Ukraine. Ukraine/Kramatorsk: sept parachutistes tués dans un combat (Défense)

Ria Novosti Mardi le 13 Mai 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Sept parachutistes ont été tués et sept autres blessés dans un combat qui se déroule près de la ville ukrainienne de Kramatorsk (est), a annoncé l'agence ukrainienne UNIAN se référant au Conseil de sécurité nationale et de défense du pays.

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"Le nombre des parachutistes tués dans les combats a atteint sept. Le septième soldat a succombé à ses blessures" avant d'arriver à l'hôpital, a indiqué le Conseil de sécurité nationale à l'agence.

Le ministère ukrainien de la Défense avait antérieurement fait état de six morts et huit blessés.

Kiev mène une opération militaire dans l'est de l'Ukraine contre les protestataires réclamant une fédéralisation du pays. L'armée régulière ukrainienne utilise des avions et des blindés.

Les régions de l'est de l'Ukraine se sont révoltées contre la politique des nouveaux dirigeants du pays arrivés au pouvoir en février, après que la Rada suprême (parlement) a destitué le président Viktor Ianoukovitch, réformé la Constitution et fixé l'élection présidentielle anticipée au 25 mai.
 


Ukraine: près de 20 militaires ukrainiens blessés à Kramatorsk

Une vingtaine de militaires ukrainiens participant à l'opération spéciale dans l'Est du pays ont été blessés lors d'un combat livré mardi près de Kramatorsk, dans la région de Donetsk, a annoncé l'agence UNIAN, citant une source au sein des forces de l'ordre ukrainiennes.

L'agence précise qu'il s'agit d'une information préliminaire.

Selon l'interlocuteur de l'agence, on trouve parmi les blessés des combattants de la Garde nationale et de la 95e brigade aéroportée de l'armée ukrainienne.

Les autorités de Kiev ont lancé une opération spéciale d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans l'Est de l'Ukraine en réaction au coup d'Etat effectué par les nationalistes le 22 février dernier. Kramatorsk figure parmi les foyers de l'insurrection. L'opération menée par les forces armées ukrainiennes a déjà fait de nombreux morts et blessés dans les camps adverses.
 


Ukraine: Donetsk et Lougansk créent un organe de négociations


Les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, qui ont proclamé leur indépendance suite aux référendums tenus dimanche, envisagent de créer une structure habilitée à mener des négociations en leur nom, a déclaré mardi Denis Pouchiline, coprésident du gouvernement de la république autoproclamée de Donetsk.

"Nous allons créer un organe qui pourrait négocier au nom de la Nouvelle Russie [terme désignant plusieurs régions du Sud-Est ukrainien, ndlr]", a déclaré M. Pouchiline sur la radio Kommersant FM.

Selon lui, il est encore prématuré de citer les membres de cette structure, celle-ci devant encore être créée.

"C'est alors que nous désignerons des personnes habilitées à mener des négociations", a indiqué M. Pouchiline, sans préciser de quelles négociations il s'agit.

Les autorités de Kiev ont lancé une opération spéciale d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans l'Est de l'Ukraine en réaction au coup d'Etat effectué par les nationalistes le 22 février dernier.

Un référendum organisé par les partisans de la fédéralisation de l'Ukraine a eu lieu dimanche dans les régions de Donetsk et de Lougansk. Les habitants locaux ont été invités à répondre à une seule question: soutenez-vous l'acte d'indépendance des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk?

Malgré l'opération militaire d'envergure lancée par les autorités de Kiev dans l'Est du pays, le taux de participation a atteint près de 75% dans la région de Donetsk et 81% dans la région de Lougansk. Dans les deux régions, près de 90% des participants au scrutin ont voté pour l'indépendance.

Au lendemain du dépouillement des urnes, les républiques autoproclamées ont commencé à créer leurs propres organes du pouvoir.
 


L'Allemagne envoie des uniformes aux commandos ukrainiens

Les unités spéciales ukrainienne Omega et Vega ont reçu des uniformes de fabrication allemande, a annoncé mardi le ministère ukrainien de l'Intérieur.

Le ministre ukrainien de l'Intérieur "Arsen Avakov a remis des uniformes de fabrication allemande aux unités spéciales Omega et Vega. Les militaires saluent ce cadeau opportun et important", a indiqué le ministère sur son site internet.

Le ministère ne précise pas le nombre d'uniformes envoyés par l'Allemagne.

De nombreux pays occidentaux ont récemment annoncé leur intention d'aider l'armée et les forces de sécurité ukrainiennes qui mènent une opération militaire d'envergure dans le sud-est du pays, utilisant des avions des blindés. Selon Kiev, l'armée régulière lutte contre les terroristes et les séparatistes. Moscou estime qu'il s'agit d'une opération de répression, puisque qu'elle fait des morts parmi les civils réclamant une fédéralisation du pays.

Les Etats-Unis ont annoncé le 7 mai avoir acheté et remis aux gardes-frontières ukrainiens des pompes à essence, des barbelés, des batteries et des pièces de rechange pour les automobiles, des jumelles et des moyens de télécommunication, destinés, selon le Pentagone, à "surveiller les frontières et d'en assurer la sécurité". Washington a en outre décidé de débloquer 7 millions de dollars pour l'achat de tentes, appareils de chauffage et autres équipements pour les gardes-frontières.
 


Ukraine/est: la république de Donetsk crée son armée

La République populaire de Donetsk, qui a proclamé lundi son indépendance vis-à-vis de l'Ukraine suite à un référendum, crée son armée, a annoncé mardi le coprésident du gouvernement de la république autoproclamée Denis Pouchiline.

