Affaire Sadi. Christian Penda Ekoka apporte son soutien au journaliste Sismondi Barlev Bitjoka comme il a fait avec Ernest Obama

cameroun24.net Dimanche le 09 Aout 2020 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le journaliste affirme avoir été séquestré dans le bureau du ministre de la communication et y avoir subit un traitement dégradant.

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Une affaire qui fait grand bruit au Cameroun depuis que ce journaliste accuse le ministre de la communication d'avoir reçu la somme de 8 milliards de Fcfa dans la cadre de la lutte contre la Covid-19, sans que l'on ne sache ce que le ministre a fait de cet argent.

Le ministre dément tout. Il dit n'avoir jamais reçu une telle somme pour lutter contre la pandémie de coronavirus au Cameroun. Il affirme également n'avoir jamais séquestré et déshabillé le journaliste dans son bureau comme ce dernier l'affirme. Il dit avoir invité le journaliste dans son bureau pour rétablir la vérité des faits.

Les faits que le journaliste souhaite que l'on rende publique à travers la diffusion des bandes de la vidéo surveillance dans le cabinet du ministre Réné Emmanuel Sadi.

Le Président du Mouvement AGIR-ACT, conseiller de Maurice Kamto, le principal opposant au régime de Yaoundé ce matin vole au secours de ce journaliste qui n'a pas toujours été tendre avec le MRC et ses alliés :


«J'ai senti la colère et la révolte dans la voix de Sismondi B. Bitjoka a la suite de ce qu'il lui serait arrivé dans les bureaux du mincom, Emmanuel SADI. Malheureusement c'est le lot quotidien des milliers de Camerounais dans un État qui, contrairement à ce qui doit être ses obligations envers ses citoyens, viole en permanence leurs libertés et droits élémentaires, bafoue leur dignité et n'a aucune considération pour la vie. Le sens de notre combat est justement que ses enfants, qui seraient mes petits enfants, puissent vivre dans un pays où ils n'auraient plus jamais à connaître son sort; où certains se croient au-dessus de la loi. Nous crions notre indignation si ces faits sont avérés, de la même manière que nous l'avons fait hier dans le cas du traitement injuste, illégal et inhumain subi par Ernest Obama. Ces exactions sont ataviques d'un leadership politique dont l'ADN est la corruption et l'impunité, combiné d'ethno-pathologie. Par sa nature, ce système engendre des incitations à la haine d'autrui, à la tricherie, au mensonge, à l'opacité, au parasitisme et à la médiocrité. D'où l'urgence de s'en défaire pour en préserver les jeunes et futures générations.» a écrit Christian Penda Ekoka

Ange NGO

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