Ukraine. Ukraine: Porochenko annonce la présence d'un "plan B"

Ria Novosti Dimanche le 22 Juin 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le président ukrainien Piotr Porochenko a annoncé avoir un "plan B détaillé" pour le cas où son plan de paix A, présenté vendredi, ne réussissait pas, annoncent dimanche les médias ukrainiens.

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"Le scénario visant à rétablir la paix, notre plan A, est le scénario principal. Mais tous ceux qui comptent se servir de négociations de paix uniquement pour tergiverser, pour regrouper leurs troupes, doivent savoir que nous disposons d'un plan B détaillé. Je n'en parlerai pas actuellement, car je suis persuadé que notre plan de paix réussira", a déclaré le président ukrainien.

Vendredi soir, le président ukrainien a ordonné à toutes les unités militaires participant à l'opération spéciale dans l'est du pays de cesser le feu pendant une semaine, jusqu'au 27 juin. Il a également présenté son plan visant à régler la situation dans les zones du conflit. Ce document en 15 points prévoit des garanties de sécurité pour tous les participants aux négociations. Il s'agit en premier lieu de l'amnistie pour ceux qui accepteront de déposer les armes et qui n'ont pas commis de crimes graves, ainsi que la libération des otages.

Toutefois, les forces d'autodéfense ne croient pas aux promesses du président Porochenko et se préparent à de nouveaux combats.
 


Ukraine: Poutine appelle à un dialogue substantiel

Il est important que le cessez-le-feu d'une semaine, proclamé en Ukraine par son président Porochenko, permette de lancer un dialogue substantiel entre toutes les parties qui s'affrontent dans l'est du pays, a déclaré dimanche le président russe Vladimir Poutine.

"Il est important que le cesser-le-feu permette de lancer un dialogue entre toutes les parties qui s'affrontent, afin de trouver un compromis acceptable pour tous, pour que les habitants du sud-est de l'Ukraine se sentent faire une partie inaliénable du pays et jouissant de tous les droits des citoyens ukrainiens dont ceux garantis par la Constitution", a indiqué le chef de l'Etat russe.

Il a ajouté que les parties devaient lancer un dialogue concret et substantiel.

"C'est la base de la réussie. Malheureusement, ce que nous sommes en train de fixer à l'aide de moyens de contrôle objectifs, montre que les combats ne cessent pas. Cette nuit, nous avons observé  une activité assez intense de l'artillerie ukrainienne. Je ne peux pas dire de quelle  partie il s'agit, mais c'est un fait et il faut obliger toutes les parties à cesser tous les combats", a souligné le président.
 


Ukraine: 15 gardes-frontières ukrainiens décident de rester en Russie

15 sur les 80 gardes-frontières ukrainiens qui s'étaient réfugiés samedi sur le territoire russe, ont décidé de rester en Russie, a annoncé dimanche à RIA Novosti une source au sein des forces de l'ordre de la région de Rostov-sur-le-Don.

"15 gardes-frontières ukrainiens faisant partie de ceux qui s'étaient réfugiés sur le territoire russe durant ces 24 heures, refusent retourner en Ukraine et demandent de leur octroyer l'asile en Russie", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

Selon lui, les gardes-frontières expliquent leur décision par la peur de représailles de la part des nationalistes du Pravy sektor (Secteur droit).

Dans la nuit de samedi à dimanche, près de 80 gardes-frontières ukrainiens ont traversé la frontière avec la Russie pour ne pas participer à un combat engagé entre l'armée ukrainienne et les insurgés.
 


Russie: la république d'Adyguée accueille des réfugiés ukrainiens


La république russe d'Adyguée (sud)  a accueilli près de 150 réfugiés ukrainiens qui avaient quitté le zone de combats dans le sud-est de l'Ukraine, a annoncé dimanche le service de presse du chef de la république dans un communiqué.

"Dans la nuit de samedi à dimanche, quatre bus ont acheminé en Adyguée 147 citoyens ukrainiens. Il s'agit essentiellement d'habitants de la région de Lougansk qui se sont retrouvés au centre des combats", indique le communiqué.

"Les réfugiés ont été installés dans une maison de repos Anastassia située dans la région de Maïkop", ajoute le communiqué.

Depuis juin, le nombre de réfugiés ukrainiens ne cesse d'augmenter suite à l'aggravation de la situation dans le sud-est de l'Ukraine. Chaque jour, près de 10.000 personnes franchissent la frontière entre les deux pays. Une partie d'entre elles s'installe dans la région de Rostov frontalière de l'Ukraine, le reste se rend dans d'autres régions de la Russie.
 