"Nous créons une armée. Les groupes illégaux qui se trouvent toujours sur notre territoire après l'annonce des résultats officiels du référendum du 11 mai, sont des occupants. Ils doivent quitter notre territoire et notre armée pourra le garantir", a indiqué M.Pouchiline à la radio lettone Baltkom.

Toutefois, M.Pouchiline n'a pas précisé les modalités de formation de l'armée dans la république populaire de Donetsk.

La République populaire de Donetsk s'est proclamée Etat souverain et a souhaité adhérer à la Fédération de Russie suite au référendum du 11 mai où 89,7% des habitants de la région ont voté pour l'indépendance vis-à-vis de l'Ukraine. Le référendum s'est déroulé sur fond d'opération militaire d'envergure lancée par les autorités de Kiev contre les protestataires réclamant une fédéralisation de l'Ukraine.

La république autoproclamée a lancé une opération antiterroriste, appelée à mettre fin aux activités des formations néonazies, et a appelé les militaires ukrainiens à prêter serment à la nouvelle république ou quitter son territoire.
 


L'UE invite la Moldavie à signer l'accord d'association le 27 juin

L'Union européenne a invité la Moldavie à signer l'accord d'association le 27 juin prochain, a annoncé mardi à Chisinau le président du Conseil européen Herman Van Rompuy.

"J'ai transmis aujourd'hui au premier ministre moldave Iurie Leancă une invitation à signer l'accord d'association et de libre-échange avec l'UE le 27 juin. Les chefs d'Etat des 28 pays membres de l'UE assisteront à la cérémonie de signature", a indiqué M.Rompuy lors d'une conférence de presse.

Selon lui, l'UE continuera d'accorder une aide technique et financière à la Moldavie.

La Moldavie a paraphé son accord d'association avec l'Union européenne en novembre 2013 lors du sommet du Partenariat oriental à Vilnius. En décembre dernier, M.Rompuy a déclaré que l'UE souhaitait signer l'accord avec la Moldavie d'ici août.

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso effectuera une visite à Chisinau en juin prochain.
 


Kiev signe un mémorandum sur 1 md EUR d'aide européenne

Le ministre des Finances Alexandre Chlepak en visite à Bruxelles au sein d'une délégation gouvernementale ukrainienne a signé mardi un mémorandum sur l'octroi d'un milliard d'euros d'aide financière européenne à Kiev.

Ce document avait été signé fin avril au nom de l'UE par le vice-président de la Commission européenne Siim Kallas. Il s'agit d'un programme d'assistance macrofinancière à l'Ukraine, en vertu duquel ce pays doit recevoir 11 milliards d'euros promis par la Commission européenne le 5 mars dernier.  

Le milliard d'euros débloqué mardi sera versé à la Banque nationale d'Ukraine sous la forme de crédits octroyés pour une période allant jusqu'à 15 ans. Ces fonds sont censés maintenir la balance des paiements du pays. La Commission européenne n'exclut pas qu'ils puissent être utilisés pour payer le gaz russe.

Kiev et Bruxelles ont également signé mardi un accord prévoyant l'octroi de 365 millions d'euros destinés à soutenir la société civile, à subvenir aux besoins à court terme pour stabiliser l'économie et à combattre la corruption en Ukraine. La majeure partie de cette somme - 250 millions d'euros - pourra être débloquée dans les plus brefs délais. Ce montant fait également partie du paquet d'aide de 11 milliards d'euros.
 


Ukraine-UE: un accord sur l'octroi de 355 M EUR d'aide signé à Bruxelles

L'UE accordera une aide de 355 millions d'euros à l'Ukraine conformément à l'accord signé mardi à Bruxelles par le premier ministre ukrainien par intérim Arseni Iatseniouk et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, a annoncé le service de presse du gouvernement ukrainien.

"L'accord prévoit l'octroi de 355 millions d'euros d'aide à l'Ukraine par les pays membres de l'UE", a indiqué le service de presse.

Le vice-président de la Commission européenne Siim Kallas a signé fin avril un protocole relatif au nouveau programme d'assistance macrofinancière en faveur de l'Ukraine, en vertu duquel ce pays recevra 1 milliard d'euros de prêts. Le nouveau programme de 1 milliard d'euros sera mis en œuvre parallèlement au programme de 610 millions d'euros approuvé en 2010, mais dont les fonds n'ont pas encore été libérés, en raison du non-respect des conditions liées à ce programme par les précédentes autorités de Kiev.
 


La Russie pourrait suspendre la livraison de ses moteurs spatiaux aux USA

En représailles aux sanctions imposées par Washington, la Russie pourrait suspendre la livraison de ses moteurs RD-180 et K-33 destinés à équiper des lanceurs américains, a annoncé mardi le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine.

"Nous prendrons notre décision compte tenu de la situation réelle. Nous ne pourrons pas continuer à livrer les moteurs RD-180 si les Etats-Unis refusent de les utiliser uniquement à des fins civiles. Nous ne pourrons pas non plus assurer l'entretien des moteurs déjà livrés sur le territoire des Etats-Unis", a déclaré le vice-premier ministre.

Les moteurs RD-180 produits par la société russe Energomach sont actuellement livrés aux Etats-Unis pour être installés à bord des lanceurs lourds Atalas-5. Ces derniers sont utilisés pour mettre en orbite des appareils spatiaux, y compris à vocation militaire.

La Russie pourrait également cesser de vendre aux Etats-Unis les moteurs spatiaux K-33 produits par la société Kouznetsov.

