Les terroristes pourraient utiliser des armes chimiques pour pousser Israël à s'impliquer dans le conflit syrien, a supposé jeudi le président syrien Bachar el-Assad dans une interview à la chaîne de télévision russe Rossiya 24.

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"Des bandes de terroristes et ceux qui les téléguident essaient de provoquer une attaque américaine après avoir essayé d'entraîner Israël dans la crise syrienne. Cela n'est pas du tout à exclure", a déclaré le chef de l'Etat syrien.

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Poutine candidat au Nobel de la Paix: pas de commentaire du Comité d'attribution

Le Comité Nobel s'est abstenu de commenter jeudi les publications selon lesquelles le prochain prix Nobel de la Paix pourrait être attribué au président russe Vladimir Poutine pour avoir proposé de placer l'arsenal chimique syrien sous contrôle international, évitant ainsi des frappes contre Damas.

"Je ne peux commenter cette information", a déclaré à RIA Novosti une porte-parole du comité, ajoutant que "les noms des candidats étaient tenus secrets".

Jeudi, certains médias ont rapporté qu'une pétition aurait été envoyée au Comité Nobel pour proposer la candidature du chef de l'Etat russe pour le prix Nobel de la paix. Ses auteurs souhaitent que "ce prix soit attribué à Vladimir Poutine, qui avec sa proposition de faire surveiller l'arsenal chimique syrien par des forces internationales, vient d'avancer une solution diplomatique apte à apaiser les tensions".

On trouve de nombreux commentaires à ce sujet dans des blogs, beaucoup estimant que l'initiative de Moscou sur les arsenaux chimiques en Syrie constitue une "solution rendant improbable le recours aux frappes militaires contre Damas" qui "permet ainsi d'éviter la troisième guerre mondiale". Le prochain prix Nobel de la Paix doit être attribué à Vladimir Poutine, concluent-ils. Certains vont même jusqu'à "exiger le retrait immédiat du prix Nobel de la paix à Barack Obama en faveur de Vladimir Poutine".

En 2009, à la surprise générale, le président américain Barack Obama recevait le prix Nobel de la paix "pour ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération internationales entre les peuples".
 

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Syrie/armes chimiques: pas d'application immédiate d'un accord (Assad)

Un accord prévoyant l'établissement d'un contrôle international sur les armes chimiques syriennes ne sera applicable qu'un mois après la signature par Damas de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC), a déclaré le président syrien Bachar el-Assad dans une interview à la chaîne de télévision russe Rossiya 24.

"Je pense que l'accord entrera en vigueur un mois après sa signature, et c'est alors que la Syrie commencera à communiquer aux organisations internationales les informations sur ses stocks d'armes chimiques. Il s'agit d'une procédure standard, et nous tenons à la respecter", a affirmé le président syrien.

Selon lui, Damas enverra prochainement à l'ONU et à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) les documents nécessaires pour signer un accord permettant de placer les arsenaux chimiques sous contrôle international.

"Après cela commence un travail qui aboutira à la signature de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques. Ce document comprend une multitude de clauses, y compris une qui interdit la production, le stockage et l'utilisation d'armes chimiques", a indiqué Bachar el-Assad.
 

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Syrie: Assad salue le rôle de Moscou

Le président syrien Bachar el-Assad a salué jeudi le rôle de la Russie dans le règlement du conflit syrien dans une interview à la chaîne de télévision Rossia 24.

"L'Etat russe joue un grand rôle dans ce processus (le règlement du conflit syrien), puisque nous ne faisons pas confiance aux Etats-Unis et que nous ne communiquons pas avec eux. La Russie est le seul Etat qui peut le faire", a indiqué M.Assad.

Les mécanismes visant à placer l'arsenal chimique syrien sous contrôle international ne peuvent pas être unilatéraux, selon le président. "Cela ne signifie pas que la Syrie signera les documents requis, respectera ses obligations et le tour est joué. Il s'agit d'un processus bilatéral. Il faut que les Etats-Unis mettent fin à leur politique de menaces à l'égard de la Syrie et il faut voir que la proposition russe sera acceptée", a ajouté M.Assad.

La Russie a proposé lundi de placer les armes chimiques syriennes sous le contrôle de la communauté internationale afin d'éviter une intervention militaire su Syrie. Damas a accepté cette initiative et a annoncé son intention de signer la Convention sur l'interdiction des armes chimiques.

Ces prochains jours, les autorités syriennes enverront les documents techniques nécessaires pour adhérer à la Convention à l'ONU et à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), selon M.Assad.

"A mon avis, l'accord entrera en vigueur un mois après la signature et la Syrie commencera à fournir des données sur ses stocks d'armes chimiques à l'OIAC. Il s'agit des procédures standard et nous allons les respecter", a noté le président.
 

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Assad prône un Proche-Orient débarrassé des ADM

Aucun pays du Proche-Orient, y compris Israël, ne doit posséder d'armes de destruction massive (ADM), a déclaré jeudi le président syrien Bachar el-Assad dans une interview à la chaîne de télévision russe Rossiya 24.

"Si nous voulons stabiliser le Proche-Orient, il faut que tous les pays respectent les accords. Israël est le premier qui doit les respecter, car ce pays possède des armes nucléaires, chimiques et biologiques, soit tous les types d'armes de destruction massive", a affirmé le président syrien.

"Nous devons œuvrer pour faire en sorte qu'aucun pays ne possède de telles armes. Cela nous protégerait de toutes les guerres dévastatrices et onéreuses du futur. Et ce, non seulement au Proche-Orient, mais aussi dans le monde entier", a ajouté Bachar el-Assad.

