Cameroun - Centrafrique. Un soldat camerounais tué en Centrafrique

WAMBA Sop | Mutations Vendredi le 03 Mai 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le sergent Jean Pierre Tsoa faisait partie du contingent camerounais de la Fomac.

ADS


La nouvelle a été annoncée à Yaoundé par sa famille hier en fin de journée. Selon ces sources familiales, le sergent Jean Pierre Tsoa est tombé dans les combats contre des groupes armés qui opéraient au nord ouest de la Centrafrique, semble t-il vers la localité de Bocaranga. Ces sources très parcellaires ne donnent aucune information sur l’unité militaire au sein de laquelle le soldat camerounais avait été muté.

Au ministère de la Défense à Yaoundé, toutes les portes auxquelles nous avons frappé pour avoir d’amples informations sont restées closes. La famille du soldat tente d’envoyer un émissaire à Bangui pour d’amples informations, ou éventuellement rapatrier le corps au Cameroun, mais l’assistance au niveau de la Défense se fait attendre.

Avant d’être mis en mission en Rca parmi les 120 éléments camerounais qui participent à la sécurisation de ce pays, Jean-Pierre Tsoa était en poste dans la région de l’Ouest. Il effectuait de fréquentes missions à Garoua-Boulaï, région frontalière avec la Rca. Sa parfaite connaissance de cette zone avait certainement pesé sur la décision des autorités militaires de le mettre en mission en Rca en proie aux troubles politico-militaires.

Jean-Pierre Tsoa était né il y a une trentaine d’années à Boura, dans le Mbam et Kim. Son père, Ngba Ngoko et sa mère Manga Massina n’eurent que lui comme unique enfant. Après la disparition de son père pendant que le jeune Tsoa avait à peine 8 ans et sa mère atteinte de maladie mentale, c’est David Bekamba, le jeune frère de Ngba Ngoko qui va assurer l’éducation de l’enfant. Lui qui n’avait que des filles de ses deux épouses, il ne cessait de dire que son rêve était de donner un fils à l’armée de son pays.

Lorsque le jeune Tsoa vint passer les testes de recrutement dans l’armée à Yaoundé, David Bekamba voyant son rêve s’approcher de la réalité, il tint à effectuer le voyage de la capitale avec son neveu pour continuer de le bénir et de l’encourager. Le recrutement du jeune soldat fut abondamment fêté dans tout Boura, et singulièrement dans la famille Bekamba. Ce dernier qui est fatigué et d’un âge avancé, le pire est à craindre lorsque, malgré les précautions prises par les membres de la famille, il sera informé de la disparition de son neveu militaire de tous ses veux.

Jean-Pierre Tsoa laisse une veuve et 4 enfants.
 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS