Cameroun - Santé. Un défi planétaire

ESSAMA ESSOMBA | Cameroon-tribune Jeudi le 20 Octobre 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dans un monde où, d’après l’OMS, 15% de médicaments en circulation seraient des faux , de 30 à 70% selon les pays en Afrique, la lutte contre les faux médicaments, de la fabrication à la vente en passant par la distribution, est un défi multidimensionnel.

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Cinq mois environ après la conférence régionale de la CEMAC (Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale) organisée à Douala du 21 au 23 juin dernier,  sous l’égide du ministère de la Santé publique, sur le thème « lutte coordonnée contre les faux médicaments et les circuits illicites de médicaments en Afrique centrale », voici que vient d’être donné à Yaoundé, lundi 17 octobre 2016,  le coup d’envoi de la semaine africaine de lutte contre la vente des faux médicaments. Une telle succession de manifestations sur le même sujet exprime à suffisance l’importance de la préoccupation et du défi que suscite la question complexe de la lutte contre les faux médicaments dans notre continent, de leur fabrication à la vente aux usagers en passant par la distribution. Les chiffres publiés par l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) mettent en exergue l’acuité du problème. Selon cette institution spécialisée onusienne, 15% de médicaments en circulation à travers le monde seraient des faux, de 30 à 70% selon les pays, en Afrique. D’après la même référence, le continent africain consommerait environ 40% de la production mondiale de médicaments.


 Dans un tel contexte, les conséquences sont multiples. Nous évoquerons entre autres, brièvement, trois  d’entre elles. D’abord sur le plan de la santé. Des médicaments qui ne contiennent pas les principes actifs affichés, en contiennent peu ou, pire encore, contiennent des substances toxiques, donc dépourvus de principes thérapeutiques, peuvent se  révéler désastreux  pour la santé, voire la vie de l’usager. Au-delà des effets néfastes sur les usagers, d’une manière générale sur les ressources humaines, les conséquences économiques sont tout aussi graves pour les individus et pour les pays victimes d’une véritable escroquerie opérée par des trafiquants et leurs complices volontaires ou non. Enfin, le circuit des faux médicaments, de la fabrication à la vente en passant par la distribution induit des activités illégales qui ont des conséquences sécuritaires pour les individus concernés comme pour les pays.
Voilà pourquoi les pays d’Afrique centrale et particulièrement le Cameroun, s’emploient à relever le défi multidimensionnel de la lutte contre les faux médicaments. A travers des instruments juridiques internes  dans la lutte contre les trafics de toutes natures, et aussi la prévention et la sensibilisation de la population.

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