Législatives et Municipales 2020. Cameroun: Fames Ndongo répond à Marafa

cameroun24.net Dimanche le 01 Mars 2020 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La réponse du Ministre d’État, ministre de l’enseignement supérieur est intitulée; « vérité sur les élucubrations du Mineta Marafa ». Un magistral décryptage qui se charge de déconstruire les dires du Mineta Marafa écrit Ecomatin.

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Une réaction légitime

Halte, des Éléphants se battent. La sortie du Pr. Jacques Fame Ndongo, Ministre d’État, ministre de l’enseignement supérieur, par ailleurs, chargé de Communication du Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (Rdpc), parti au pouvoir, n’est pas un acte ex-nihilo.  Il s’agit d’une réponse en réaction au message de l’ex-Ministre d’État Marafa Hamidou Yaya,  publié le 21 février dernier dans le journal « l’oeil du Sahel ».

Le texte du Pr. Fame Ndongo, intitulé « vérité sur les élucubrations du Mineta Marafa »,  a tous les ingrédients d’un cours magistral ou du moins d’un article scientifique. Académiciens et citoyens lambda sont unanimes sur le fait que « sa méthode et sa démarche sont sans nuages ». C’est en grand maître que l’Homme des sciences se projette et se lance. L’entame de son topo, le voici. « J’ai lu,  non sans intérêt, le message  publié dans « l’œil du Sahel » du vendredi 21 février 2020, par le ministre d’état, Marafa Hamidou Yaya  « aux représentants de la Nation nouvellement élus ».  Un propos introductif qui légitime son aptitude à décrypter les dires de Marafa, actuellement incarcéré à la prison centrale de Kondengui.

Les cinq axes de la réponse de Fame Ndongo

Le Pr. Jacques Fame Ndongo, poursuit en soutenant, « mon décodage regroupera le message en cinq agrégats. » Il s’agit des axes majeurs sur lesquels repose cette réponse. Sa première détente est intitulée « politique, paix et la sécurité ». Tout commence par  le rappel des faits. « Le ministre Marafa, demande aux représentants de la Nation de dire la vérité sur le Cameroun qui serait en déliquescence », Relève-t-il en précisant avec emphase que ce dernier préconise  « une République sincère ».  Pour battre en brèche la perception de son destinataire, le Pr. Jacques Fame Ndongo, soutient que pour la circonstance, « l’épithète sincère jouit d’une charge sémantique, psychologique, sociale, et politique faible. » Il conclut sur la base de cette réflexion que le concept de « République sincère » est bien en dessous de celui de la « République exemplaire » du Président Paul Biya.

La question de « l’administration » est au cœur des grandes lignes de ce décryptage. Le Pr. Fame Ndongo, tient à rappeler à son interlocuteur, au moyen de la démonstration scientifique, qu’il existe bel et bien la séparation des pouvoirs au Cameroun. Il argue qu’« aucune condamnation n’est politique. Si c’était le cas, tous les candidats à la Présidence de la République seraient en Prison. Or aucun d’eux n’est incarcéré. Alors, qui instrumentalise qui ? » S’interroge-t-il. Concernant la justice et  la solidarité nationale ou alors la diplomatie, la cryptique du Ministre de l’enseignement supérieur fait l’apologie de la présence et du rayonnement du Cameroun  sur la scène internationale.

Marafa, « c’est  faux »

La réponse de Fame Ndongo, à Marafa Hamidou Yaya est jonchée de « c’est faux ». Les lecteurs en ont plein la vue. Ils voient en cette réaction tranchée,  l’indicateur par excellence d’une réaction contestataire. L’expression du rejet total de l’appel du messager de Kondengui. Avec l’aide d’arguments méthodiquement agencés, cette réponse du Pr. Fame Ndongo, vient remettre en cause la sincérité et la recherche de la vérité telle que présentée par  Marafa Hamidou Yaya.

Après avoir ressorti les temps forts de la vie  publique de son destinataire, le Pr. Jacques  Fame Ndongo,  chute par une remarque. Au moment où il était aux affaires, « les Camerounais ne se souviennent pas une seule fois, qu’il ait  stigmatisé ce qu’il exècre aujourd’hui. » D’où la question;  « avait-il eu l’honnêteté de démissionner de ses fonctions gouvernementales, comme le firent deux ou trois collègues ? Voici donc une interrogation qui engendre une autre;  de ces deux poids lourds de l’ère politique Biya, qui est à proprement parler, du côté de la vérité ? Attendez patiemment  que  l’histoire vous donne sa réponse.

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