Cameroun - Education. Université de Bamenda: On évalue les programmes

Fréderic Takang | La Nouvelle Expression Jeudi le 03 Mars 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un séminaire de deux jours s’est récemment tenu dans le campus de l’université de Bamenda. Pour les organisateurs il est question de s’arrimer à l’adéquation formation-emploi.

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  Un an seulement après l’ouverture des portes de l’Institut supérieur de transports et logistique aux étudiants, les responsables de ce département et de l’université de Bamenda en générale, pensent qu’il est temps de pencher à la formation des jeunes tenants compte des exigences de l’heure. «Nous voulons mettre sur le marché des techniciens bien formés, opérationnels ; des techniciens qui correspondent effectivement à la demande du marché, parce que nous ne voulons pas trouver un seul produit de l’Istl qui devienne un chômeur demain. Nous les formons pour être soit des employés, soit des créateurs d’emplois. Nous allons aidez le gouvernement à avoir un personnel bien formé, disponible aussi bien pour le service public que privé. Nous pensons que notre produit va être de bonne qualité. Encore que, vous voyez qu’après un an de fonctionnement, nous nous sommes dit qu’il faut regarder le rétroviseur et s’assurer que nous avançons vers la bonne direction. C’est pour ça que nous avons fait appel, une fois de plus, aux professionnels pour nous aider à regarder nos programmes, à en extraire ce qui n’est pas bon et nous aider à conforter la qualité de la formation que nous voulons donner à nos étudiants», a laisse entendre le chef de ce département le professeur  Alexis Teguia.  Outre la promotion de «l’institut de logistique et transport» à l’université de Bamenda, les séminaristes ont étalé les possibilités aux responsables des entreprises du  Cameroun et d’ailleurs de  se prononcer sur la qualité des programmes et les unités de valeur à dispenser  dans cette filière de formation qui se veut professionnalisant. Voilà présenter de manière succincte les objectifs visés  par ce séminaire de deux jours  qui  vient de s’achever à l’amphi 650 du campus de l’université de Bamenda. Organisé parle l’université de Bamenda, ce séminaire avait pour thème «Programme Evaluation Seminar». Pendant ce séminaire, les participants ont discuté sur le contenu des programmes et des enseignements à dispenser dans cet institut. Ayant au préalable présenté les difficultés observées dans  ce secteur d’activité pourtant très important pour l’économie camerounaise, les différents participants se sont résolus de mettre au programme, des unités de valeurs qui permettront  aux étudiants à la fin de leur formation d’être opérationnel et d’intégrer facilement le monde professionnel. Dans son discours d’ouverture, le vice Chancellor de l’université de Bamenda,  le Pr Theresia Nkuo Akenji, Vice Chancellor de l’UBa a précisé que «notre objectif a été toujours de donner des formations mondialement excellentes. Nous changions notre manière de faire des choses ou passions en revue notre manière de faire les choses. Cela implique que nous appliquons les meilleures pratiques dans tout ce que nous entreprenons et aussi que nous nous conformons à la mouvance du changement constant dans le monde».

 

Le challenge du transport au Cameroun est une équation à résoudre

 

Selon Mefire Oumarou, ministre délégué au ministère des transports, aux étudiants de l’institut supérieur de transport et logistique (Istl) de l’université de Bamenda (UBa) «Le challenge du transport au Cameroun est une équation à résoudre au quotidien. Et, cette équation, est la préoccupation de l’université de Bamenda et d’avantage de l’institut de Transport et logistique qui s’engage à former des hommes de qualité pouvant apporter à la fin de leur cursus des solutions aux problèmes de mobilité observé.» Pour que cette déclaration s’arrime à la réalité, le ministre affirme qu’«avec l’entrée en fonction du port en eau profonde de Kribi et celui envisagé de Limbe, le gouvernement ne veut plus que les étrangers viennent s’accaparer les postes de travail qui sont les votre». «Nous ne voulons pas former des jeunes qui ne feront rien après leur formation. Nous voulons que les enseignements dispensés dans cette institut soient en parfaites adéquation avec les besoins des entreprises», déclare le ministre tout serein.

Cependant il faudra encore plus de moyen souligne le Pr Alexis Teguia, «ils ne sont peut-être pas suffisants, mais nous faisons le maximum d’effort pour tirer le meilleur du peu de moyens qui sont mis à notre disposition. Et avec la collaboration du secteur privé, nous espérons augmenter nos revenus. Nous comptons sur nos partenaires du secteur privé pour nous aider à, d’ici quelques années, rassembler un peu plus de moyens pour renforcer notre action de formation».  Faut-il le rappeler, l’Istl de l’université de Bamenda offre des formations en transport terrestre et logistique (route, rail, pipeline), transport maritime et logistique, transport aérien et logistique (opérations aériennes, entretien d’aéronefs, steward et hôtesse de l’air, sécurité du fret aérien), transit et logistique (logisticiens, Managers de chaîne d’approvisionnement et transitaire), Douane (commissaire en douane, courtier ou déclarant en douane). La durée de formation varie entre 3 et 4 ans selon la filière, et est sanctionnée par un diplôme de Bachelor’s  autrement appelé Ingénieur de travaux.

Crée par décret présidentiel 2010 et organisé en 2011, l’institut de logistique et transports de l’université de Bamenda ambitionne produire des camerounais talentueux prêts à l’emploi.

 

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