Cameroun. Yaoundé : La direction générale des Impôts vire 255 agents

Boris Bertolt | Le Jour Mercredi le 20 Octobre 2010 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ils ne figuraient ni sur la liste des personnes contractualisées en janvier 2009 ni sur celle des personnels non-éligibles mais percevaient des primes .

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Ils sont au nombre de 255. Ils ont été renvoyés de la direction générale des Impôts (Dgi), suite à une note de service du 06 octobre 2010, portant «libération» de certains agents d’appui.

Elle est signée par Alfred Bagueka Assobo, le Directeur général des impôts.  La note en question a été affichée le 17 octobre 2010. Elle n’indique pas les raisons de cet acte, mais au service de l’information et la communication de la Direction générale des impôts, on nous indique qu’il s’agit d’agents d’appui qui n’ont pas été contractualisés en Janvier 2009. Les concernés avaient prévu de manifester hier devant les services du Premier ministère, mais y ont finalement renoncé.

Ces ex-agents d’appui, que nous avons approchés, semblent eux-mêmes stupéfaits. «Nous avons travaillé depuis janvier 2009 jusqu’à vendredi dernier avant qu’on ne décide de nous mettre définitivement à la porte. On ne nous a rien dit». Mais, à la direction générale des Impôts, l’on reconnaît que «leurs noms ne figuraient ni sur la liste des personnes éligibles à la contractualisation des ex-personnels temporaires de l’Etat, ni sur celle des personnes non éligibles en janvier 2009». Ainsi, ils ont continué à travailler dans leurs services respectifs. «On nous a demandé d’attendre. Nous faisant comprendre qu’il y a une autre phase de contractualisation qui va suivre», relève un ex-agent qui requiert l’anonymat. Un argument rejeté par la direction générale des Impôts qui affirme qu’ «aucune note n’a été signée dans ce sens. L’administration est écrite et non verbale». Mais, les concernés brandissent l’argument selon lequel depuis janvier 2009, ils vaquaient à leurs occupations. «On nous faisait signer des attestations de présence effective», remarque l’un d’eux.

Depuis août 2009, ils ne percevaient plus de salaires, nous a-t-on informés au service de l’information et de la communication de la Dgi. Ici, On poursuit par ailleurs en indiquant qu’ «on ne les considérait plus dès lors comme des agents de la Dgi». Un argument que les mis en cause contestent : «on nous reversait trimestriellement des primes de remise que tout le personnel des impôts perçoit. Donc, nous avons pensé que nos salaires passaient, mais étaient détournés». Aujourd’hui, ils revendiquent une prime de bonne séparation et 15 mois d’arriérés de salaires. «Ceux qui n’avaient pas été contractualisés ont bénéficié d’une prime de bonne séparation par niveau. Soit 320 000 pour ceux qui n’avaient que le Bepc, et 720 000 pour les titulaires d’un probatoire ou d’une maîtrise. Nous aussi nous avons droit à ce type de traitement», argue en colère l’une des victimes de la note du directeur général des Impôts.

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