Cameroun - Faits divers. Trois malfrats interpellés à Batouri

Charles Mahop | Le Jour Vendredi le 14 Aout 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ils avaient cambriolé le palais de justice après avoir ligoté et égorgé le veilleur de nuit.

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Sadou Odiri (chef de gang), Fiddi et Raphaël, les trois présumés malfrats qui avaient, le 1er août 2015 cambriolé le palais de justice de Batouri, après avoir ligoté et égorgé le gardien de nuit, ont été rattrapés dans leur course par les forces de sécurité le 11 aout, alors qu’ils tentaient de quitter la ville de Batouri. Au matin du 1er août dernier, les populations de la ville de Batouri se réveillent sous le choc. Le palais de justice a été visité dans la nuit par des bandits.

Les tiroirs des bureaux sont éventrés, des chaises renversées, les dossiers des justiciables éparpillés dans la cour et dans la broussaille environnante. Le désordre est indescriptible. Une enquête est ouverte. Sur instruction du préfet de la Kadey, toutes les entrées et sorties de la ville sont bouclées, une fouille minutieuse est faite sur les passagers et bagages des véhicules et moto qui sortent de la ville de Batouri. Les quartiers sont ratissés jusqu'à leurs basfonds, les domiciles passés au peigne fin. Cette opération conduite conjointement par le commandant de compagnie de gendarmerie de Batouri, le capitaine Parfait Ayissi, et le commissaire de sécurité publique William Taboko a abouti, onze jours après, à la localisation et l’interpellation de trois suspects, tous âgés de 30 ans.

Apres leur exploitation il est ressorti qu’un quatrième membre du gang et bien d’autres complices courent encore. « Ils seront bientôt rattrapés», rassure Emmanuel Halpha, le préfet du département de la Kadey. Au moment de leur interpellation, les malfrats avaient en leur possession tout l’arsenal avec lequel ils commettent des forfaits, notamment des armes blanches, des arrache-clous et autres pinces et pieds de biche. En attendant, les jeunes délinquants sont gardés à vue à la prison centrale de Batouri.
 

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