Crise Anglophone. Cameroun: Washington demande à ses ressortissants d’éviter les régions anglophones

cameroun24.net Samedi le 17 Février 2018 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’ambassade des États-Unis au Cameroun a demandé, par voie de communiqué, aux citoyens américains de reconsidérer ou de reporter, jusqu’au 7 mars prochain, tout déplacement dans les régions camerounaises anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, confrontées depuis plus d’un an à des revendications sécessionnistes violentes écrit APA.

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Aux americains qui s’y trouvent, il est vivement recommandé d’user de méthodes de sécurité saines, d’éviter les lieux de grands rassemblements et de manifestations, d’être attentifs à l’actualité locale et de respecter les instructions des autorités locales.

«Rappelez-vous, ajoute le document, que l'environnement de sécurité au Cameroun est instable et peut se détériorer sans avertissement.»

 Le 6 février dernier, déjà, les États-Unis avaient condamné les violences qui sévissent dans les régions anglophones du pays, marquées notamment par des assassinats d’éléments des forces de défense et de sécurité et de civils.

 Dans le même temps, Washington demandait au gouvernement de Yaoundé «de respecter les droits de l’homme, y compris le droit à une procédure judiciaire en bonne et due forme des 47 Camerounais renvoyés de force par les autorités nigérianes aux autorités camerounaises le 26 janvier et dont beaucoup auraient présenté des demandes d’asile au Nigeria».

Il a aussi exhorté les deux voisins à s’acquitter de leurs obligations en vertu du droit international consistant à s’abstenir de renvoyer, de force, les demandeurs d’asile dans leur pays d’origine.

Les 47 Camerounais extradés étant désormais détenus «pour des faits prétendument liés aux tensions et violences dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest», les Etats-Unis disent attendre du Cameroun qu’il accorde à ces personnes et à d’autres les droits et protections inscrits dans la Constitution camerounaise, conformément aux obligations et aux engagements internationaux du pays.

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