Un contrat de partenariat public-privé a été signé ce jour entre le ministère des Transports et les responsables du groupement Eximtrans Afrique Sarl/Irmäos Mota S.A. L’entreprise promet d’investir 17 milliards Fcfa.

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Près de deux années après la fin de la circulation des véhicules de «Le Bus» dans les quartiers de Yaoundé, le ministère des Transports (Mint) et la Communauté urbaine de Yaoundé (Cuy) reviennent avec un partenaire présenté comme sûr. Eximtrans Afrique Sarl, une entreprise de transport de masse, promettant aux «yaoundéens», une meilleure mobilité dans leur cité-capitale. Du contrat signé ce mardi entre le groupe portugais et la partie camerounaise (représentée par la Cuy et le Mint), il ressort qu’Eximtrans Afrique Sarl mettra à la disposition du Cameroun 150 autobus climatisés et tropicalisés de marque Atomic. «Il s’agit de véhicules fabriqués par le constructeur portugais Irmäos Mota S.A., à partir du châssis des moteurs de marque Mercedes d’une puissance de 450 chevaux», a expliqué Carlos Miguel Fierens de Morais, le Directeur général d’Eximtrans Afrique. Parmi ces bus, 140 seront dédiés au transport urbain, avec une capacité de 91 places dont 39 assises et 52 debout. Les 10 autres bus de type VIP seront affectés au transport des équipes pendant la Can féminine de novembre 2016, a-t-on également appris.

Les lignes de dessertes ne seront pas très différentes de celles empruntées par la défunte société «Le Bus». La carte présentée par Eximtrans Afrique cible 13 lignes urbaines à Yaoundé, permettant de connecter toutes les principales localités de Yaoundé à son centre urbain. Ecole publique de Messa-Lycée de Nkozoa (Ligne n°2) ; Camtel–Nkolbisson Béatitudes (Ligne n°7) ; Université de Yaoundé I-Soa (Ligne n°10) ; Minpostel-Camp Sic Mendong (Ligne n°8) ; et enfin, Boulevard du 20 mai-Nkoabang (Ligne n°6).

 

200 FCfa le ticket du bus

 

Contrairement à «Le Bus», qui laissait le ticket de transport sur une ligne à 150 Fcfa, le transport dans le futur auto-bus d’Eximtrans va coûter 200 Fcfa par trajet. «Chaque voyage d’un usager sera subventionné à près de 100 Fcfa par l’Etat. Soit une subvention annuelle évaluée à près d’1,675 milliards Fcfa que le chef de l’Etat a consenti en faveur de nos compatriotes citadins de Yaoundé et de Limbé», a par ailleurs expliqué Edgard Alain Mebe Ngo’o.

Mais ce n’est pas tout. Le contrat signé entre le Cameroun et les portugais va intégrer un volet infrastructurel. Notamment «la construction à Yaoundé, de 26 terminaux bus ultra-modernes, équipés de toilettes, de kiosques à journaux, et de points de billetterie pour les tickets et abonnements», comme a tenu à le rappeler le Mint. D’autres projets de construction de 65 abris-bus, et de 579 arrêts bus, tous dotés de systèmes d’information aux usagers, portant minimalement sur la fréquence et les horaires de passage des bus ont été insérés dans le contrat. Enfin, grâce à la participation de Irmaos Mota S.A., un constructeur portugais de bus, la ville de Yaoundé devrait être équipée d’un atelier d’entretien et de maintenance des bus, respectant «les standards les plus élevés dans le domaine», ainsi qu’un centre de formation pour la mise à niveau des techniciens, des conducteurs et des agents commerciaux de la société de transports urbains.

 

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