Selon le président de l'Agence spatiale russe  (Roskosmos) Oleg Ostapenko, la Russie ne continuera à livrer les K-33 que si les Etats-Unis ne les utilisent plus pour lancer des satellites militaires.
 


La Russie fermera les stations GPS sur son territoire (Rogozine)

La Russie suspendra à partir du 1er juin le fonctionnement de 11 stations GPS sur son territoire, a annoncé mardi le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine chargé du complexe militaro-industriel.

A l'heure actuelle, la Russie poursuit la mise en place de son propre système de navigation par satellites baptisé GLONASS. Selon M. Rogozine, les Etats-Unis ont refusé d'accueillir sur leur territoire une station de référence GLONASS nécessaire pour améliorer la précision du positionnement.

Créé en 1993, le système GLONASS (GLObal NAvigation Satellite System, équivalent russe du GPS américain) est destiné à déterminer les coordonnées des objets sur terre, en mer, dans l'air et dans l'espace extra-atmosphérique. Il couvre l'ensemble du globe depuis décembre 2011. L'accès aux signaux civils de GLONASS est gratuit et illimité pour les utilisateurs russes et étrangers.

Le directeur adjoint de l'Agence fédérale spatiale russe (Roskosmos) Anatoli Chilov a auparavant indiqué qu'en 2014, le système GLONASS pourrait atteindre sur le territoire russe une précision de moins d'un mètre. Cette performance est comparable à celle du GPS américain.
 


Sanctions de l'UE, approche banale et dépassée (Moscou)

L'élargissement des sanctions antirusses de l'UE est une approche banale et dépassée pour de graves problèmes politiques, a estimé mardi Grigori Karassine, vice-ministre russe des Affaires étrangères, lors d'un entretien avec Vygaudas Ušackas, chef de la délégation de l'UE à Moscou.

"M.Karassine a qualifié la poursuite de la politique des sanctions de l'Union européenne contre la Russie d'approche banale qui a fait son temps quand il s'agit de sérieux problèmes politiques, d'approche qui ne résout rien, mais aggrave encore plus les contradictions, entravant la recherche commune de sortie de crise en Ukraine", lit-on dans un communiqué de la diplomatie russe.

Par ailleurs, Moscou est persuadé que les référendums sur l'autodétermination qui se sont tenus dimanche 11 mai dans les régions de Donetsk et de Lougansk "doivent être interprétés par Kiev comme un signal explicite d'une profonde crise de la compréhension mutuelle, voire de l'Etat ukrainien lui-même".

Lundi, une réunion du Conseil "Affaires étrangères" de l'UE consacrée à la crise ukrainienne a élargi la liste de personnes responsables, selon  le Conseil, de la déstabilisation en Ukraine. Au total, les sanctions européennes frappent désormais 61 Russes.

Auparavant les Etats-Unis et l'UE ont déjà décrété des sanctions visant la Russie en raison de la situation autour de la Crimée, dont les habitants se sont prononcés en mars dernier pour l'entrée au sein de la Russie. Washington et Bruxelles dressent les listes de personnes interdites d'entrée sur leurs territoires et en gèlent les avoirs.
 


Ukraine/gaz: le russe Gazprom réclame 1,66 md USD pour juin

Le groupe public russe Gazprom réclame à la société publique ukrainienne Naftogaz 1,66 milliard de dollars de prépaiement pour ses livraisons de gaz du mois de juin, a annoncé mardi le représentant du groupe russe Sergueï Kouprianov.

"La dette s'établit actuellement à 3,505 milliards de dollars et personne ne peut douter que ce soit une raison assez objective pour appliquer la clause du contrat concernant le prépaiement. Nous avons émis la première facture de prépaiement qui se base sur le volume des livraisons prévu par le contrat, soit 114 millions de m³ par jour", a indiqué M.Kouprianov.

Selon lui, Naftogaz doit payer la facture d'ici le 2 juin étant donné que le 1er juin tombe sur dimanche.

Toutefois, l'Ukraine n'est pas obligée de payer la totalité de la facture. Le montant de la somme versée en prépaiement définira le volume de gaz qui sera livré par la Russie. Gazprom fournira le gaz payé par l'Ukraine à partir du 3 juin.

Le premier ministre russe Dmitri Medvedev a précisé lundi dernier que l'adoption du système de prépaiement ne signifiait par la coupure des livraisons de gaz pour l'Ukraine.

Le contrat russo-ukrainien de 2009 contient la clause "take or pay" engageant la partie ukrainienne à acheter 41,6 milliards de m³ de gaz par an. Naftogaz ne consomme jamais le volume initialement concerté de combustible. Selon le ministre ukrainien de l'Energie Iouri Prodan, l'Ukraine entend importer de 27 à 30 milliards de m³ de gaz en 2014 pour satisfaire ses besoins et assurer le transit de gaz en Europe.
 


Ukraine: Tourtchinov veut interdire le Parti communiste pour séparatisme

Le président ukrainien par intérim Alexandre Tourtchinov a demandé mardi au ministère de la Justice de vérifier l'implication éventuelle du Parti communiste d'Ukraine dans l'organisation d'activités terroristes et de l'interdire si besoin par la voie judiciaire.

"Il y a énormément d'information et de publications sur la participation de représentants du Parti communiste à l'organisation d'activités terroristes et séparatistes. Je voudrais que le ministère de la Justice étudie cette question et, en cas de preuves, saisisse la cour afin d'interdire le PC en Ukraine", a déclaré M.Tourtchinov, désigné par la Rada suprême (parlement) au poste de chef de l'Etat ukrainien par intérim.

