Can 2017. «Ce fut une véritable fierté»

Hervé Penot | Lequipe Vendredi le 24 Février 2017 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Christophe Manouvrier, 46 ans, actuel préparateur physique du centre de formation de l'OM, a été sacré champion d'Afrique avec le Cameroun le 5 février dernier.

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Clinton Njie n'est pas le seul Marseillais à avoir décroché le titre de champion d'Afrique contre l'Egypte (2-1), au Gabon, le 5 février dernier. Christophe Manouvrier, 46 ans, actuel préparateur physique du centre de formation de l'OM après avoir exercé avec les pros, était de l'inattendue aventure des Lions indomptables. Lui aussi a été nommé «chevalier de l'ordre de la valeur» par Paul Biya, le président de la République du Cameroun. «Ce fut une véritable fierté», s'enthousiasme Manouvrier qui a façonné, à sa main, les qualités athlétiques du groupe. Hector Cuper, le sélectionneur des Pharaons, avait d'ailleurs mis l'accent sur cet aspect précis pour expliquer sa défaite en finale : «Ils ont été plus forts physiquement que nous et ça s'est joué là-dessus.»Manouvrier a apprécié le compliment. «Il nous a fait super bien bosser, raconte Fabrice Ondoa, le gardien. Quand on fatiguait, il nous répétait sans cesse : c'est là que vous ferez la différence. Et c'était pas faux...»
 
 
«Le football peut unifier un pays»
 

Cet ancien directeur du service universitaire des sports à l'université d'Amiens a mis en place un plan de travail dès le mois de décembre. «Déjà, je remercie l'OM d'avoir accepté que je travaille sur les dates FIFA (Il est au Cameroun depuis 2011). Ensuite, certains joueurs étaient en pleine trêve, d'autres sur Yaoundé. Le but était de mettre tout le monde au même niveau et de faire ensuite une préparation plus poussée. On a fait un gros travail physique sur les hautes intensités les premiers jours. Et après une batterie de tests, on a tout planifié avec Hugo Broos sur le thème athlétique. Ce qui était compliqué, c'était de voir tous ces joueurs d'horizons multiples et de trouver un équilibre en un laps de temps assez court.» Il a adapté aussi son approche aux spécificités de la CAN, chaleur et terrain difficile. «Mais j'ai eu la chance d'avoir un entraîneur qui m'a donné carte blanche», souligne-t-il. Jusqu'au bouquet final. «Là, c'était un truc de dingue ! Quand on voit l'impact dans le pays, la notoriété en Afrique des Lions indomptables... Et on se rend compte que le football peut unifier un pays, c'est un facteur social important.»

Manouvrier, débarqué d'Amiens en 2008 à Marseille, connaissait déjà le goût des succès pour avoir remporté le titre avec l'OM de Didier Deschamps et la Coupe de la Ligue en 2010. «C'était formidable ce qu'on avait vécu à Marseille mais ça reste une ville. Quand c'est un pays, c'est puissance 100. Il n'y avait pas de limite dans l'expression de la joie. On a fait le tour de Yaoundé, c'était magnifique avec une passion débordante. C'est un truc inoubliable que j'ai vécu. C'est gravé à vie.»
 
 
 

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