Cameroun - Politique. Cavaye Yeguié Djibril déclare la guerre à la diaspora résistante camerounaise

cameroun24.net Jeudi le 12 Décembre 2019 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Au moment où les cris de désapprobation du régime illégitime de Yaoundé fusent des quatre coins de l'Afrique, de l'Europe, des Amériques, de l'Asie et de l'Océanie, signes de la mauvaise gouvernance dont le chef d'orchestre n'est autre que le très déclinant Paul Biya, la diaspora camerounaise est taxée de tous les noms d'oiseaux par ceux-là mêmes qui ont encore l'illusion de diriger notre pays devenu l'ombre de lui-même.

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En témoigne la sortie ce jour dans l'hémicycle de Ngoa-Ekelle( ou ce qui en tient encore lieu) de celui qui a fait de sa fonction usurpée de président de l'Assemblée Nationale un métier. Clôturant à l'emporte-pièce la troisième session parlementaire de l'année 2019, le très déshonoré CAVAYE YEGUIE DJIBRIL, président d'une Assemblée Nationale tatillonne, a consacré une bonne partie de son discours qu'il peine toujours à lire, à diaboliser les Camerounais de la diaspora dont le crime consiste à décrier les infirmités du régime Biya, toujous en panne d'imagination créatrice. Ses propos au sujet de la diaspora camerounaise résistante, empreints d'ignorance, doublés des relents de règlement de comptes, traduisent simplement l'inculture de ce maître d'éducation physique et sportive, parachuté de longue date par le dictateur Paul Biya au sommet de notre maison dite des verres, mais qui, en réalité, est-il une ignoble caisse de résonnance du parti-État RDPC programmé pour échouer depuis le 6 novembre 1982. À se demander si dans un pays qui ne marche pas sur la tête, un homme comme CAVAYE YEGUIE DJIBRIL aurait jamais pu confisquer la présidence d'une Assemblée Nationale plus ou moins sérieuse. Voici ce qu'il a osé dire de la brave diaspora camerounaise résistante: « Quand on est camerounais, c’est au Cameroun que l’on s’exprime sur les affaires du Cameroun et non pas en battant le pavé en territoire étranger. Brigade de ceci ou de cela, en tout cas, un bon « anti-sardinard » est celui qui a le courage de rentrer au pays, de venir dans un débat contradictoire, confronter ses idées à celles des autres compatriotes. Un bon « anti-sardinard » est celui-là qui accepte de venir apporter sa pierre à l’édification du Cameroun qu’il dit tant aimer. Aller s’agiter en territoire étranger n’est en réalité que la manifestation de la faiblesse et de la lâcheté de ces instigateurs de mauvais aloi. Alors, à bon entendeur, salut ».

Qui est de mauvais aloi en vérité ? Est-ce un régime qui est à des années lumières d'accepter la contradiction ou de nobles Camerounais qui, bien que gagnant amplement et honnêtement leurs vies outre-mer, sont quand-même soucieux de la santé de leur pays en lambeaux aujourd'hui ? Souvenez-vous, CAVAYE YEGUIE DJIBRIL, que vous avez fait brûler les drapeaux du MRC dans toute la région de l'Extrême-Nord au moment où vous osez parler de la contradiction et de la démocratie camerounaise. Mon œil! Le Cameroun mérite mieux à la tête de son Assemblée Nationale.

Merci d'avoir déclaré la guerre à la diaspora qui vous attend de pied ferme sur place. Méditez ce petit proverbe français si vous pouvez en être à la hauteur: << À chacun sent bon sa merde>>.


Cyrille Kemmegne ( Journaliste et écrivain, membre de la diaspora camerounaise et fier d'appartenir à cette famille républicaine).

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