Ukraine. Ukraine: la Russie envoie 2.000 tonnes d'aide humanitaire

Ria Novosti Mardi le 12 Aout 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Une colonne transportant près de 2.000 tonnes de fret humanitaire destiné aux habitants du sud-est de l'Ukraine a quitté dans la nuit de lundi à mardi la ville de Naro-Fominsk, dans la région de Moscou.

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"La colonne acheminera aux habitants de l'est de l'Ukraine près de 2.000 tonnes de fret humanitaire recueilli par les habitants de la capitale russe et de sa région", a annoncé l'administration de la région de Moscou.  

Les 280 camions Kamaz transportent 400 tonnes de céréales, 100 tonnes de sucre, 62 tonnes de nourriture pour enfants, 54 tonnes de médicaments et d'équipements médicaux, 12.000 sacs de couchage et 69 groupes électrogènes portables.

Le convoi en question est envoyé en commun avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
 


La Norvège se joint aux sanctions contre Moscou

La Norvège a décidé de se joindre aux sanctions économiques européennes contre la Russie, a annoncé lundi le ministère norvégien des Affaires étrangères.

"La Norvège adoptera les mêmes mesures restrictives que l'UE le 31 juillet", a indiqué le chef de la diplomatie norvégienne Børge Brende.

La Norvège compte notamment geler les avoirs de plusieurs entités et individus russes et d'interdire les importations de produits de Sébastopol et de Crimée, qui ont adhéré à la Fédération de Russie en mars dernier.

Les Etats-Unis et l'UE ont adopté de nouvelles sanctions économiques contre Moscou à partir du 1er août sur fond de crise en Ukraine.

Le gouvernement russe a publié le 7 août la liste des produits interdits d'importation en provenance des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège, en réponse aux sanctions imposées contre Moscou.
 


Ukraine: 500 mercenaires dont des Lettons tués au Donbass (DNR)

500 mercenaires dont des Lettons ont trouvé la mort lors d'un combat près de la ville ukrainienne d'Ilovaïsk, à 35 km de Donetsk (est), a annoncé lundi Tatiana Dvoriadkina, coprésidente de la république populaire autoproclamée de Donetsk (DNR).

"Rien que lundi, 500 mercenaires du bataillon Azov de la Garde nationale d'Ukraine ont été tués près d'Ilovaïsk. Malheureusement, nous avons reçu des informations confirmant qu'il y avait des Lettons parmi les mercenaires", a indiqué Mme Dvoriadkina à la radio lettone Baltkom.

Selon elle, les forces d'autodéfense populaire ont des documents et vidéos attestant la participation de Lettons à l'opération spéciale ukrainienne dans le sud-est du pays.

Le ministère letton des Affaires étrangères a déclaré qu'il allait vérifier ces informations.

L'état-major des forces d'autodéfense populaire de la DNR ont annoncé dimanche avoir repoussé une attaque des militaires ukrainiens contre Ilovaïsk et avoir détruit neuf blindés.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération militaire d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au renversement du régime du président Viktor Ianoukovitch le 22 février. Les hostilités ont déjà fait plus d'un millier de morts parmi les civils et entraîné d'importantes destructions. La Russie qualifie cette opération de punitive et appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin.


Ukraine: la catastrophe des valeurs universelles

Même si un jour une paix durable s'instaurait dans le sud-est ukrainien, de nombreux habitants ne reviendraient pas dans leur maison, écrit mardi 12 août le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

Pour la plupart il n'y aura plus personne à rejoindre, voire nulle part où revenir.

Aujourd'hui, le principal résultat de l'opération "antiterroriste" lancée par les autorités de Kiev n'est pas un succès militaire – puisqu'il n'est pas au rendez-vous – mais une destruction totale dans le Donbass et la région de Lougansk. Jusqu'à 80% des immeubles sont détruits dans beaucoup de communes de ces régions, alors qu'à Lougansk et à Donetsk la population s'est réduite de moitié en très peu de temps.

L'usage actif de lance-roquettes multiples, de canon grand calibre, d'armes aériennes non guidées, de bombes à sous-munitions par les militaires ukrainiens contre les forces d'autodéfense n'est pas ciblé. Les frappes aériennes et les bombardements n'épargnent pas les hôpitaux, les pharmacies, les maternelles et les écoles. Elles visent essentiellement la population civile du sud-est de l'Ukraine.

A l'heure actuelle, selon les informations officielles, près de mille réfugiés quittent la zone de conflit armé chaque jour, sachant que le nombre de victimes civiles depuis le début des opérations dépasse 1 500 personnes.

Les communications routières et ferroviaires, détruites au cours de cette guerre fratricide, aggravent la situation humanitaire, rendant très difficile l'approvisionnement de la population locale en nourriture et en produits de première nécessité.