Ukraine: la désescalade est impossible sans l'arrêt des combats (Moscou)

La désescalade de la situation en Ukraine n'est pas possible en l'absence de l'arrêt total des combats, du cessez-le-feu global et du lancement de négociations directes, a déclaré dimanche le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans un entretien téléphonique avec son homologue américain John Kerry.

"Sans l'arrêt total des combats et l'établissement du cessez-le-feu permanent et non plus temporaire, et, ce qui est essentiel, sans le début de négociations entre les autorités ukrainiennes et ceux qui contrôlent réellement la situation dans le sud-est de l'Ukraine, il est impossible d'obtenir la désescalade de la crise intérieure aigüe en Ukraine", a indique le chef de la diplomatie russe.

Kiev devrait "cesser de lancer des ultimatums et devrait entamer un dialogue d'égal à égal avec les représentants de Donetsk et de Lougansk afin de trouver un vrai règlement", a souligné le ministre.

Par ailleurs, les ministres ont convenu de continuer de poursuivre leurs contacts dans le cadre des efforts internationaux visant à faire cesser la violence dans le sud-est de l'Ukraine, basés sur la déclaration de Genève du 17 avril 2014.
 


Poutine soutient le plan de paix de Porochenko (Kremlin)

Le président russe Vladimir Poutine soutient la décision de son homologue ukrainien Piotr Porochenko de suspendre les hostilités dans le sud-est de l’Ukraine, ainsi que son intention de déployer des démarches afin de trouver une solution pacifique au conflit dans ce pays, a annoncé samedi un communiqué du Kremlin.
 
M. Poutine "appelle les parties en conflit à cesser les hostilités et à se mettre à la table de négociationsʺ, lit-on en substance dans le communiqué.
 
Le chef de  l’Etat russe estime toutefois que le plan de paix formulé par M. Porochenko ʺne sera ni viable ni réaliste sans démarches pratiques visant à lancer le processus de négociationsʺ, souligne le document.
 


Russie: 17 nouveaux centres d'accueil pour les réfugiés ukrainiens

Dix-sept nouveaux centres d'accueil ont été aménagés en Russie pour les réfugiés fuyant les hostilités qui font rage dans le sud-est de l'Ukraine, a annoncé samedi à RIA Novosti une source au sein des forces de l'ordre russes.

 "11.100 personnes, dont 5.400 enfants sont actuellement logés dans près de 220 centres d'accueil", a déclaré la source.

Depuis juin, le nombre de réfugiés ukrainiens ne cesse d'augmenter suite à l'aggravation de la situation dans le sud-est de l'Ukraine. Chaque jour, près de 10.000 personnes franchissent la frontière entre les deux pays. Une partie d'entre elles s'installe dans la région de Rostov frontalière de l'Ukraine, le reste se rend dans d'autres régions de la Russie.

Selon l'interlocuteur de l'agence, trois autres centres d'accueil pour 1.500 personnes seront bientôt déployés: l'un dans la région de Rostov et les deux autres en Crimée. Les autorités russes envisagent de fournir 38 tonnes d'aide humanitaire aux réfugiés ukrainiens accueillis sur la péninsule.
 


Russie: plus de 65.000 militaires concernés par une inspection surprise

Plus de 65.000 officiers et soldats et près de 5.500 unités d'armements et de matériel de guerre seront concernés par l'inspection surprise des troupes de la Région militaire centrale décidée par le président et commandant en chef des forces armées russes Vladimir Poutine, a annoncé samedi le chef de l'Etat-major général, Valeri Guerassimov.

"L'inspection portera sur plus de 65.000 militaires, près de 5.500 unités d'armements et de matériel de guerre, plus de 180 avions et environ 60 hélicoptères", a déclaré le général Guerassimov.

L'inspection aura pour objectif de vérifier la disponibilité opérationnelle des unités déployées dans la Région militaire centrale. Conformément à l'ordre donné par le président, les troupes concernées ont été mises samedi en état d'alerte numéro un.

Selon M. Guerassimov, le programme des manœuvres comprend des tirs d'entraînement destinés à tester le niveau de préparation des unités d'artillerie, des exercices aériens et des missions de parachutage.

L'inspection prendra fin le 28 juin.
 


Ukraine: le succès du plan de paix dépend de l'Occident (Moscou)

Le succès du plan de paix proposé vendredi soir par le président ukrainien Piotr Porochenko dépend, entre autres, des parrains occidentaux de Kiev, a indiqué samedi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov en visite en Arabie saoudite.