Depuis mars, les grandes villes du sud-est de l'Ukraine, dont Donetsk, Kharkov et Lougansk, connaissent une mobilisation sans précédent des partisans de la fédéralisation du pays qui refusent de reconnaître les nouvelles autorités pro-européennes. L'armée ukrainienne mène depuis la mi-avril une vaste opération contre les protestataires, qualifiés de terroristes par Kiev.
 


Les sanctions occidentales n'empêchent pas l'Asie d'investir en Russie

Les relations entre la Russie et l'Occident continuent de se dégrader, écrit mardi le quotidien Vedomosti.

Des sanctions ont été adoptées contre plusieurs compagnies et personnalités russes. Une douzaine de directeurs des plus grandes compagnies et banques occidentales ont renoncé à participer au Forum économique international de Saint-Pétersbourg, qui se tiendra dans une dizaine de jours.

Cela n'empêche pas les entreprises russes d'attirer les investisseurs d'autres pays. La compagnie Metchel d'Igor Ziouzine négocie notamment avec les chinois Posco et Baosteel la vente d'une part d'Elgaougol, qui détient une licence pour l'exploitation d'un gisement géant de charbon cokéfiant en Iakoutie, selon deux sources proches d'un sous-traitant de Posco et de Metchel.

Sans en savoir plus sur les détails des pourparlers, une source proche de Metchel a précisé que Baosteel participait également aux négociations.

Le secrétaire de la Chambre russo-chinoise Sergueï Sanakoev a déclaré que les négociations entre Baosteel et Metchel duraient depuis six mois. La compagnie chinoise souhaiterait participer au projet entre 26 et 50%. Le montant de la transaction est inconnu. Sachant que Baosteel, hormis l'achat d'une part à Elgaougol, s'intéresse également au développement commun de l'infrastructure, notamment la construction au port de Vanino d'un terminal d'une capacité de 3 millions de tonnes par an, explique Sergueï Sanakoev.

Metchel détient pratiquement 100% des actions d'Elgaougol, dont Vnechekonombank est également actionnaire. L'an dernier la banque avait accordé à Metchel un prêt de 2,6 milliards de dollars pour exploiter ce gisement. L'une des conditions était l'achat pour 100 roubles
(environ 2 euros) de 0,01% de la compagnie et la mise en gage d'encore 49%.

Metchel a besoin d'argent pour rembourser ses créanciers. Début décembre 2013, la dette nette de la compagnie s'élevait à 9,4 milliards de dollars, alors qu'au trois premiers trimestres 2013 la compagnie avait connu un déficit de 2,2 milliards de dollars et son EBITDA pour la même période était de 608 millions de dollars. Fin 2013, Metchel a annoncé qu'en 2014 la compagnie avait l'intention de vendre des actifs secondaires pour 1 milliard de dollars.

L'achat d'une part d'Elgaougol serait bénéfique pour Posco et Baosteel, estime l'analyste de RMG Andreï Tretelnikov. Cela leur permettrait de devenir moins dépendants des fournitures australiennes, et d'influer sur les tarifs et de conclure des contrats à long terme à des conditions plus favorables. Baosteel et Posco ont déjà signé des contrats à long terme avec Metchel pour la fourniture de charbon cokéfiant. Le coût de production du charbon au gisement d'Elga, s'il atteignait la production prévue de 11,7 millions de tonnes par an d'ici 2017, pourrait baisser jusqu'à 35-40 dollars la tonne, déclare un ancien employé de Metchel. Les derniers contrats pour la fourniture de charbon cokéfiant dans les pays asiatiques ont été signés à hauteur de 120 dollars la tonne, et les contrats spot à 113 dollars la tonne, explique Andreï Tretelnikov.

Il y a un an Metchel négociait déjà avec Baosteel l'achat de parts à Metchel-Maining, mais les pourparlers n'avaient pas abouti.

Le porte-parole de Metchel s'est refusé à tout commentaire. Les représentants de Vnechekonombank, Posco et Baosteel n'ont fait aucune déclaration.
 


Les sanctions contre la Russie se répercuteront sur l'Occident (Berlin)

Les sanctions économiques contre la Russie sur fond de conflit en Ukraine auront des répercussions négatives sur l'économie des pays occidentaux, a mis en garde mardi le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, cité par la Deutshe Welle.

"La guerre économique se répercutera avant tout sur l'Occident", a annoncé le ministre avant d'affirmer que la Russie avait perdu des milliards de dollars ces six dernières semaines.

A son tour, Eckhard Cordes, président du Comité économique allemand pour l'Europe de l'est, a déclaré à Berlin que "les sanctions économiques reposant sur l'usage politique des investissements et du commerce mineront sérieusement la confiance qui avait permis, ces dernières décennies, d'investir des milliards de dollars et d'euros". Il a expliqué que ce sont les hommes d'affaires qui se sont chargés de "rétablir les ponts" au moment où l'escalade du conflit menaçait de provoquer des pertes économiques pour toutes les parties.

Suite au rattachement le 18 mars dernier de l'ex-république ukrainienne de Crimée et de la ville de Sébastopol à la Fédération de Russie, dénoncé comme une annexion par les autorités de Kiev, les Etats-Unis et l'UE ont imposé des sanctions contre plusieurs responsables politiques et hommes d'affaires russes qui sont dorénavant visés par des gels d'avoirs et des interdictions d'entrée.

Les pays du G7 ont également menacé de décréter des sanctions sectorielles contre plusieurs secteurs de l'économie russe en cas d'escalade de la situation autour de l'Ukraine.
 


