Ukraine. Ukraine/est: l'assaut général fixé au 2 mai (source)

Ria Novosti Jeudi le 01 Mai 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un assaut général des postes de contrôle et bâtiments occupés par les protestataires dans le sud-est de l'Ukraine aura lieu le 2 mai, a fait savoir à RIA Novosti une source au sein de l'état-major interarmées ukrainien.

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Selon la source, la gestion de l'opération a été transmise du ministre de l'Intérieur par intérim Arsen Avakov au chef du Service de sécurité ukrainien SBU Valentin Nalivaïtchenko en raison de l'échec de sa première étape.

"Conscient qu'il est inutile d'employer des unités de l'armée régulière dans les régions de Lougansk et de Donetsk, Nalivaïtchenko, après des consultations avec Dmitri Iaroch, a organisé la formation de bataillons spéciaux du Secteur droit (organisation ultranationaliste, ndlr) en vue de lancer un assaut général contre les sites contrôlés par les séparatistes, notamment dans la région de Lougansk", a indiqué l'interlocuteur de l'agence

Toujours d'après la source, le chef du SBU a reçu l'ordre de rétablir le contrôle de la région de Lougansk dans un délai de 24 heures "coûte que coûte".

Depuis mars, les grandes villes de l'Est et du Sud de l'Ukraine, dont Donetsk, Kharkov et Lougansk, connaissent une mobilisation sans précédent des partisans de la fédéralisation du pays qui contestent les nouvelles autorités pro-européennes de Kiev et réclament des référendums sur le statut politique de leurs régions.

Les protestataires ont pris sous leur contrôle des bâtiments administratifs dans plusieurs villes de la région. Le 15 avril, les autorités de Kiev a lancé une opération dite antiterroriste contre les manifestants impliquant des unités de l'armée régulière.

Mercredi, le président ukrainien par intérim Alexandre Tourtchinov a reconnu que les forces de l'ordre n'arrivaient pas à prendre sous leur contrôle la situation dans les régions de Lougansk et de Donetsk.
 


Ukraine: un groupe extrémiste démantelé à Kharkov (sécurité)

Le Service de sécurité de l'Ukraine (SBU) a démantelé, dans la région de Kharkov (est), un groupe extrémiste qui préparait des provocations pour les festivités du mois de mai, rapporte jeudi le service de presse du SBU.

"Des membres du groupe envisageaient notamment d'organiser des explosions lors des célébrations du Jour de la Victoire (le 9 mai)", lit-on dans un communiqué diffusé par le SBU.

Dans le cadre d'une enquête ouverte pour "actes visant à renverser le système constitutionnel ou à s'emparer du pouvoir par la force", les autorités ont interpellé le chef du file de l'organisation pro-russe Velikaïa Rus' (La Grande Russie) Iouri Apoukhtine.

Depuis mars, les grandes villes de l'Est et du Sud de l'Ukraine, dont Donetsk, Kharkov et Lougansk, connaissent une mobilisation sans précédent des partisans de la fédéralisation du pays qui contestent les nouvelles autorités pro-européennes de Kiev et réclament des référendums sur le statut politique de leurs régions.

Les protestataires ont pris sous leur contrôle des bâtiments administratifs dans plusieurs villes de la région. Le 15 avril dernier, les autorités de Kiev a lancé une opération dite antiterroriste contre les manifestants impliquant des unités de l'armée régulière.

Le 17 avril, les représentants de la Russie, des Etats-Unis, de l'Union européenne et de l'Ukraine ont adopté à Genève un document sur la crise ukrainienne, appelant les belligérants à renoncer à la violence, à l'extrémisme et à la provocation, à désarmer les groupuscules clandestins, à libérer les bâtiments occupés illégitimement et à entamer un dialogue national sur la réforme constitutionnelle.
 


Ukraine/observateurs retenus: Merkel demande l'aide de Poutine

La chancelière allemande Angela Merkel a invité le président russe Vladimir Poutine à contribuer à la libération des observateurs européens retenus dans le sud-est Ukraine, rapporte jeudi le service de presse présidentiel.

"Mme Merkel a demandé à M.Poutine d'apporter une assistance en vue de libérer les observateurs militaires en provenance de plusieurs pays européens, dont l'Allemagne, retenus dans le sud-est de l'Ukraine", lit-on dans un communiqué du Kremlin diffusé à l'issue d'un entretien téléphonique entre les deux dirigeants.

Pour sa part, le numéro un russe a estimé nécessaire de "retirer les forces armées des régions sud-est de l'Ukraine" et de lancer "un vaste dialogue national dans le cadre d'une réforme constitutionnelle impliquant l'ensemble des régions et des forces politiques du pays".

La semaine dernière, les partisans de la fédéralisation de l'Ukraine dans la ville de Slaviansk ont interpellé un groupe d'experts de l'OSCE déployé dans la région de Donetsk pour contrôler l'application de l'accord adopté le 17 avril dernier à Genève sur les mesures de "désescalade" en Ukraine.

Le "maire populaire" de Slaviansk Viatcheslav Ponomarev a par la suite indiqué que les représentants de l'OSCE étaient accompagnés d'un groupe d'officiers de l'Etat-major général d'Ukraine.

Le ministère ukrainien de l'Intérieur annonce de son côté que des négociations sont en cours en vue d'obtenir la libération des observateurs européens.