"Tout le monde regardera les parrains occidentaux des autorités de Kiev qui assument la responsabilité aussi bien du coup d'Etat que de la préparation de l'élection présidentielle en Ukraine. Désormais, cette responsabilité doit visiblement se traduire par des démarches concrets qui remettront la situation dans la filière de la Déclaration de Genève du 17 avril et qui permettront de lancer immédiatement un dialogue d'égal à égal sur la réforme constitutionnelle et, en général, sur le règlement de la crise", a déclaré M. Lavrov. Il a précisé qu'il s'agissait d'un dialogue englobant toutes les régions et les forces politiques du pays.  

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril dernier une opération militaire d'envergure visant à réprimer la révolte populaire qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au renversement du régime du président Ianoukovitch le 22 février. La Russie qualifie cette opération de "punitive" et appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin immédiatement.

Vendredi soir, le président ukrainien a ordonné à toutes les unités militaires participant à l'opération spéciale dans l'est du pays de cesser le feu pendant une semaine, jusqu'au 27 juin. Il a également présenté son plan visant à régler la situation dans les zones du conflit. Ce document en 15 points prévoit des garanties de sécurité pour différents acteurs.
 


Plan Porochenko: Moscou constate une intensification de l'opération militaire

Moscou se déclare préoccupé par le fait que l'opération militaire menée par Kiev dans l'est de l'Ukraine s'est sensiblement intensifiée après la publication du "plan de paix" formulé par le président ukrainien Piotr Porochenko, a indiqué samedi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov en visite en Arabie saoudite.

"Ce qui inquiète le plus, c'est que parallèlement à la présentation du plan de paix, on voit s'intensifier l'opération militaire qualifiée de contreterroriste", a affirmé M. Lavrov.

Le ministre a fait remarquer à cette occasion que le territoire russe avait également été pilonné.

Ces tirs "ont occasionné des destructions et fait des blessés du côté russe", a constaté M. Lavrov.

Le cessez-le-feu d'une semaine décrété par Piotr Porochenko serait vivement condamné par un autre milliardaire ukrainien, le gouverneur de Dniepropetrovsk Igor Kolomoïski. Selon une source au sein du Service de sécurité nationale de l'Ukraine, M. Kolomoïski a ouvertement déclaré au président qu'il "ne se soumettrait jamais à ses ordres" et que son armée privée "finirait par écraser les séparatistes".
 


Le plan de Porochenko contraire à la Déclaration de Genève (Lavrov)

Le plan de paix proposé par le président ukrainien Piotr Porochenko ne prévoit pas de négociations, ce qui constitue un écart par rapport à la Déclaration de Genève du 17 avril, a indiqué samedi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov en visite en Arabie saoudite.

"Ce plan ne prévoit pas l'essentiel: les négociations. Et ceci constitue un écart fondamental par rapport à la Déclaration de Genève du 17 avril soutenue - tout au moins en paroles - par nos partenaires occidentaux et par les autorités ukrainiennes qui ont apposé leur signature au bas de ce document. La Déclaration spécifie qu'en plus de l'arrêt des actes de violence et d'extrémisme, il est aussi indispensable de lancer immédiatement un dialogue inclusif et englobant toutes les régions et toutes les forces politiques afin de permettre la recherche d'une entente sur la réforme constitutionnelle", a déclaré le chef de la diplomatie russe.

Le 17 avril, l'Ukraine, la Russie, les Etats-Unis et l'UE ont tenu à Genève des négociations en vue de trouver une solution à la crise ukrainienne. Les négociateurs ont défini une série de mesures visant à apaiser les tensions. Il s'agit notamment de désarmer les groupes paramilitaires illégaux, de libérer les bâtiments illégalement occupés et de lancer un dialogue national sur la réforme constitutionnelle.
 


Ukraine: l'OSCE appelle les belligérants à respecter le cessez-le-feu

Le président de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) Didier Burkhalter a salué la décision du président ukrainien Piotr Porochenko de décréter un cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine et a appelé les parties en conflit à soutenir cette décision afin de préparer le terrain pour la réalisation du plan de règlement de la crise.

"Le cessez-le-feu d'une semaine fournit une occasion importante pour ouvrir la voie à une désescalade durable dans l'est du pays. Il y a tout lieu d'espérer qu'il ouvrira une fenêtre d'opportunité permettant d'engager un dialogue et de mettre en œuvre le plan de paix de Piotr Porochenko", lit-on dans un communiqué de l'OSCE qui cite M. Burkhalter.