Sanctions antirusses: impact négatif sur l'économie slovène (ministre)

L'adhésion de Ljubljana aux sanctions imposées par l'Union européenne contre la Russie aurait un "impact très négatif" sur l'économie slovène et provoquerait un recul de 1,3% du PIB de la Slovénie, a prévenu mardi le chef de la diplomatie slovène Karl Erjavec.

"L'interdiction absolue de toute coopération économique avec la Russie signifierait pour la Slovénie une perte d'environ 1,6% du PIB, le chiffre d'affaires du commerce entre les deux pays approchant 1,6 milliard d'euros", a déclaré le ministre, cité par l'agence slovène STA.

Lundi, M.Erjavec a pris part à une réunion du Conseil "Affaires étrangères" de l'UE consacrée à la crise ukrainienne, qui a élargi la liste de personnes responsables, selon  le Conseil, de la déstabilisation en Ukraine. Au total, les sanctions européennes frappent désormais 61 personnes.

Selon le ministre slovène des Affaires étrangères, des sanctions sévères nuiraient aux principales économies européennes, notamment de l'Allemagne et de la France, et détérioraient notablement la situation macroéconomique de l'Europe dans son ensemble. Aussi la Slovénie espère-t-elle un règlement politique du conflit dans la région et l'annulation des sanctions économiques.

Auparavant les Etats-Unis et l'UE ont déjà décrété des sanctions visant la Russie en raison de la situation autour de la Crimée, dont les habitants se sont prononcés en mars dernier pour l'entrée au sein de la Russie. Washington et Bruxelles dressent les listes de personnes interdites d'entrée sur leurs territoires et en gèlent les avoirs.
 


Les forces cybernétiques font leur entrée dans l'armée russe

Les forces informatiques - ou forces cybernétiques – ont rejoint l'armée russe, affirme une source proche du ministère de la Défense russe, écrit mardi le quotidien Moskovski Komsomolets.

Cette source précise que la structure de cette nouvelle unité était déjà définie et que cette information serait bientôt annoncée officiellement. Cette nouvelle force aura pour mission de suivre et de traiter les informations venant de l'extérieur, ainsi que de lutter contre les menaces cybernétiques.

Le ministère de la Défense n'a pas lancé de campagne de recrutement officielle mais on devine facilement qui constituera le noyau de l'unité cybernétique. L'an dernier, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou avait annoncé l'ouverture d'une "grande chasse" aux informaticiens. Des mathématiciens, des cryptographes, des officiers de la guerre électronique et des transmetteurs travailleront dans cette unité. Les officiers des forces cybernétiques suivront obligatoirement une formation linguistique pour apprendre une langue étrangère. Des hommes qui servent actuellement dans les régiments "scientifiques" pourraient également être recrutés. Hormis les attaques internet, la nouvelle structure servira de bouclier contre les attaques cybernétiques contre des réseaux militaires fermés, par exemple la défense antimissile. Le Pentagone alloue enfin beaucoup d'argent à la lutte contre les logiciels espions qui pourraient pénétrer dans des réseaux complètement fermés, représentant une menace potentielle pour la sécurité nationale russe.

La création de forces cybernétiques a été annoncée l'an dernier et a été confirmée par Andreï Grigoriev, directeur du Fonds de recherches perspectives créé à l'initiative du vice-premier ministre Dmitri Rogozine et chargé d'élaborer de nouveaux concepts dans l'intérêt de la défense du pays. Andreï Grigoriev avait annoncé la formation d'un commandement cybernétique et d'une nouvelle structure au sein du ministère de la Défense. A son tour, Dmitri Rogozine avait évoqué également la création d'une nouvelle unité. A titre d'exemple, le vice-premier ministre avait cité les cybertroupes américaines créées en 2009.

En Russie, seuls le FSB et le ministère de l'Intérieur disposent aujourd'hui de services de lutte contre les menaces cybernétiques. Ils ont pour tâche de parer les attaques cybernétiques visant les sites des organismes publics et administratifs, ou encore celle visant à perturber le fonctionnement d'importantes structures bancaires, d'organismes économiques et sociaux, ainsi que des systèmes d'approvisionnement.

Selon le Conseil de sécurité russe, les tentatives de piratage contre divers sites d'infrastructure informatique russes vont croissant. Les renseignements russes remarquent qu'à eux seuls les sites du président, de la Douma (chambre basse du parlement) et du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement) subissent jusqu'à 10 000 attaques par jour. Ces attaques visent principalement à perturber le travail des systèmes informatiques qui y sont reliés.
 


L'Otan veut se renforcer en Europe de l'Est

Les généraux de l'Otan et des USA ont exposé hier leur vision de la crise ukrainienne, du rôle qui y est joué par la Russie et des perspectives des relations avec Moscou dans plusieurs médias occidentaux, écrit mardi 13 mai le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

Le chef du Pentagone Chuck Hagel a déclaré que la Russie et les Etats-Unis n'étaient pas en état de guerre mais qu'ils étaient rivaux dans le dossier Ukraine. Washington pousse ses partenaires de l'Otan à augmenter leur budget de défense.

L'Otan n'exclut pas d'élargir sa présence en Europe de l'Est. "Si besoin, nous sommes prêts à prendre des mesures supplémentaires:  des exercices renforcés, des plans de défense révisés et un déploiement approprié", a déclaré hier Philip Breedlove, commandant des forces de l'Otan en Europe, dans une interview accordée au quotidien allemand Bild.

