Syrie. Syrie: l'Occident ne revendique plus le départ d'Assad (médias)

Ria Novosti Mercredi le 18 Décembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Pour la première fois depuis le commencement de la crise politique en Syrie, l'Occident a fait comprendre à l'opposition syrienne que le président Bachar el-Assad pourrait se maintenir au pouvoir, rapporte l'agence Reuters se référant à une source au sein de la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution.

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"Nos amis occidentaux ont fait comprendre [le 13 décembre] à Londres qu'actuellement, ils ne pouvaient pas concevoir le départ d'Assad, car cela pourrait déboucher, selon eux, sur le chaos et conduire des islamistes au pouvoir", a indiqué l'interlocuteur de l'agence ayant requis l'anonymat.

Les pays occidentaux qui ont accordé dès le début de la crise politique syrienne leur soutien à l'opposition ont ainsi fait comprendre lors de la récente réunion des "Amis de la Syrie" que suite à la montée des islamistes, y compris des cellules de la nébuleuse terroriste Al-Qaïda, le maintien du pouvoir actuel en Syrie s'imposait.

Evoquant la présidentielle syrienne prévue en 2014, l'interlocuteur de Reuters a souligné que "certains semblent avoir oublié que Bachar el-Assad avait utilisé des armes chimiques contre son peuple et ils ne s'opposent pas à sa réélection".

Depuis mars 2011, la Syrie est secouée par un conflit armé entre les forces gouvernementales et les groupes armés de l'opposition. D'après les Nations unies, le conflit a déjà fait près de 100.000 morts.  

Les rebelles syriens bénéficient d'un soutien étranger. Damas affirme que des milliers de mercenaires étrangers, y compris des commandos terroristes, combattent dans les rangs de l'opposition armée.


 

Syrie/armes chimiques: des camions blindés fournis par Moscou (journal)

Des camions blindés russes serviront à transporter les substances chimiques syriennes les plus toxiques au port de Lattaquié, a annoncé mercredi le journal britannique Guardian.

"La Fédération de Russie fournira des camions blindés, des citernes et d'autres matériels. La Russie a aussi promis d'accorder une autre aide financière et matérielle et de participer aux efforts visant à garantir la sécurité de la procédure de transfert sur le territoire et dans les eaux territoriales syriennes [des substances chimiques]", a indiqué le journal se référant au directeur général de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) Ahmet Uzumcu.

Prévue pour 2013, l'opération de transfert de 500 t de substances nécessaires pour la fabrication de gaz sarin et de conteneurs avec du gaz moutarde de 12 régions syriennes vers le port de Lattaquié durera 15 jours. Des navires norvégiens et danois transporteront ces substances chimiques dans un port italien. Le navire américain Cape Ray détruira ces armes chimiques dans les eaux neutres de la Méditerranée. Les navires norvégiens et danois rentreront ensuite en Syrie pour emporter des substances chimiques moins toxiques qui seront remises à des sociétés privées pour être détruites.

Des problèmes de sécurité et une mauvaise météo pourraient faire repousser la date limite de retrait des armes chimiques les plus nocives de Syrie, initialement fixée au 31 décembre 2013, a ajouté M.Uzumcu.


Syrie: Moscou remplit l'ensemble de ses contrats (Lavrov)


La Russie remplit tous ses contrats conclus avec la Syrie, dont ceux relatifs à la coopération militaro-technique entre les deux pays, a déclaré mercredi à Moscou le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"Tous les contrats qui ont signés entre la Fédération de Russie et la République arabe syrienne, dont ceux qui sont liés à la coopération militaro-technique, sont en cours de réalisation", a annoncé aux journalistes le chef de la diplomatie russe.

"La réalisation de certains contrats relatifs à l'interaction économique est parfois influencée par la situation sur le terrain (en Syrie, ndlr), mais là où la situation en terme de sécurité le permet, les projets économiques sont également en train d'être mis en œuvre", a poursuivi M.Lavrov.

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