Syrie. Syrie: l'UE refuse d'armer des extrémistes (ministre belge)

Ria Novosti Lundi le 18 Février 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Avant de discuter de la levée de l'embargo sur la vente d'armes à la Syrie, il est nécessaire de garantir que ces armes ne tomberont pas entre les mains d'extrémistes, a déclaré lundi à Bruxelles le chef de la diplomatie belge, Didier Reynders.

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"Si nous devons revoir le régime d'embargo, nous devrons nous assurer de notre capacité à contrôler la distribution d'armes et décider à quels groupes (de l'opposition armée) des armes pourraient être livrées. Notre objectif ne consiste surtout pas à armer des groupes extrémistes sur le territoire syrien", a estimé le ministre devant les journalistes.

Les ministres européens des Affaires étrangères se sont réunis lundi à Bruxelles pour évoquer notamment les sanctions contre le régime syrien et l'embargo sur les armes. Cette dernière question demeure très sensible, les 27 restant divisés sur ce point.

L'Union européenne a déjà infligé de multiples sanctions à l'encontre de Damas. Au total, il s'agit de 19 trains de sanctions qui couvrent des domaines aussi bien politiques qu'économiques. L'embargo sur la vente d'armes à la Syrie n'est qu'un des volets de la politique de sanctions européenne.

Réclamant le départ du président syrien Bachar el-Assad, la Grande-Bretagne et la France prônent une levée partielle de cet embargo en faveur de la rébellion, mais l'unanimité manque toujours sur cette question au sein de l'UE.

Les affrontements qui se poursuivent depuis mars 2011 entre les forces gouvernementales et les groupes armés de l'opposition syrienne ont déjà fait près de 70.000 morts, selon l'ONU. Les autorités affirment faire face à des rebelles bien armés et soutenus par les pays occidentaux et certains régimes arabes.



Syrie: Israël accueille les premiers refugiés

L'Etat hébreu a accueilli samedi sur son sol sept réfugiés syriens blessés dans des affrontements opposant les troupes gouvernementales à l'opposition, un fait sans précédent depuis l'éclatement du conflit syrien en mars 2011, a annoncé à RIA Novosti le service de presse de Tsahal.

D'abord accueillis sur le plateau du Golan, les réfugiés syriens, qui s'étaient présentés devant les barbelés pour demander de l'aide aux gardes-frontière israéliens, ont ensuite été transportés dans un hôpital en Galilée.

"Les soldats leur ont fourni des soins médicaux sur place, puis les ont transportés à l'hôpital", a indiqué une porte-parole de l'armée israélienne.

Citant des sources médicales, le journal israélien en ligne Y-Net précise que l'un des Syriens, dans un état grave, a été placé en soins intensifs, et que deux autres ont besoin d'une intervention chirurgicale.

Se référant à des défenseurs syriens des droits de l'homme, les médias occidentaux ont rapporté samedi que des rebelles ont attaqué les positions des troupes gouvernementales près de la ligne de cessez-le-feu, sur les hauteurs du Golan, tuant plusieurs soldats et s'emparant d'un char et d'armements. L'armée syrienne a riposté en pilonnant la zone de combat.



Turquie: l'Otan achève le déploiement des Patriot


L'Otan a achevé le déploiement de ses missiles sol-air Patriot en Turquie, le long de la frontière avec la Syrie, a annoncé lundi à RIA Novosti un porte-parole de l'Alliance.

"Le déploiement est complètement achevé, et toutes les batteries sont opérationnelles", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.
 
Et d'ajouter que vendredi dernier, la dernière des deux batteries américaines de missiles Patriot avait été déployée près de la ville de
Gaziantep, dans le sud de la Turquie.

En novembre dernier, Ankara a officiellement demandé à l'Otan de lui fournir des systèmes anti-aériens Patriot pour protéger sa frontière avec la Syrie. Le 4 décembre, le Conseil de l'Otan a donné une réponse positive à cette demande. Les Etats-Unis, l'Allemagne et les Pays-Bas ont chacun envoyé deux batteries de Patriot en Turquie.

Les dirigeants de l'Otan ont assuré que le déploiement des missiles Patriot ne visait pas à préparer une intervention militaire en Syrie et ne servirait pas à instaurer des zones d'exclusion aérienne.

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