En déclinant la proposition avancée par la Russie au Conseil de sécurité des Nations unies d'envoyer une mission internationale dans l'est de l'Ukraine avec une aide humanitaire russe, sous l'égide et encadrée par des représentants du Comité international de la Croix-Rouge, Kiev a lentement entamé les négociations avec des dirigeants occidentaux uniquement sur la possibilité d'envoyer une mission humanitaire à Lougansk. Sachant qu'aucune partie ne semble se préoccuper de la situation catastrophique de la population du Donbass à en juger par les entretiens téléphoniques d'hier du président ukrainien Piotr Porochenko avec la chancelière allemande Angela Merkel et le vice-président américain Joe Biden.

Visiblement, cette tactique de l'opération "antiterroriste" visant à détruire l'infrastructure civile du sud-est du pays et l'atermoiement flagrant de l'envoi d'une mission humanitaire dans cette région est loin d'avoir pour objectif principal le rétablissement de la paix et de l'ordre. En créant des conditions susceptibles de provoquer une catastrophe humanitaire, les autorités ukrainiennes veulent priver les partisans des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk autoproclamées du soutien de la population locale.

Sauf qu'après des bombardements aussi massifs, la population civile des régions touchées risque de disparaître avant même que la première aide humanitaire arrive. C'est ce qu'on appelle un génocide.

Mais Porochenko n'a pas à s'attrister pour autant: après tout, les habitants de cette région n'ont pas voté pour lui. Et il serait malvenu pour l'Occident de se presser pour venir en aide à cette population. Il est bien plus important pour lui d'empêcher que la Russie s'y retrouve la première. Il n'y a pas si longtemps, il bombardait la Yougoslavie "exclusivement pour empêcher" une telle catastrophe humanitaire. Inutile de rappeler comment cette histoire s'est terminée.
 


Kiev veut écarter la Russie du transit de gaz européen

L'Ukraine voudrait utiliser les sanctions contre Gazprom pour réviser radicalement le mécanisme de livraison du gaz russe en Europe, écrit mardi le quotidien Kommersant.

Kiev estime que si Gazprom se voyait interdire de livrer son gaz en Europe via l'Ukraine, les compagnies européennes prendraient en charge le transit. Au final, Gazprom remettrait son gaz à la frontière avec l'Ukraine, ce qui permettrait à Kiev de mettre en place des fournitures réversives virtuelles. Les consommateurs européens et les experts sont sceptiques.

Le groupe ukrainien Naftogaz, qui opère le transport du gaz sur le territoire de l'Ukraine, propose aux compagnies gazières européennes de conclure avec lui des accords directs de transit à partir de la frontière russo-ukrainienne en cas d'adoption de sanctions contre Gazprom. Cette annonce a été publiée hier sur le site de Naftogaz puis confirmée par une source du ministère ukrainien de l'Energie. La semaine dernière, le gouvernement ukrainien avait soumis au parlement un projet de loi accordant au Conseil de sécurité nationale et de défense le droit de suspendre partiellement ou intégralement le transit de gaz russe via l'Ukraine. Le projet sera examiné aujourd'hui. Depuis mi-juin, Gazprom ne fournit plus de gaz à Kiev en raison d'impayés, mais maintient le transit vers l'Europe.

Actuellement, l'intégralité du gaz qui transite via l'Ukraine appartient à Gazprom. Il devient, en règle générale, la propriété des clients d'Europe de l'Est à la frontière de chaque pays. Ce schéma existe depuis l'URSS. Les plus grands terminaux de réception de gaz sur l'itinéraire ukrainien en 2013 étaient Baumgarten, Autriche (41,5 milliards de mètres cubes pour l'Autriche, l'Italie et le sud de l'Allemagne), Malkoçlar (11,9 milliards de mètres cubes pour la Turquie) et Lanzhot (7,3 milliards de mètres cubes pour la République tchèque). L'Ukraine cherche depuis longtemps à transférer ses terminaux vers sa frontière et serait prête à saisir le tribunal d'arbitrage de Stockholm, même si formellement ces terminaux sont fixés dans les contrats entre Gazprom et les compagnies européennes et n'ont rien à voir avec les contrats entre Gazprom et Naftogaz. L'Ukraine a besoin de transférer ces terminaux pour effectuer des fournitures réversives virtuelles de gaz d'Europe et créer un hub gazier sur son territoire. Or pour Gazprom, dont l'accord est obligatoire pour réaliser l'idée de Naftogaz, le changement de schéma des fournitures se traduirait par une perte de contrôle sur les flux gaziers en Europe et des milliards d'euros de perte dans les contrats à long terme sur le transit via la Slovaquie, la Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie.

