Cameroun - France. Visite de Paul Biya en France: Les Français marchent pour la libération de Michel Thierry Atangana

Denilla Alima | Le Soir Jeudi le 31 Janvier 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Malgré le caractère économique de son séjour en Hexagone, non seulement Le CODE a demandé Hollande de «chasser» le numéro 1 camerounais, mais aussi des Français ont marché pour la libération de leur compatriote.

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C’est du moins un temps fort au plan politique, ce tête à tête entre les deux Chefs d'Etats tenu hier après-midi au Salon Vert de l'Elysée, point d'orgue de cette rencontre au sommet. Avant de s'adresser aux chefs d'entreprises français ce 31 janvier 2013 dans le cadre du forum économique Cameroun-France, le Président Paul Biya a sans barguigner, saisi l'occasion appropriée pour expliquer à son homologue français, le programme des Grandes Réalisations devant concourir à faire du Cameroun, un pays émergent à l'horizon 2035. Même si la France également est quête d'une croissance de nature à relancer l'activité économique et partant, de résorber le chômage, les deux parties ambitionnent à travers cette nouvelle page qui dans la coopération bilatérale entre le Palais de l'Elysée et le Palais de l'Unité, booster leurs réformes économiques profondes. Ce grand moment d'échanges entre Hollande et Biya a ainsi ouvert le boulevard aux sujets de grande importance.

Au-delà du caractère économique de cette visite de Paul Biya en France, un autre sujet d'une grande importance laisse place à des actualités plus intéressantes pour la presse, l'autre presse. Dans une intervention sur Radio France Internationale (RFI) hier matin, le Président du comité de soutien à Michel Thierry Atangana a déclaré que son compatriote embastillé au Sed est un otage au même titre qu'Ingrid Betancourt et qu'il faut faire tout pour le libérer. Entre temps, les Français ont manifesté bruyamment dans les rues de Paris pour demander la libération immédiate et sans conditions du détenu d'opinion. Le gouvernement camerounais n’a pas fléchi. Ce qui donne l'impression que les cris des Français comme Alain Juppé, Jack Land, François Zimeray et Bruno Gain entre autres n'ont pas été entendus.

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