International. Transplantation de tête humaine et recherche spatiale: même combat

Ria Novosti Jeudi le 21 Janvier 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L'informaticien russe Valeri Spiridonov, âgé de 31 ans et souffrant de la maladie de Werdnig-Hoffmann, qui atrophie tous les muscles, est le premier patient qui pourrait subir une transplantation de tête. Il compare cette expérience à la recherche spatiale.

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Le programmeur russe Valeri Spiridonov, qui souffre d'une amyotrophie spinale et qui vit cloué à un fauteuil roulant, raconte à RIA Novosti comment il s'est décidé à une opération de greffe de tête et à remettre son sort entre les mains du neurochirurgien italien Sergio Canavero.

"J'ai 31 ans à présent, et j'ai passé toute ma vie avec cette maladie incurable de Werdnig-Hoffmann qui atrophie tout le système musculaire, condamnant le malade à l'immobilité (…) Dès mon enfance, je me suis passionné pour la science-fiction, en m'intéressant aux acquis de la science. C'est ce qui explique sans doute ma détermination"
, a déclaré le jeune homme.

Et d'ajouter que malgré les nombreux risques que comportait la transplantation, d’autant plus que l’opération pourrait échouer dans le cas où le système immunitaire rejetait la greffe, sa décision était définitive et qu'il était impatient d'en voir les résultats.

"Nous sommes sortis dans l'espace, mais ne pouvons toujours pas guérir un grand nombre de maladies. Cela n'est pas logique et est dû exclusivement au manque de volonté politique. Ce projet (de transplantation de tête humaine, ndlr) ne coûte pas des centaines de milliards de dollars, mais seulement quelques millions de dollars. Aussi, estimons-nous impardonnable de rater cette chance", a indiqué l'informaticien.

Une "chance d’avoir un nouveau corps" l'a poussé finalement à accepter tous les risques.

"La seule chose que je ressente maintenant, c’est une forme d’impatience, comme si je m’étais préparé toute ma vie pour quelque chose d’important et que tout commence seulement", a indiqué auparavant le jeune homme dans un entretien accordé au quotidien britannique Daily Mail.

Dans une autre interview, donnée cette fois-ci à Sputnik, Valeri Spiridonov a appelé tous à ne jamais désespérer.

"Regardez-moi ou d'autres personnes handicapées. Avec la diligence, l'effort, la soif de connaissance, la vie sera toujours radieuse, intéressante, pleine d'amis et de moments inoubliables (…) Si vous voulez que quelque chose arrive, vous devez y participer", a-t-il souligné.

L'amyotrophie spinale est une maladie héréditaire caractérisée par une atrophie des muscles. 50% des enfants touchés par cette maladie meurent avant l'âge d'un an, mais Valeri a réussi à vivre jusqu'à 31 ans et à obtenir un diplôme universitaire. Néanmoins, ses chances de vieillir avec son corps actuel sont pratiquement nulles.  


 

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