Selon la source d'une grande compagnie gazière européenne, le schéma actuel convient aux Européens parce qu'ils reçoivent le gaz aux frontières de leurs marchés et les risques liés au transit sont encourus par Gazprom. La source d'une compagnie gazière dans les Balkans est également de cet avis.

"La proposition de Naftogaz semble irréfléchie et non viable", estime le coprésident du conseil consultatif UE-Russie sur le gaz, Jonathan Stern. Il constate l'existence d'un contrat à long terme de Gazprom pour le transit via l'Ukraine et le géant gazier russe ne voudra pas rompre ce contrat ou ceux qu'ils a passés avec les compagnies de l'UE. "D'ailleurs les Européens ne le souhaitent pas non plus", conclut-il.
 


Embargo russe: l'UE dissuadera l'Amérique latine de la substituer

 L'Union européenne envisage de dissuader le Brésil, le Chili et d'autres pays d'Amérique latine de la substituer sur le marché russe, rapporte le Financial Times, se référant à des sources au sein de l'UE.

"Nous mènerons des négociations avec les pays susceptibles de substituer [avec leurs produits alimentaires] nos exportations vers la Russie pour leur faire comprendre que nous espérons qu'il ne tireront pas injustement profit de la situation qui a vu le jour", a indiqué une source haut placée au sein de l'UE.

Une autre source a précisé qu'il s'agirait de négociations "politiques" et qu'elles ne porteraient pas sur la dimension juridique de la question, mais viseraient à fédérer l'opinion internationale sur la situation en Ukraine.

Le 7 août, le gouvernement russe a publié la liste des produits interdits d'importation en provenance des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège, en réponse aux sanctions imposées contre Moscou.  

Cette interdiction valable un an concerne le bœuf, le porc, la volaille, le poisson, le fromage, le lait et les produits laitiers, les légumes et les fruits.

Selon les informations du Financial Times, le Brésil a déjà autorisé 90 abattoirs à entamer immédiatement l'exportation de poulet, de bœuf et de porc en Russie. "Le Chili tirera aussi le profit de l'embargo russe sur le poisson", précise le journal.
 


Est de l'Ukraine/crise humanitaire: Moscou fustige le cynisme de l'Occident

Les déclarations de l'Occident, selon lesquelles il n'y a pas besoin d'aide humanitaire urgente dans l'est de l'Ukraine, relèvent d'un cynisme au plus haut point, a estimé lundi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"Si les rapports des services de presse de Londres, de Washington et (…) de Berlin sur les contacts téléphoniques des dirigeants des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne correspondent à la réalité, notamment que les trois leaders auraient admis que le sud-est de l'Ukraine n'a guère besoin d'aide humanitaire urgente, parce que toutes les mesures nécessaires étaient déjà adoptées, il s'agit d'un cynisme au plus haut point", a déclaré le chef de diplomatie devant les journalistes.
 


La "troïka eurasiatique" prête à rencontrer l'Ukraine


Le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev et son homologue biélorusse Alexandre Loukachenko ont évoqué lundi par téléphone la possibilité d'une rencontre entre les représentants de la "troïka eurasiatique" (Russie, Biélorussie, Kazakhstan) et leurs collègues ukrainiens, a annoncé le service de presse du président kazakh dans un communiqué.

"Les chefs des deux Etats ont évoqué la situation en Ukraine et la tenue possible d'une rencontre entre la «troïka» eurasiatique et l'Ukraine", lit-on dans le communiqué.

Selon le document, les dirigeants kazakh et biélorusse ont également examiné les questions relatives à la coopération entre les deux pays. Ils ont en outre procédé à un échange de vues sur l'avenir de l'Union économique eurasiatique, y compris sur la ratification de l'accord prévoyant la création de l'UEE et l'adhésion de l'Arménie et du Kirghizstan.

Cet accord a été signé le 29 mai 2014 à Astana par les présidents russe, biélorusse et kazakh, Vladimir Poutine, Alexandre Loukachenko et Noursoultan Nazarbaïev. Aux termes de ce document, la nouvelle structure économique doit voir le jour le 1er janvier 2015.

Il s'agit d'une forme d'intégration plus avancée de ces trois pays, qui possèdent déjà un espace douanier commun dénommé Union douanière.
 


Ukraine: un convoi humanitaire envoyé par la Russie et le CICR (Kremlin)

En commun avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), la Russie envoie en Ukraine un convoi humanitaire, a annoncé lundi par téléphone le président russe Vladimir Poutine au chef de la Commission européenne José Manuel Barroso, rapporte le service de presse du Kremlin.

