L’atelier des parties prenantes de l’élaboration du programme de coopération s’est tenu du 21 au 23 novembre dernier dans la salle de conférences de l’hôtel Florence à Ebolowa sous la présidence du ministre délégué auprès du Minader chargé du développement rural, du fonds international de développement agricole (Fida).

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 Y prenaient part, les responsables des administrations, les organisations de producteurs, des jeunes, les secteurs privés et les partenaires financiers.
Pour Bernard Mwinyel Hien directeur et représentant du bureau sous-régional pour l’Afrique centrale du Fida, « il est question de définir l’investissement prioritaire à financer au cours de la période 2019-2024. Ceci, en faveur des populations rurales pauvres, et particulièrement les jeunes et les femmes. Ce qui va permettre, de renforcer la contribution de l’organisation aux efforts nationaux de transformation rurale, et notamment l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Il sera aussi question d’accroitre durablement les opportunités d’activités agricoles génératrices de revenus dans les filières.

Ce plan tiendra en compte, le renforcement des capacités des acteurs et la création de la richesse partagée et les emplois surtout pour les jeunes en milieu rural ». C’est dans cette optique que s’est tenu à Ebolowa, l’atelier des parties prenantes en vu de poser un diagnostic conjoint pays, passer en revue les enseignements et résultats des interventions antérieures, et convenir des objectifs stratégiques, des résultats attendus, du dispositif et des arrangements de mise en œuvre du niveau cadre de coopération. Ainsi, les participants ont tablés sur les dix dernières années de coopération telle qu’évaluée par le bureau indépendant de l’évaluation du Fida. Principalement sur le processus de formulation des besoins, la définition des axes stratégiques, les résultats escomptés, les responsabilités respectives, et de la prise en compte des thématiques transversales.

Pour le représentant du bureau sous-régional pour l’Afrique centrale du Fida, « il est question d’une appropriation véritablement du processus de préparation de ce document de stratégie. Il deviendra donc le levier d’optimisation de la contribution du Fida à la réalisation des objectifs de développement durables (Odd) au Cameroun ». Selon Clémentine Ananga Messina, ministre délégué auprès du Minader en charge du développement rural, « l’atelier d’Ebolowa a mis les bases d’une meilleure perspective à savoir, l’élaboration d’une plateforme stratégique de coopération pour les six prochaines années ceci en deux phases. Elle s’est appuyé sur les leçons à tirer des programmes passés, en vu de déterminer les nouveaux défis. Il est question de mettre un cadre logique avec les résultats atteints, les indicateurs nouveaux. Il s’agit de s’aligner sur le document de stratégie de développement du secteur rural, sur la révolution agricole basée sur la transformation des produits agricoles ».

Ainsi, la version finale du document pays sera validée par les parties prenantes courant février 2019 au cours d’un atelier national, avant d’être présentée au conseil d’administration du Fida en avril 2019. Il faut noter que depuis 1981, le Fida a financé 10 programmes et projets de développement rural au Cameroun pour un montant avoisinant 200 milliards de Fcfa sous forme d’investissements directs ayant bénéficiés à 578.400 ménages ruraux. Son programme phare reste le programme de promotion de l’entreprenariat agropastoral des jeunes financé à hauteur de 33.5 milliards de Fcfa. Il est à retenir que le Fida a investi pendant 40 ans dans les populations rurales, en dotant celles-ci des moyens de réduire la pauvreté, d’accroitre la sécurité alimentaire, d’améliorer la nutrition et de renforcer la résilience.
 

Jacques Pierre SEH

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