D'après lui, "à cause des opérations militaires illégales de la Russie, nous ne pouvons plus considérer la sécurité en Europe comme allant de soi". Breedlove a une nouvelle fois exigé que Moscou retire ses troupes des régions frontalières avec l'Ukraine. Plus tôt le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen avait affirmé que la Russie n'avait pas retiré ses unités des frontières ouest, ce à quoi le ministère russe des Affaires étrangères (MAE) avait réagi en suggérant aux "aveugles" de lire le communiqué du président russe Vladimir Poutine.
Mercredi dernier le président avait en effet affirmé que l'armée russe se trouvait "sur les lieux de ses exercices réguliers, les polygones", ce qui est facilement vérifiable avec les moyens de renseignement modernes.

Le ministère russe de la Défense a également appelé l'Otan et le Pentagone à renoncer au "déroutement cynique" de la communauté internationale sur la situation réelle à la frontière ukrainienne. Cependant, le secrétaire à la Défense américain Chuck Hagel a une nouvelle fois annoncé le 11 mai que les forces russes n'avaient pas été éloignées de la frontière. "Elles ne sont pas parties, pour autant que nous puissions en juger", a-t-il déclaré dans une interview accordée à la chaîne américaine NBC.

Quelques jours auparavant, Hagel avait mis en garde les pays européens de l'Otan qu'au vu des éventuelles opérations militaires de la Russie en Ukraine, ils devaient augmenter leur budget de défense. La tournée européenne de la sous-secrétaire d'Etat Victoria Nuland, qui a commencé dimanche dernier, est justement consacrée au lobbying pour l'augmentation du budget militaire des pays de l'Otan. Sa première destination était Bruxelles, où elle a rencontré les représentants de l'Alliance pour évoquer la préparation du sommet de l'organisation et la perspective d'augmenter les dépenses militaires de ses membres.

A Luxembourg, Nuland s'est entretenue avec des représentants du gouvernement, entre autres, concernant l'ordre du jour du Conseil de sécurité des Nations unies dont le Luxembourg est actuellement membre. La sous-secrétaire d'Etat se rendra aujourd'hui à Tallinn pour évoquer les perspectives de coopération américano-estonienne et des problèmes de sécurité régionale dans le contexte de la crise ukrainienne. Mercredi, elle participera à Bratislava à la conférence annuelle sur la sécurité, GLOBSEC, organisée par le gouvernement slovaque. Après quoi, elle se rendra à Londres pour discuter de la préparation du sommet de l'Otan, qui se déroulera au pays de Galles en septembre.

A la veille de son départ en Europe, Nuland avait déclaré que la Maison blanche distinguait "quatre piliers" de la politique américaine dans le règlement de la crise en Ukraine. L'un d'eux: "Nous redoublons d'efforts pour convaincre nos alliés de l'Otan et accordons une aide à d'autres pays périphériques, tels que la Moldavie et la Géorgie".

 


Ukraine: Moscou critique le refus de dialoguer de Kiev

Le refus de Kiev de dialoguer avec le sud-est du pays entrave la désescalade de la tension en Ukraine, a estimé mardi la diplomatie russe à l'issue d'un entretien entre le vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine et le chef de la délégation de l'UE à Moscou Vygaudas Ušackas.

"Côté russe, il a été souligné que le refus des autorités actuelles de Kiev d'engager un dialogue effectif avec les représentants des régions, notamment avec le sud-est de l'Ukraine, constituait un sérieux obstacle sur la voie de la désescalade et de la réconciliation dans le pays", lit-on dans le communiqué.

"Moscou espère que, conformément aux ententes enregistrées le 17 avril dernier à Genève et à la +feuille de route+ préparée par le président en exercice de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) Didier Burkhalter, les partenaires européens et américains useront de leur influence sur les autorités en place à Kiev pour que les questions de l'organisation de l'Etat  et du respect des droits des régions fassent l'objet d'une discussion dans l'immédiat, notamment avant l'élection présidentielle prévue le 25 mai", souligne le ministère russe des Affaires étrangères.

Depuis mars, les grandes villes du sud-est de l'Ukraine, dont Donetsk, Kharkov et Lougansk, connaissent une mobilisation sans précédent des partisans de la fédéralisation du pays qui contestent les nouvelles autorités pro-européennes de Kiev.

L'armée ukrainienne mène depuis la mi-avril une vaste opération contre les partisans de la fédéralisation, impliquant des hélicoptères et des blindés. Il y a des victimes des deux côtés.
 


Ukraine: refus criminel de Kiev de dialoguer avec le peuple (Moscou)

Le refus de Kiev de dialoguer avec son peuple est criminel, a estimé lundi la diplomatie russe, appelant les autorités ukrainiennes de facto à négocier avec les représentants des régions du pays.

"Nous insistons une fois de plus sur la nécessité d'un lancement immédiat d'une large discussion en Ukraine sur l'avenir de l'Etat avec la participation de toutes les forces politiques et de toutes les régions du pays. Une telle discussion s'inscrit parfaitement dans les efforts de la communauté internationale, ce qui a trouvé son expression dans la déclaration de Genève en date du 17 avril dernier et dans la +feuille de route+ proposée par le président suisse Didier Burkhalter, qui préside actuellement l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)", lit-on dans le communiqué.

"Nous attendons des autorités de Kiev des démarches concrètes au lieu de simples déclarations d'intentions. Nous attendons la tenue immédiate de rencontres constructives avec les représentants du sud et de l'est de l'Ukraine qui mènent à la stabilisation de la situation dans le pays. Malheureusement, Kiev fait toujours preuve de refus criminel de dialoguer avec son propre peuple", stipule le document.