Les représentants de la Russie, des Etats-Unis, de l'Union européenne et de l'Ukraine ont adopté le 17 avril dernier à Genève un document sur la crise ukrainienne, appelant les belligérants à renoncer à la violence, à l'extrémisme et à la provocation, à désarmer les groupuscules clandestins, à libérer les bâtiments occupés illégitimement et à entamer un dialogue national sur la réforme constitutionnelle.
 


Ukraine: l'attaché militaire russe déclaré persona non grata

L'Ukraine a arrêté et déclaré persona non grata l'attaché militaire russe à Kiev, a annoncé le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué.

"L'attaché militaire de l'ambassade russe en Ukraine est déclaré persona non grata suite à des agissements incompatibles avec son statut diplomatique", a indiqué le ministère.

Le diplomate, dont le nom n'est pas indiqué, a été arrêté mercredi en flagrant délit par le Service de sécurité ukrainien SBU, rapporte le ministère sans plus de précisions.

Toujours selon le communiqué, l'intéressé doit quitter le territoire ukrainien "dans les plus brefs délais".

Les relations entre Kiev et Moscou se sont fortement dégradées suite au renversement du président ukrainien Viktor Ianoukovitch et à l'adhésion de la péninsule ukrainienne de Crimée à la Fédération de Russie, considérée comme une annexion par les nouvelles autorités de Kiev.

Depuis mi-mars, les grandes villes de l'Est et du Sud de l'Ukraine, dont Donetsk, Kharkov et Lougansk, connaissent une mobilisation sans précédent des partisans de la fédéralisation du pays qui contestent les nouvelles autorités pro-européennes de Kiev et réclament des référendums sur le statut politique de leurs régions.

Les protestataires ont pris sous leur contrôle des bâtiments administratifs dans plusieurs villes de la région. Kiev accuse Moscou de soutenir les protestations dans le sud-est du pays et de chercher à saper l'élection présidentielle prévue en Ukraine le 25 mai prochain ainsi qu'à destituer son gouvernement pro-européen.
 


Adhésion de la Crimée: Kiev portera plainte à La Haye

Kiev se prépare à contester l'adhésion de la péninsule de Crimée à la Russie auprès de la Cour pénale internationale de La Haye, a annoncé le candidat au poste de président ukrainien Piotr Porochenko cité par l'agence de presse locale UNN.

"Une plainte destinée à la Cour pénale internationale est en cours de préparation", a fait savoir M.Porochenko.

Selon lui, des spécialistes européens et américains "aident les Ukrainiens à préparer une plainte sérieuse pour poursuivre la Russie en justice".

Les autorités de Kiev ont également l'intention de saisir la Chambre de commerce de Stockholm, a fait savoir M.Porochenko, considéré par plusieurs analystes comme le favori de la course à la présidentielle.

Le 16 mars dernier, lors d'un référendum consécutif au renversement du président Viktor Ianoukovitch, près de 97% des habitants de la république autonome ukrainienne de Crimée ont voté pour le rattachement de leur région à la Fédération de Russie.

L'adhésion de la presqu'île à la Russie a été officialisée à Moscou le 18 mars. Les nouvelles autorités ukrainiennes, soutenues par l'Occident, ne reconnaissent pas la légitimité du référendum criméen et dénoncent son rattachement à la Russie comme une annexion.

Selon le ministre ukrainien de la Justice par intérim Pavel Petrenko, le préjudice causé par la perte de la Crimée atteint 950 milliards de hrivnias, soit 60,5 milliards d'euros.

Lundi 28 avril, le chef de l'Etat ukrainien par intérim Alexandre Tourtchinov a signé une loi qualifiant la péninsule de Crimée et la ville de Sébastopol de territoires ukrainiens "provisoirement occupés".
 


Ukraine: le FMI approuve un plan d'aide de 17 mds USD

Le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé mercredi soir un plan d'aide en faveur de l'Ukraine d'un montant de 17 milliards de dollars, rapporte le Fonds dans un communiqué.

La première tranche de 3,19 mds USD sera versée immédiatement, selon le document. Les tranches ultérieures ne seront toutefois débloquées que par étapes et à la condition que Kiev applique un programme de rigueur budgétaire drastique.

"Le programme économique des autorités appuyé par le FMI vise à rétablir la stabilité macroéconomique, à renforcer la gouvernance et la transparence économiques, et à rendre possible une croissance économique solide et durable, tout en protégeant les populations les plus vulnérables", lit-on dans le communiqué du Fonds.

Parmi les conditions imposées à Kiev figurent un régime de change souple, une augmentation des tarifs communaux, une réforme du système de retraite et une réduction des dépenses budgétaires. Il s'agit d'un troisième plan d'aide accordé par l'institution à l'Ukraine depuis 2008.

Le Fonds souligne également que la mise en œuvre de ce programme "est exposée à des risques considérables".

"En particulier, une nouvelle escalade des tensions avec la Russie et les troubles dans l'Est du pays présentent un risque substantiel pour les perspectives économiques", indique le FMI.

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev, la Rada ayant démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions à l'issue de plusieurs semaines de contestation populaire sanglante. Les nouvelles autorités ukrainiennes ont par la suite annoncé que l'économie du pays était en péril et que les caisses de l'Etat étaient complétement vides.

Fin mars, la Rada suprême (parlement monocaméral ukrainien) a approuvé une série de mesures destinées à prévenir une "catastrophe économique" dans le pays.

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