Le communiqué souligne également que l'OSCE est prête à aider le dirigeant ukrainien à mettre son plan en exécution.

Vendredi soir, le président ukrainien a ordonné à toutes les unités militaires participant à l'opération spéciale dans l'est du pays de cesser le feu pendant une semaine, jusqu'au 27 juin. Il a également présenté son plan visant à régler la situation dans les zones du conflit. Ce document en 15 points prévoit des garanties de sécurité pour tous les participants aux négociations. Il s'agit en premier lieu de l'amnistie pour ceux qui accepteront de déposer les armes et qui n'ont pas commis de crimes graves, ainsi que la libération des otages.
 


Ukraine: un car transportant des enfants attaqué à la frontière

Un car transportant des enfants a été attaqué vendredi soir sur le territoire ukrainien au moment où il allait franchir la frontière pour entrer en Russie a annoncé samedi le délégué du président russe aux droits de l'enfant, Pavel Astakhov.

"Un car transportant des enfants a été attaqué alors qu'il franchissait la frontière russo-ukrainienne. Le chauffeur a réussi à échapper aux tirs", a affirmé M. Astakhov, précisant que 36 enfants se trouvaient à bord du car.

Le délégué aux droits de l'enfant a également déclaré avoir signalé cet incident au président du Comité d'enquête de Russie.

M. Astakhov a en outre indiqué qu'il connaissait cinq cas d'assassinat d'enfants dans le sud-est de l'Ukraine où les autorités de Kiev effectuent depuis mi-avril une opération militaire d'envergure en vue de mater la révolte ayant éclaté suite au coup d'Etat du 22 février. Cette opération a déjà fait de nombreuses victimes parmi les civils.

Moscou appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin immédiatement.
 


Ukraine: le milliardaire Kolomoïski hostile au cessez-le-feu

Le milliardaire et gouverneur de Dniepropetrovsk Igor Kolomoïski est vivement hostile à l'idée de suspendre l'opération punitive dans le sud-est de l'Ukraine et d'engager un dialogue avec les insurgés, a annoncé vendredi une source au sein du Conseil de sécurité nationale de l'Ukraine.

"Lors d'un voyage d'affaires de Piotr Porochenko dans la région de Donetsk, Igor Kolomoïski a dit ouvertement au président qu'il ne se soumettrait jamais à ses ordres et que son armée finirait par écraser les séparatistes", a déclaré la source qui a requis l'anonymat.

Lors de son récent voyage au Donbass, le président ukrainien Piotr Porochenko a présenté son plan de règlement de la situation dans l'est du pays. Ce document en 15 points prévoit des garanties de sécurité pour tous les participants aux négociations. Il s'agit en premier lieu de l'amnistie pour ceux qui accepteront de déposer les armes et qui n'ont pas commis de crimes graves, ainsi que la libération des otages.
 


Ukraine: plusieurs milliers de militaires russes à la frontière (Otan)

L'Otan constate que plusieurs milliers de soldats russes sont déployés le long de la frontière avec l'Ukraine, a déclaré jeudi à Londres le secrétaire général de l'Alliance Anders Fogh Rasmussen.

"Je peux confirmer que nous constatons un renforcement des unités russes le long de la frontière ukrainienne – il s'agit des milliers de militaires. Nous visualisons des manœuvres militaires à la frontière. Je m'abstiendrai toutefois de préciser le type exact de ces forces", a indiqué M.Rasmussen.

Le Service douanier d'Ukraine a antérieurement annoncé que des troupes russes se concentraient dans la zone frontalière. La partie russe ne s'est toujours pas prononcée sur le sujet.
 


Ukraine: l'Occident freine l'adoption de la résolution russe (Moscou)
 

L'Occident freine le travail sur le projet de résolution russe consacrée à l'Ukraine au Conseil de sécurité de l'Onu, a indiqué jeudi le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch.

"Nous sommes perplexes suite au fait que plusieurs membres occidentaux du Conseil de sécurité ne cessent de rechercher des prétextes pour entraver au maximum le travail sur le projet russe qui offre une possibilité réelle de lancer le processus de règlement de la crise en Ukraine par des moyens politiques à travers un large dialogue national et une réforme constitutionnelle nécessaire de longue date", a déclaré M.Loukachevitch.

"Aussi, exhortons-nous les membres du Conseil de sécurité à soutenir le projet russe, prouvant ainsi leur attachement à un règlement pacifique de la crise en Ukraine", a conclu le diplomate.
 