89,7% des habitants de la région de Donetsk ont voté le 11 mai lors d'un référendum pour l'indépendance de la république autoproclamée de Donetsk. Le vote s'est déroulé sur fond d'une opération militaire d'envergure lancée par les autorités de Kiev contre les protestataires réclamant une fédéralisation de l'Ukraine.

Un autre référendum s'est tenu dimanche dernier dans la région de Lougansk. 96,2% des votants y ont soutenu l'"acte d'indépendance" de la République populaire de Lougansk.

Selon le Kremlin, "Moscou respecte le choix des habitants des régions de Donetsk et de Lougansk et espère que les résultats des référendums seraient mis en application par des méthodes civilisées, sans violences et par le biais d'un dialogue entre Kiev, Donetsk et Lougansk".

Depuis mars, les grandes villes de l'Est et du Sud de l'Ukraine, dont Donetsk, Kharkov et Lougansk, connaissent une mobilisation sans précédent des partisans de la fédéralisation du pays qui contestent les nouvelles autorités pro-européennes de Kiev.

L'armée ukrainienne mène depuis la mi-avril une vaste opération contre les partisans de la fédéralisation, impliquant des hélicoptères et des blindés.

 


Ukraine: les référendums au menu d'entretiens Poutine-Burkhalter

Les référendums tenus le 11 mai dans l'est de l'Ukraine ont été lundi au centre d'un entretien téléphonique entre le président russe Vladimir Poutine et le président en exercice de l'OSCE Didier Burkhalter, a annoncé le service de presse du Kremlin.

"La discussion a porté sur la situation en Ukraine compte tenu des résultats des référendums tenus dans les régions de Donetsk et de Lougansk. Les deux parties ont jugé important d'intensifier les efforts de l'OSCE visant à régler la crise, notamment en lançant un dialogue direct entre les autorités de Kiev et les représentants du sud-est de l'Ukraine", a indiqué le service de presse de la présidence russe.

M.Burkhalter a proposé lundi de lancer le dialogue national en Ukraine par le biais des tables rondes. L'Ukraine a déjà accepté la proposition de l'OSCE de nommer le diplomate allemand Wolfgang Ischinger en tant que co-modérateur externe des tables rondes. Le co-modérateur ukrainien du dialogue reste à désigner.

Les régions ukrainiennes de Donetsk et de Lougansk ont proclamé lundi leur indépendance à l'égard de l'Ukraine suite à des référendums du 11 mai. 89,7% des votants ont soutenu dimanche l'indépendance de la République populaire de Donetsk et 96,2% des personnes ont voté pour l'indépendance de la République populaire de Lougansk. Le taux de participation a été respectivement de 75% à Donetsk et de 81% à Lougansk.

L'Occident a refusé de reconnaître les résultats des référendums du 11 mai. Moscou a déclaré "respecter le choix des régions" ukrainiennes.
 


Ukraine: la "république de Donetsk" lance une opération antiterroriste

La république populaire de Donetsk (est de l'Ukraine), lance une opération antiterroriste, a annoncé lundi le commandant des forces armées de la république autoproclamée, Igor Strelkov.

"Je lance une opération antiterroriste sur le territoire de la république populaire de Donetsk", a indiqué le commandant Strelkov.

"Tous les combattants des groupes néonazis (Garde nationale, Pravy sektor (Secteur droit), Bataillon de Liachko et autres) doivent être arrêtés dans le cadre de l'opération antiterroriste", a-t-il déclaré.

M.Strelkov a pris le commandement de toutes les unités militaires ukrainiennes déployées dans la région, des forces de sécurité, des gardes-frontières, des douanes et du parquet locaux.

"A partir d'aujourd'hui, tous les soldats et officiers des forces armées, des troupes de l'Intérieur, du Conseil de la sécurité nationale et de défense (SBU), de la police et d'autres unités militaires ukrainiennes sont considérés comme se trouvant illégalement dans la République populaire de Donetsk. Ils ont 48 heures pour prêter serment à la République populaire de Donetsk ou quitter son territoire", a ajouté M.Strelkov.

La République populaire de Donetsk s'est proclamée lundi Etat souverain et a souhaité adhérer à la Fédération de Russie suite au référendum du 11 mai où 89,7% des habitants de la région ont voté pour l'indépendance vis-à-vis de l'Ukraine.

Le vote s'est déroulé sur fond d'opération militaire d'envergure lancée par les autorités de Kiev contre les protestataires réclamant une fédéralisation de l'Ukraine.
 


Un métropolite russe refoulé à la frontière ukrainienne: l'Eglise proteste

L'Eglise orthodoxe russe proteste contre la décision de l'Ukraine d'interdire au métropolite Hilarion de Volokolamsk d'entrer dans le pays, a déclaré lundi le Patriarcat de Moscou dans un communiqué.

"Nous sommes perplexes et déplorons profondément la décision que les autorités ukrainiennes ont prise alors que le peuple ukrainien fait face à de lourdes épreuves et que l'Eglise orthodoxe russe œuvre pour la paix et réconciliation dans le pays, pour le dialogue entre les parties en conflit et l'arrêt des violences", a indiqué le Patriarcat.

Le métropolite Hilarion, président du département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, n'a pas pu passer le 9 mai dernier le contrôle des passeports à l'aéroport de Dniepropetrovsk, dans le sud-est de l'Ukraine. Il s'est vu interdire l'entrée en Ukraine après plusieurs heures d'attente.

Mgr Hilarion avait l'intention d'assister aux solennités consacrées au 75e anniversaire du métropolite Irénée de Dniepropetrovsk et de Pavlograd. Après avoir reçu un avis d'interdiction d'entrée, le métropolite russe a donné lecture dans les locaux de l'aéroport du message de félicitations que le patriarche Cyrille adressait au Mgr Irénée et lui a remis une décoration ecclésiastique.
 


