi lors d'un point de presse.
Washington ne voit pas la nécessité d'un dialogue entre Damas et l'opposition, le départ du président Assad étant la condition sine qua non au règlement, a poursuivi la porte-parole.
Qadri Jamil et Ali Haydar, représentants de l'opposition intérieure syrienne au gouvernement, ont déclaré mardi à Moscou que les autorités syriennes étaient prêtes à un dialogue sans préalable avec l'opposition.
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