Tchad. Tchad: une des coalitions rebelles appelle "à la révolution"

AFP Mercredi le 23 Mars 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Conseil National pour le Changement et la Démocratie (CNCD), une coalition de mouvements rebelles tchadiens dirigée par Mahamat Nouri, appelle mercredi à la "révolution" estimant que le président Idriss Deby a "confisqué la volonté du peuple exprimée lors des élections".

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"Le CNCD appelle le peuple tchadien à inscrire son action dans ce nouveau souffle démocratique qui secoue le monde et d'écrire sa propre révolution", selon le texte du communiqué reçu à l'AFP à Libreville.

"Le régime MPS (Mouvement Patriotique du Salut, parti) d'Idriss Deby Itno à travers le Conseil Constitutionnel à ses ordres, vient de la manière la plus insolente, confisquer la volonté du peuple tchadien exprimée lors des élections législatives du 13 février", poursuit le texte, en évoquant la validation mardi des résultats des législatives qui ont vu le MPS remporter 113 des 188 sièges de l'Assemblée nationale.

"Le rejet en bloc des réclamations (...) confirme (...) l'absence d'une volonté de démocratisation du pays par Idriss Deby Itno, mais inflige un camouflet à l'Union Européenne qui a parrainé les accords du 13 août 2007" qui devait aboutir à la démocratisation du régime, selon les termes du communiqué.

"Le CNCD félicite les candidats à l'élection présidentielle Saleh Kebzabo, Abdelkader Kamougué et Ngarlejy Yorongar qui, tirant les leçons du gangstérisme électoral (...) ont décidé de suspendre (mardi) leur participation à l'élection présidentielle du 24 avril. Le refus de ces compatriotes et (de) leurs partis de cautionner une mascarade d'élection dont l'issue est connue d'avance, est révélateur du ras le bol de notre peuple", ajoute encore le communiqué.

MM. Kebzabo, Kamougué et Yorongar étaient les trois principaux opposants inscrits à la présidentielle pour laquelle restent en lice le président deby, au pouvoir depuis 1990, ainsi que le ministre Albert Pahimi Padacké et l'avocat opposant Nadji Madou, président de l'Alliance socialiste pour un renouveau intégral (ASRI).

Demandant la démission d'Idriss Deby, le CNCD "appelle à la tenue d'un Forum National qui doit décider d'une transition qui débouchera très rapidement sur des consultations libres, transparentes et démocratiques".

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