"Il a été dit qu'en coopération avec les représentants du CICR, la Russie envoyait en Ukraine un convoi humanitaire", lit-on dans le communiqué.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril dernier une "opération antiterroriste" d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine. Selon la mission du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme et de l'Organisation mondiale de la santé, les hostilités ont fait plus d'un millier de morts et plus de 3.400 blessés parmi les civils entre mi-avril et le 26 juillet dernier.

L'armée pro-Kiev poursuit le pilonnage des villes de Gorlovka, d'Enakievo et de Donetsk.

Moscou qualifie cette opération de punitive et appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin.
 


Ukraine: Barroso met en garde Poutine contre toute action militaire

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a mis en garde le président russe Vladimir Poutine contre toute action militaire en Ukraine, y compris celle lancée sous prétexte humanitaire, indique un communiqué de la Commission publié lundi à l'issue d'un entretien téléphonique entre MM. Barroso et Poutine.
 
"Le président Barroso a mis en garde contre toute action militaire unilatérale engagée sous quelque prétexte que ce soit, y compris humanitaire. M. Barroso a également appelé la Russie à user de son influence pour permettre aux populations civiles de quitter librement et en toute sécurité les zones de conflit contrôlés par des groupes armés illégaux", lit-on en substance dans le communiqué.
 
La semaine dernière, la Russie a proposé au Conseil de sécurité de l'Onu d'envoyer une mission humanitaire dans l'est de l'Ukraine sous l'égide du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). En réponse à cette initiative, Kiev a déclaré qu'il n'y avait pas de crise humanitaire en Ukraine.
 
Le CIRC a pour sa part salué la proposition de Moscou d'acheminer une aide humanitaire dans les zones du conflit.
 


L'objectif final des fascistes n'est pas Donetsk mais la Russie (journaliste allemande)

La journaliste allemande Margarita Zeidler, figure-clé de la résistance dans le Donbass en Ukraine, a accordé une interview exclusive au quotidien Komsomolskaïa Pravda.

Venue initialement pour une journée à Slaviansk, l'Allemande Margarita Zeidler n'a finalement plus quitté la ligne de front pour raconter la vérité sur cette ville assiégée. Pour elle, cette guerre ne lui est pas étrangère. Elle explique pourquoi.

Margarita, comment vous êtes-vous retrouvée à Slaviansk et à Donetsk?

La route fut longue. J'ai longtemps vécu en Ukraine. En 2002, j'ai décidé de quitter définitivement cette Europe que tout le monde pense prospère…

Qu'est-ce que vous désapprouvez en Europe?

La justice juvénile, l'euthanasie, les mariages homosexuels, les gay prides et la structure sociale en général. Orthodoxe (convertie en Allemagne), j'ai compris que cela ne contribuait pas à sauver son âme. Beaucoup de gens quittent la Russie ou l'Ukraine au profit de l'Europe à la recherche d'un bien-être matériel. Mais dans le sens spirituel, c'est déplorable.

Pourquoi avoir choisi l'Ukraine?

Je voulais partir en Russie mais une amie m'a invitée à Kiev. Elle m'a fait visiter les lieux sacrés, j'ai rencontré un prêtre qui a béni mon déménagement. Je ne faisais pas de distinction particulière entre l'Ukraine, la Grande Russie ou la Russie blanche. Tout cela est la Sainte Russie à mes yeux.

Vous étiez à Kiev quand le Maïdan a eu lieu?

Oui, j'y travaillais depuis deux ans dans l'association Assemblée populaire d'Ukraine. J'ai personnellement assisté à tous ces événements: l'anarchie, la perversion morale, les murs avec des croix gammées et des slogans fascistes. Un homme normal ne peut pas soutenir tout cela, seulement sous l'influence du démon… Quand on a commencé à saccager la ville, notre organisation a aidé les unités Berkut en recueillant de l'aide humanitaire, des vêtements chauds et des extincteurs. Quand les fascistes ont pris le pouvoir à Kiev, nous avons dû quitter la ville.

Et vous êtes partie dans le Donbass?

Par immédiatement. D'abord à Sébastopol, où j'ai des amis. J'ai rejoint les forces d'autodéfense de la ville. Après le référendum et le rattachement de la Crimée à la Russie, je voyais ce qui se passait dans le sud-est et ne pouvais pas rester les bras croisés. L'un de mes amis a été tué début mai. Il a été fusillé. On se connaissait encore à Kiev. Une autre connaissance (actuellement chef de régiment) se trouvait à Slaviansk depuis le début. Et j'ai décidé qu'il fallait partir combattre le fascisme.

Comment avez-vous été accueillie par les forces d'autodéfense?

Ils étaient très polis et m'ont aidé comme ils ont pu. On m'a installée dans un bâtiment près du QG mais la nuit, il fallait rejoindre les abris antiaériens. L'armée ukrainienne bombardait constamment les quartiers résidentiels. Il y a eu beaucoup de morts et de blessés. Surtout après notre retraite de Slaviansk…

En quoi consistait votre aide aux forces d'autodéfense?

