Revue des missions du Cic, qui a vocation à tordre le cou à l’insécurité maritime.

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Le Centre interrégional de coordination (Cic) pour la sûreté et la sécurité dans le Golfe de Guinée est fonctionnel depuis le 11 septembre 2014. Il a été inauguré par le ministre de la Défense d’alors, Edgard Alain Mebe Ngo’o, en qualité de président du comité national de suivi de la mise en œuvre de décisions issues du Sommet de Yaoundé. L’équipe de démarrage du Cic disposait alors de six mois (jusqu’en février 2015) pour rendre ledit Centre entièrement opérationnel. Cette équipe est constituée de douze experts, parmi lesquels un Camerounais, le capitaine de frégate Emmanuel Bell Bell, qui va assurer la division de la gestion d’information et de la communication.



«Lors des travaux du Groupe interrégional de travail (Git), les textes de base du Cic ont été élaborés dont le protocole additionnel au mémorandum d’entente de Yaoundé, explique Bell Bell. A cet effet, les missions du Cic ont été reparties dans cinq divisions.» Il s’agit de la Division des affaires politiques et de la coopération internationale, de la Division de la gestion de l’information et des communications, de la Division de la formation et la pratique, de la Division des affaires juridiques et de la coopération judiciaire et de la Division de l’administration et des finances.

En conformité avec les instruments adoptés lors du sommet des chefs d’État et gouvernement de la Ceeac, de la Cedeao et de la Cgg sur la sûreté et la sécurité dans l’espace maritime de l’Afrique centrale et de l’Afrique de l’ouest. Le centre est l’organe chargé de renforcer les activités orientées vers la coopération, la coordination, la mutualisation, l’interopérabilité des systèmes ainsi que la mise en œuvre de la stratégie régionale sur la sécurité et la sécurité au sein de l’espace maritime commun Afrique centrale-Afrique de l’ouest.

Basé sur le Yaoundé, le Cic a développé un «cadre de stratégie unique» pour faire face à criminalité en mer, à la sécurité, au développement et à la gouvernance. Il a pour mission le renforcement des capacités du personnel civil et militaire des régions en application de la loi maritime, la coordination de la formation et des pratiques, doit favoriser l’information et les échanges entre les marines des États membres, assurer la promotion de l’harmonisation des textes sur l’application du droit maritime, y compris ceux relatifs à la lutte contre la piraterie, le vol à main armée et autres actes illicites commis en mer, la pollution des mers et d’assurer la protection de l’environnement.

 

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