Crise Anglophone. Cameroun: Un hôpital attaqué dans la zone anglophone

cameroun24.net Mercredi le 13 Février 2019 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Au Cameroun, au moins quatre personnes seraient mortes après l'incendie d'un hôpital situé dans le sud-ouest du pays rapporte BBC.

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On ne sait pas encore qui était derrière l'attaque qui s'est produite dans la ville de Kumba, objet de nombreux affrontements entre séparatistes anglophones et l'armée camerounaise.

L'hôpital de la ville de Kumba a été incendié pendant la nuit. Les victimes ont été prises au piège et au moins quatre personnes seraient décédées.

Plusieurs bâtiments ont été totalement détruits - leurs toits se sont effondrés.

Cet hôpital revêt une importance capitale dans la zone car plusieurs autres établissements de santé du même district ont déjà été obligés de fermer à cause d'attaques.

Le gouvernement en a imputé la responsabilité aux séparatistes anglophones.

Cependant, des soldats auraient également pris pour cible des hôpitaux par le passé, convaincus que des combattants séparatistes y étaient soignés.

La semaine dernière, les États-Unis ont déclaré qu'ils mettaient fin à une partie de leur assistance militaire au Cameroun en raison d'allégations de violation des droits de l'homme attribuées aux forces de sécurité du pays.

La rébellion anglophone avait commencé dans le nord-ouest et le sud-ouest du Cameroun en 2016 suite à des manifestations de la minorité anglophone contre l'armée.

Dans cette zone, depuis fin 2017, des combats opposent régulièrement les forces de sécurité à des groupes épars de séparatistes armés qui, cachés dans la forêt équatoriale, attaquent gendarmeries et écoles et multiplient les kidnappings.

La minorité anglophone réclame plus d'autonomie et un meilleur traitement par les autorités camerounaises.

Selon l'ONU, 437.000 personnes ont été déplacées par le conflit dans les régions anglophones, et plus de 32.000 autres ont fui au Nigeria voisin.

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