Je suis infirmière de formation, j'ai travaillé pendant de nombreuses années en Allemagne en traumatologie et en réanimation. J'ai également travaillé comme sauveteur et chauffeur d'ambulance. Je pensais aider les blessés. Mais à ce moment-là je faisais du journalisme depuis deux ans et le commandement a décidé que ma tâche principale serait le travail d'information.

Sur la photo, on vous voit avec une arme…

Un fusil automatique était toujours à portée de main. J'étais prête à défendre le QG en cas de percée des troupes ukrainiennes.

Les autorités de Kiev affirment que des forces d'élite russes se battent contre eux…

C'est faux! 90% sont des habitants locaux. Pas seulement du Donbass, mais de toutes les régions ukrainiennes. Les autres sont des Russes venus de leur plein gré, comme moi. Ce ne sont pas des militaires! Au début, ils ne savaient même pas se battre correctement.

Et des Tchétchènes?

Je n'en ai vu aucun.

La junte affirme également que les forces d'autodéfense posséderaient de toutes nouvelles armes russes…

On se bat avec des vieilles Kalachnikov. Dieu merci, ces fusils sont très simples et fiables. A Kramatorsk, nous avons retiré d'un monument un char T-34 et l'avons remis en état. Nous avons également deux véhicules de débarquement, un canon automoteur 2S23 Nona et quelques vieux mortiers à l'armée ukrainienne.

Comment les forces d'autodéfense parviennent à retenir un adversaire plus puissant?

C'est un véritable miracle de bravoure et de courage de la part des combattants. Les forces d'autodéfense ont des choses à perdre. Ils défendent leur Patrie, leurs familles. Personne ne les paie. Tous les membres des forces d'autodéfense ont eux-mêmes acheté leur treillis, certains creusent des tranchées en chaussures… Mais surtout, ils ont une grande force morale!

Et celle de l'ennemi?

Au contraire, elle est très faible. Le traitement des blessés et des morts est éloquent. Les forces d'autodéfense cherchent toujours à sortir les leurs. Mais des gens de confiance ont affirmé avoir vu de leurs propres yeux des corps de soldats ukrainiens simplement jetés dans un lac. 13 corps nous ont été remis récemment, et on voyait qu'ils avaient été torturés de leur vivant. Des traces de coups de couteau, des bras et des jambes cassés. Dans un cas, un milicien avait une oreille coupée…

Que se passe-t-il actuellement à Donetsk?

C'est de plus en plus difficile chaque jour. Les forces d'autodéfense se battent héroïquement. Je voudrais croire jusqu'au bout qu'elles vaincront. L'Occident, qui a déclenché cette guerre, ne s'arrêtera pas. Si le Donbass tombait, les fascistes iraient plus loin. Leur objectif final est la Russie, et aujourd'hui les forces d'autodéfense tombent en fait pour Moscou…
 


Ukraine: risque d'épidémie dans le sud-est (sénatrice russe)

Près d'un demi-million d'habitants du Donbass (sud-est de l'Ukraine), en proie à la canicule, sont sans eau courante, une épidémie menace la région, a signalé lundi Olga Kovitidi, représentant la Crimée au Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).

"A l'heure qu'il est, 436.000 habitants sont privés d'eau, et la situation épidémiologique est critique dans la région frappée par la canicule, le risque d'épidémie augmente", a déclaré la sénatrice lors d'une réunion du Comité de soutien aux habitants du sud-est de l'Ukraine.

Selon la météo, une chaleur pouvant aller jusqu'à +36C va se maintenir tout au long de la semaine. Selon les représentants de la République populaire autoproclamée de Donetsk, plusieurs stations de filtration et d'épuration des eaux ne fonctionnent plus dans la région, quelques villes sont totalement privées d'eau.

Mme Kovitidi a insisté sur la nécessité vitale d'un cessez-le-feu dans le sud-est de l'Ukraine pour pouvoir venir en aide à la population en détresse.
 


Ukraine: Helsinki soutient le plan russe d'aide humanitaire

Le ministre finlandais des Affaires étrangères Erkki Tuomioja multiplie ses contacts avec les chefs de diplomatie européens, les responsables de l'Onu et de l'OSCE en vue d'appliquer le plan d'aide humanitaire à l'Ukraine proposé par Moscou, a annoncé lundi la chaîne de radio et de télévision finlandaise Yle.

"Même si la situation dans l'est de l'Ukraine n'a pas encore pris les proportions de la catastrophe de Gaza ou de l'Irak, elle est néanmoins extrêmement grave", a fait savoir M. Tuomioja dans une interview à Yle. Selon lui, la proposition russe mérite tout le sérieux possible. Le ministre est pourtant persuadé que l'aide humanitaire doit nécessairement passer par les canaux du gouvernement ukrainien.