L'Otan entend poursuivre la coopération avec la Russie (Rasmussen)

L'Otan n'a pas renoncé au projet  élargir la coopération avec Moscou et rappelle que l'adhésion de nouveaux membres au sein de l'Alliance ne vise pas la Russie, a déclaré jeudi à Londres le secrétaire général de l'organisation, Anders Fogh Rasmussen.

"Les événements en Ukraine ont été un signal alarmant. Certes, nous devons augmenter l'aptitude [au combat], réévaluer les menaces, prendre en compte les nouveaux défis et perfectionner notre service de renseignement. Mais les relations que nous avons établies avec la Russie sont uniques. Le Conseil Russie-Otan fonctionne, des sommets conjoints ont été tenus. (…) Nous devons engager la Russie dans le dialogue et dans le partenariat", a souligné M.Rasmussen avant de rappeler que les relations entre la Russie et l'Alliance ont connu leur culmination en 2010.

Il a toutefois souligné que les pays avaient le droit à l'autodétermination et que si un Etat quelconque souhaitait apporter sa contribution à la sécurité européenne, l'Otan ne pouvait pas s'y opposer.

"L'Otan mène une politique de portes ouvertes. Chaque pays peut être invité à rejoindre l'Alliance. L'augmentation du nombre de pays membres de l'Otan n'est pas une mesure visant la Russie. Au contraire, cette démarche est conforme aux intérêts de la Russie", a conclu M.Rasmussen.
 


Accord d'association Ukraine-UE: signature le 27 juin (Porochenko)

Le président ukrainien Piotr Porochenko a annoncé jeudi son intention de signer le volet économique de l'accord d'association avec l'Union européenne le 27 juin, lors du sommet de Bruxelles.

"La double responsabilité (du nouveau ministre des Affaires étrangères du pays) est liée au fait que le 27 juin j'apposerai ma signature, finalisant le processus de signature de l'accord d'association", a fait savoir le président ukrainien, présentant le nouveau chef de la diplomatie du pays à l'équipe ministérielle.

Vendredi 21 mars, l'Ukraine et l'Union européenne ont signé à Bruxelles le volet politique de l'accord d'association.

Le 27 juin, l'UE signera des accords d'association avec la Géorgie et la Moldavie.
 


Le rapport de l'Onu sur l'Ukraine autorise de "tuer selon les règles"

Le rapport de la Direction du Haut commissaire de l'Onu aux droits de l'homme sur la situation en Ukraine choque, il autorise de "tuer selon les règles", a déclaré Mikhaïl Emelianov, premier adjoint du chef de la fraction Russie Juste.

Le rapport en question a été publié le 18 juin et sera examiné dans quelques jours au Conseil de sécurité. Le ministère russe des Affaires étrangères attire l'attention sur l'interprétation unilatérale et politiquement engagée des événements en Ukraine en mai et début juin de cette année, ainsi que sur l'approche sélective des auteurs du document. En particulier, le texte recommande à Kiev de mener l'opération selon les "normes internationales", ce qui peut être considéré comme un geste d'indulgence pour l'escalade du conflit, a souligné le ministère.

"Le passage disant qu'en principe l'opération punitive du gouvernement dans le sud-est – appelons les choses par leur nom – peut être menée, mais qu'il faut simplement respecter les règles et tuer les gens selon les règles, est tout simplement choquant. Les rapports de ce genre sapent la notoriété de l'Onu", a déclaré Mikhaïl Emelianov à RIA Novosti.

"Malheureusement l'Onu n'adopte pas une position objective vis-à-vis de la situation en Ukraine et la direction de l'Onu penche plutôt du côté américain".

"Par conséquent, les organismes et les commissions de l'Onu qui travaillent en Ukraine sont loin d'être toujours objectifs. Ce rapport sur les droits de l'homme donne une appréciation unilatérale de la situation", a déclaré Mikhaïl Emelianov.

Pour sa part, le politologue Viatcheslav Nikonov perçoit la déclaration de l'Onu comme une recommandation aux autorités de Kiev de poursuivre l'opération militaire tout en évitant un grand nombre de victimes.

"L'Onu n'appelle pas à stopper l'opération mais à la mener conformément à certaines normes. Honnêtement, je ne connais aucune norme pour ce qu'ils appellent l'opération antiterroriste. Globalement, le droit international en la matière est relativement souple. Je considère cette déclaration comme une recommandation de l'Onu à l'Ukraine de poursuivre l'opération antiterroriste tout en évitant un grand nombre de victimes", a fait savoir à RIA Novosti Viatcheslav Nikonov.  
 

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