Mistral: un possible déploiement en Crimée torpillerait le contrat (expert)

La déclaration selon laquelle un des deux porte-hélicoptères de type Mistral destinés à la Russie pourrait être déployé en Crimée est incorrecte et pourrait faire échouer le contrat avec la France, estime Igor Korotchenko, rédacteur en chef de la revue russe Défense Nationale.

"Affirmer que l'un des BPC de classe Mistral pourrait être rattaché à la Flotte de la mer Noire pour être déployé à Sébastopol risque de pousser la France à annuler le contrat, vu la vive réaction de l'Occident au rattachement de la Crimée à la Russie. Dans ce cas, aucun des deux navires ne sera livré à la Russie", a indiqué l'expert à RIA Novosti.

Le commandant en chef  de la Flotte de la mer Noire, l'amiral Alexandre Vitko, a auparavant déclaré que les deux bâtiments de projection et de commandement en construction à Saint-Nazaire pour la Russie pourraient être utilisés en mer Noire.

Cette affirmation a été réfutée par l'Etat-major général des forces armées russes. Un porte-parole de l'Etat-major a fait savoir à RIA Novosti que les plans d'utilisation de ces bâtiments n'ont pas changé: ils seront rattachés à la Flotte du Pacifique.La Russie et la France ont signé en 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros pour la construction de deux BPC pour la Marine russe.

Le premier - le Vladivostok - a été mis à l'eau en octobre dernier à Saint-Nazaire. Ce navire sera livré à la Marine nationale russe en 2014. Le second BPC - le Sébastopol - sera admis au service actif dans les forces navales russes en 2015.
 



Le gouvernement kirghiz a approuvé hier la feuille de route pour son adhésion du pays à l'Union douanière Russie – Biélorussie - Kazakstan, écrit mardi le quotidien Kommersant.

Ce programme préparé par la Commission économique eurasiatique impose à la république d'engager des modifications d'infrastructure, de moderniser les postes de contrôle frontaliers et de sophistiquer les laboratoires de contrôle qualité des produits. Les experts estiment que ces tâches sont dictées par la nature de l'économie kirghize, un pays de transit qui vit principalement grâce aux réexportations de produits chinois de l'industrie légère.

La décision d'adhérer à l'Union douanière avait été prise par le Kirghizstan en avril 2011.

En octobre de la même année la direction de l'Union douanière avait soutenu cette initiative.

La préparation de la feuille de route, qui décrit le déroulement précis de cette procédure, a été longue. Le document a finalement été rédigé par les experts de la Commission économique eurasiatique avant son adoption par le gouvernement kirghiz hier. Il devra maintenant être approuvé par le Conseil économique eurasiatique suprême au niveau des chefs d'Etat de l'Union.

Comme l'a annoncé hier le ministre kirghiz de l'Economie Temir Sariev, ce plan compte 182 points, qui engagent notamment la république à lancer des modifications d'infrastructure, à moderniser les postes de contrôle frontaliers et à sophistiquer les laboratoires de contrôle qualité des produits. Les pays de l'Union douanière, pour leur part, devront élaborer un mécanisme de répartition des taxes douanières sur l'importation entre les membres, et supprimer le contrôle douanier à la frontière séparant le Kirghizstan du Kazakhstan. Plus de 90 amendements à la législation sont prévus. D'après Temir Sariev, la république bénéficiera de privilèges qui seront fixés par le Traité d'adhésion à l'Union douanière.

Cette accélération vers l'Union douanière ne réjouit pas l'opposition kirghize – le mouvement national d'opposition exige d'organiser un référendum à ce sujet et une manifestation a été organisée le 5 mai à Bichkek par des partis d'opposition Réforme et Alliance démocratique. Selon l'un des leaders de l'opposition, Kouvanytchbek Kadyrov, le gouvernement kirghiz n'a pas de position concernant l'Union douanière: "Nous ministres n'ont même pas réussi à préparer le programme d'adhésion". Le gouvernement estime que ces remarques sont infondées.

"Nous avons minutieusement pesé les pour et les contre du partenariat avec l'Union douanière. L'adoption d'une feuille de route ne signifie pas encore une adhésion automatique, mais attendre trop pour lancer cette procédure pourrait entraîner des pertes pour l'économie nationale", a déclaré Temir Sariev.

Le fait que le pays soit essentiellement une zone de transit et l'insuffisant développement du système de gestion administrative feront partie des problèmes majeurs de l'adhésion du Kirghizstan à l'Union douanière. Selon les experts locaux, le gouvernement kirghiz compte bénéficier d'environ 200 millions de dollars pour moderniser les plus grands marchés de gros en Asie centrale, Dordoï et Kara-Suu. Ces marchés, qui représentent des échanges commerciaux de 5 milliards de dollars par an, sont l'un des principaux canaux de fournitures de marchandises chinoises d'industrie légère dans toute l'Asie centrale. Enfin, l'Union douanière a commencé à adopter des restrictions sur la réexportation des produits chinois par les pays non membres de l'Union, ce qui a entraîné une baisse des échanges commerciaux de 30% sur ces marchés créateurs d'emploi et source de revenus pour le sud du Kirghizstan, région qui a des relations tendues avec le nord et a été, à plusieurs reprises, un foyer de protestations. La modernisation de ces plateformes marchandes, selon le Kirghizstan, impliquerait la construction d'entreprises pour la transformation des matières premières chinoises et nationales.

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