La semaine dernière, Moscou a proposé d'ouvrir un corridor humanitaire dans l'est de l'Ukraine. Les dirigeants de certains pays occidentaux ont répondu à cette initiative en déclarant que toute action unilatérale de la Russie en Ukraine serait considérée comme une tentative d'invasion.

Le 4 août, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a officiellement invité les agences humanitaires des Nations unies, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le Conseil de l'Europe et le  Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à mettre en place une mission internationale humanitaire en Ukraine.
 


Barroso à Kiev début septembre (site de Porochenko)

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso n'exclut pas de venir en Ukraine début septembre, rapporte lundi le site du président ukrainien Piotr Porochenko.

"M.Porochenko a invité José Manuel Barroso à venir en visite à Kiev. Le président de la Commission européenne l'a remercié de l'invitation, annonçant qu'il n'excluait pas de se rendre à Kiev pour participer au forum annuel Yalta European Strategy (YES) début septembre", lit-on dans le communiqué publié à l'issue d'un entretien téléphonique entre MM.Porochenko et Barroso.

Fondée par l'entrepreneur Viktor Pintchouk, gendre de l'ex-président ukrainien Leonid Koutchma, Yalta European Strategy est le plus important forum non gouvernemental œuvrant au  rapprochement entre l'Ukraine et l'Union européenne. La conférence réunit des chefs d'entreprise, des diplomates et d'autres personnalités.
 


Aéronautique: Motor Sich dément vouloir quitter l'Ukraine

Le producteur ukrainien de moteurs d'avions et d'hélicoptères Motor Sich a démenti lundi les informations selon lesquelles il entendait transférer la production en Russie ou un autre pays.

"Le service de presse de la société Motor Sich déclare formellement que la question de transfert de la production en Russie ou un pays tiers n'est pas à l'étude", a indiqué un porte-parole de Motor Sich.

Konstantin Biriouline, directeur adjoint du Service fédéral russe pour la coopération militaire et technique (FSVTS), a déclaré lundi matin que Motor Sich comptait quitter l'Ukraine pour ne pas perdre l'accès au marché russe des moteurs d'hélicoptères.

Le président ukrainien Piotr Porochenko a interdit en juin toute coopération militaire et technique avec la Russie, alors qu'auparavant l'interdiction ne concernait pas les produits à double vocation, notamment les moteurs d'hélicoptères.
 


South Stream: le gazoduc sera construit malgré l'hostilité de l'Occident (OMV)

Les divergences qui opposent l'Occident et la Russie sur la situation en Ukraine n'empêcheront pas la construction du gazoduc South Stream, estime le PDG du groupe pétrolier autrichien OMV Gerhard Roiss cité dimanche par le Financial Times.

"Un gazoduc est un projet long de 50 ans. Aussi faut-il voir les choses en réaliste", a déclaré le dirigeant d'OMV.

"Les clients comptent sur des livraisons régulières de gaz. C'est la raison pour laquelle je ne vois aucun risque de sanctions frappant ces livraisons", a ajouté M. Roiss.

Selon lui, l'augmentation du nombre de pipelines acheminant du gaz vers l'Europe profite à la sécurité énergétique de cette dernière.

"Quatre gazoducs, c'est mieux que trois, et cinq gazoducs, c'est mieux que quatre. Ce point de vue est purement pragmatique", a conclu le PDG du groupe pétrolier autrichien.

Depuis plusieurs mois, les structures dirigeantes de l'UE tentent de bloquer la construction du gazoduc South Stream censé acheminer du gaz russe vers l'Europe en contournant l'Ukraine. Selon l'ambassadeur russe en Italie Sergueï Razov, ces tentatives constituent une ingérence dans les intérêts économiques des pays européens.

De nombreuses sociétés italiennes, dont Eni et Saipem, participent à ce projet qui contribue à renforcer la sécurité énergétique des pays d'Europe de l'Est et du Sud.
 


Ukraine: Poutine et Barroso parlent d'une aide humanitaire urgente

Le président russe Vladimir Poutine a évoqué lundi par téléphone avec le chef de la Commission européenne José Manuel Barroso les conséquences de l'opération menée par Kiev dans l'est de l'Ukraine, les parties ont insisté sur une aide humanitaire urgente dans la région, rapporte le Kremlin.

"L'entretien a porté sur la situation en Ukraine. Vladimir Poutine a donné son évaluation des origines de la crise dans ce pays, en mettant l'accent sur les conséquences catastrophiques de l'opération militaire menée par les autorités de Kiev dans le sud-est de l'Ukraine et sur la nécessité de l'acheminement d'une aide humanitaire urgente dans la zone du conflit", lit-on dans le communiqué.
 