Selon lui, l'idée de supprimer les armes de destruction massive au Proche-Orient a été formulée autrefois, mais les Etats-Unis s'y sont opposés.

"L'une des causes de leur attitude consiste à permettre à Israël d'avoir ces armes", a conclu le dirigeant syrien.
 

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Syrie/armes chimiques: un contrôle après l'arrêt des menaces US (Assad)

La mise des armes chimiques en Syrie sous contrôle international est un "processus bilatéral" qui implique que "les Etats-Unis cessent leurs menaces et leur aide aux rebelles", a indiqué jeudi le président syrien Bachar el-Assad.

"Quand nous verrons que les Etats-Unis veulent effectivement la stabilité dans la région, cesseront de menacer et de chercher à attaquer, et de livrer des armes aux terroristes, alors nous considèrerons que nous pouvons mener le processus à terme et qu'il sera acceptable pour la Syrie", a déclaré le chef de l'Etat syrien dans une interview à la chaîne de télévision russe Rossiya 24.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a appelé lundi Damas à placer les arsenaux chimiques syriens sous contrôle international pour ensuite les démanteler. Il a également invité la Syrie à rejoindre pleinement l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

Damas a immédiatement soutenu cette proposition de Moscou, tout comme les Etats-Unis, la Chine, la Turquie et Israël. L'opposition syrienne l'a rejetée.
 

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Le patrouilleur russe Smetlivy met le cap sur la Méditerranée

Le patrouilleur russe Smetlivy a quitté jeudi le port de Sébastopol et mis le cap sur le détroit du Bosphore, a annoncé le porte-parole de la flotte russe de la mer Noire Viatcheslav Troukhatchev.

"Le patrouilleur Smetlivy de la flotte de la mer Noire a quitté jeudi Sébastopol à destination de la Méditerranée. Après avoir franchi les détroits de la mer Noire, le patrouilleur Smetlivy et le grand navire de débarquement Nikolaï Filtchenkov, qui a quitté hier Novorossiïsk, doivent rejoindre le groupe naval de la Marine russe en Méditerranée", a indiqué le porte-parole.

Les services des douanes et de la frontière ukrainiens ont retenu jeudi le patrouilleur pendant plus de trois heures. Le navire a pris le large à 09h30 UTC.

Le groupe naval russe en Méditerranée comprend actuellement des bâtiments des flottes de la mer Noire, de la Baltique et du Pacifique - les grands navires de débarquement Peresvet, Admiral Nevelskoï, Minsk, Novotcherkassk, Alexandre Chabaline, le grand navire de lutte anti-sous-marine Admiral Panteleïev et le patrouilleur Neoustrachimy. Le renouvellement du groupe est effectué régulièrement depuis décembre 2012.

Le croiseur lance-missiles russe Moskva a passé le détroit de Gibraltar le 10 septembre, il doit arriver dans la partie orientale de la Méditerranée le 17 septembre, tout comme les navires Smetlivy et Nikolaï Filtchenkov.
 

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Syrie: Ankara et Riyad fournissent des armes aux rebelles (Assad)

Certains pays, dont la Turquie et l'Arabie saoudite, fournissent des armes aux rebelles syriens, a déclaré jeudi le président Bachar el-Assad dans une interview à la chaîne de télévision russe Rossiya 24.

"Tous les pays affirment ne pas coopérer avec les terroristes. Mais nous savons que l'Occident leur apporte un soutien logistique", a indiqué le président syrien.

"L'Occident, ainsi que des pays du Proche-Orient tels que la Turquie, l'Arabie saoudite et plus tôt le Qatar ont établi des contacts directs avec les terroristes et leur fournissent tous types d'armes", a souligné Bachar el-Assad.

 

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La Syrie prête à appliquer la Convention sur les armes chimiques

La Syrie est prête à respecter la Convention internationale sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC), indique une lettre adressée jeudi par le gouvernement syrien au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

Aux termes de ce message dont RIA Novosti a obtenu copie, Damas accepte d'appliquer intégralement la CIAC avant d'y avoir adhéré.

A l'heure actuelle, la Syrie n'est pas signataire de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a appelé lundi Damas à placer les arsenaux chimiques syriens sous contrôle international pour ensuite les détruire. Il a également invité la Syrie à rejoindre intégralement l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

 

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Syrie: Assad insiste sur le retour des experts de l'ONU


Les experts en armes chimiques de l'ONU doivent revenir en Syrie, a déclaré jeudi le président syrien Bachar el-Assad dans une interview à la chaîne de télévision Rossia 24.

"Nous avons besoin que la délégation d'experts spéciaux en armes chimiques, qui a visité la Syrie il y a une semaine, revienne dans le pays. Ils reviendront en Syrie pour respecter l'accord que nous avons signés pendant leur séjour", a indiqué M.Assad.

"L'accord prévoit de lancer une enquête dans plusieurs provinces, avant tout à Khan al-Assal. Nous devons effectuer une enquête minutieuse pour établir la composition des matières utilisées et, ce qui le plus important, pour comprendre quels pays ont remis des matières chimiques aux terroristes, en vue de les faire répondre de leurs actes", a conclu le président syrien.

Fin mars, les autorités syriennes ont demandé à l'ONU d'enquêter sur l'attaque chimique survenue le 19 mars dans le village de Khan al-Assal, au nord d'Alep. Perpétrée par les insurgés, selon Damas, l'attaque a fait 25 morts et 110 blessés. Les rebelles ont démenti ces informations, accusant à leur tour l'armée régulière d'avoir utilisé un missile Scud chargé d'agents toxiques.

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