UE-Russie/économie: Barroso et Poutine maintiendront les contactes

Le chef de la Commission européenne José Manuel Barroso et le président russe Vladimir Poutine ont convenu lundi de maintenir les contacts entre la Commission et la Russie sur les questions économiques et énergétiques, ainsi que sur les relations bilatérales, rapporte la Commission.

Dans ce contexte (des mesures restrictives de l'Union européenne et de la Russie, ndlr), le chef de la Commission européenne et le président russe ont convenu de garder ouverts les canaux de communication sur des questions notamment dans le domaine économique et le secteur énergétique, ainsi que sur l'ensemble des relations bilatérales", lit-on dans le communiqué, publié à l'issue d'un entretien téléphonique entre MM.Barroso et Poutine.
 


Ukraine: 568 militaires tués depuis le début de l'opération (officiel)

568 militaires ukrainiens ont trouvé la mort et 2.120 ont été blessés depuis le lancement de l'opération spéciale dans l'est du pays, a annoncé lundi lors d'un point de presse le porte-parole du Conseil national de sécurité et de défense (SNBO) Andreï Lyssenko.

"Selon les données disponibles au 11 août, le nombre total de militaires tués depuis le lancement de l'opération spéciale est de 568 personnes, 2.120 autres ont été blessés", a indiqué M.Lyssenko.  

Au cours des dernières 24 heures, six soldats ont péri et 24 autres ont reçu des blessures de différente gravité, a-t-il précisé.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une "opération antiterroriste" d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine.  

Selon la mission du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme et de l'Organisation mondiale de la santé, les hostilités ont fait plus d'un millier de morts et plus de 3.400 blessés parmi les civils entre mi-avril et le 26 juillet dernier.
 


Ukraine: le Canada envoie 32 tonnes d'équipement militaire

Le Canada a envoyé 32 tonnes d'équipement militaire pour 5 millions de dollars canadiens (3,4 M EUR) à l'Ukraine, a annoncé lundi à Kiev le Service ukrainien des gardes-frontières.

"L'administration du Service d'Etat ukrainien des gardes-frontières a reçu le 8 août des équipements pour 5 millions de dollars canadiens", a indiqué le service dans un communiqué.

Un avion de l'Armée de l'air canadienne s'est posé vendredi à l'aéroport Borispol de Kiev. Il a acheminé 32 tonnes d'équipements - gilets pare-balles, kits sanitaires, casques de combat, tentes, sacs de couchage, lunettes balistiques - destinés aux gardes-frontières engagés dans l'opération spéciale dans l'est de l'Ukraine.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération militaire d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au renversement du régime du président Viktor Ianoukovitch le 22 février. Les hostilités ont déjà fait plus d'un millier de morts parmi les civils et entraîné d'importantes destructions. La Russie qualifie cette opération de punitive et appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin.

Le président de la Rada suprême (parlement) Alexandre Tourtchinov a antérieurement déclaré que Kiev n'avait reçu aucune aide militaire et technique étrangère depuis le début de l'opération spéciale. Toutefois l'Occident a annoncé son intention d'aider les forces ukrainiennes. Le ministre ukrainien de l'Intérieur Arsen Avakov a distribué début juillet des gilets pare-balles et des casques conformes aux normes de l'Otan aux combattants de la Garde nationale. Les Etats-Unis ont envoyé aux forces armées ukrainiennes 300.000 rations, des pompes à essence, des barbelés, des batteries et des pièces de rechange pour les automobiles, des jumelles et des moyens de télécommunication. Les unités spéciales ukrainiennes Omega et Vega ont reçu des uniformes de fabrication allemande.
 


UE: les fermiers préoccupés par les sanctions russes (médias)

Les fermiers européens redoutent les conséquences de l'interdiction par la Russie des importations de produits agricoles en provenance de l'Union européenne, rapportent lundi les médias occidentaux.

La très bonne récolte attendue cette année et la perte du marché russe qui absorbe 10% des exportations obligeront les agriculteurs à rechercher d'autres marchés, ce qui provoquera une saturation de ces derniers et déclenchera une guerre des prix, selon Daniel Sauvaitre, de l'association française "Pommes et poires".

La Pologne subira des pertes conséquentes. Jusqu'à présent, la Russie lui achetait 3,5 millions de tonnes de pommes par an. L'Espagne et la France ne seront pas épargnées, la France livrant en Russie environ 1,5 million de tonnes de produits agricoles.


La culture de pommes et d'agrumes ainsi que la pisciculture seront les secteurs les plus impactés par les sanctions russes, selon des experts français.

Quant aux pertes causées par l'interdiction d'importer en Russie des produits de luxe, tels que le foie gras, les experts ne se font pas de souci, la Russie occupant dans ce segment une part insignifiante du marché.
 


Ukraine: l'OSCE appelle à libérer le photographe russe Andreï Stenine

La représentante de l'OSCE pour la liberté des médias Dunja Mijatovic a appelé à la libération urgente du reporter-photographe russe Andreï Stenine, disparu le 5 août dans l'est de l'Ukraine, rapporte l'organisation dans un communiqué rendu public lundi.  

"J'appelle à libérer immédiatement Stenine. Cette pratique dangereuse d'arrestation et d'enlèvement des représentants des médias est inacceptable et doit cesser. J'exhorte les responsables à cesser d'attaquer les journalistes qui ne font qu'exercer leur métier", a indiqué Mme Mijatovic dans sa déclaration.

Andreï Stenine a travaillé à Donetsk, à Slaviansk et dans d'autres villes de l'est de l'Ukraine. La rédaction est sans nouvelles de lui depuis le 5 août. D'après l'état-major du commandant des forces d'autodéfense de la République populaire autoproclamée de Donetsk (RPD) Igor Strelkov, le photographe serait parti à Chakhtersk avec les représentants du service de presse de la RPD.   

Une source informée a annoncé vendredi que M.Stenine serait retenu par les agents du Service de sécurité d'Ukraine (SBU) à Zaporojie.    

Andreï Stenine travaille depuis 2009 à RIA Novosti, agence sur la base de laquelle Rossiya Segodnya a été créée. Reporter de guerre expérimenté, il s'est déjà rendu en mission en Egypte, en Syrie et dans d'autres points chauds.
 


Aéronautique: la société Motor Sich compte quitter l'Ukraine

Le producteur ukrainien de moteurs d'avions et d'hélicoptères Motor Sich transférera la production en Russie ou un autre pays, a annoncé lundi à Joukovski Konstantin Biriouline, directeur adjoint du Service fédéral russe pour la coopération militaire et technique (FSVTS).

"M.Bogouslaïev, directeur général de Motor Sich, est un homme intelligent. Il cherche à se maintenir sur le marché russe. Il a l'intention de transférer la production en Russie ou dans un pays tiers", a indiqué M.Biriouline.

Selon lui, cela permettra à Motor Sich de continuer à fournir des moteurs d'hélicoptères à la Russie.

Le président ukrainien Piotr Porochenko a interdit en juin toute coopération militaire et technique avec la Russie, alors qu'auparavant l'interdiction ne concernait pas les produits à double vocation, notamment les moteurs d'hélicoptères.
 


Ukraine: Barroso insistera sur un cessez-le-feu auprès de Porochenko

Lors d'un entretien téléphonique lundi avec le président ukrainien Piotr Porochenko, le chef de la Commission européenne José Manuel Barroso insistera sur un cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine, a annoncé aux journalistes à Bruxelles un porte-parole de l'Union européenne.

"Je m'attends à ce qu'au cours des négociations, M.Barroso signale que nous voudrions que les ententes sur un cessez-le-feu soient accomplies.

D'autre part, nous ne sommes pas en mesure d'indiquer au gouvernement ukrainien qu'il ne peut pas exercer son droit souverain de contrôler son propre territoire", a déclaré le représentant de l'UE, à la question de savoir si Bruxelles comptait appeler M.Porochenko à s'abstenir d'envoyer des troupes à Donetsk.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril dernier une "opération antiterroriste" d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine. Selon la mission du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme et de l'Organisation mondiale de la santé, les hostilités ont fait plus d'un millier de morts et plus de 3.400 blessés parmi les civils entre mi-avril et le 26 juillet dernier.

L'armée pro-Kiev poursuit le pilonnage des villes de Gorlovka, d'Enakievo et de Donetsk.

Moscou qualifie cette opération de punitive et appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin.
 


Coopération internationale: les menaces US "pas dissuasives" pour Moscou

Les menaces de sanctions américaines ne doivent pas affecter le partenariat établi entre la Russie et d'autres pays, a annoncé Dmitri Pouchkov, porte-parole du Kremlin.

"Quoi que fasse la Russie, les Etats-Unis menacent d'imposer des sanctions. Mais ce n'est pas un facteur dissuasif", a indiqué le porte-parole.

Début janvier, les médias ont fait savoir que Moscou et Téhéran examineraient la  livraison à la Russie de quelque 500.000 barils de pétrole iranien par jour en échange de biens et d'équipements russes.

Washington n'a pas tardé à réagir: le porte-parole du président américain Jay Carney a alors annoncé que la Maison Blanche décrèterait des sanctions contre Moscou et Téhéran si une telle transaction avait lieu.

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