Alors que les ressortissants de certains Etats constituent un véritable soutien économique pour leur pays, certains Gabonais, par contre, se livrent au jeu de massacre du leur.

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Avec près de 3,7% de la population totale du Sénégal en 2015, soit 585 392 personnes en 2015, la diaspora sénégalaise est généralement citée en exemple en Afrique pour sa contribution au développement du pays. En 2016, elle a procédé, selon le magazine Diafrik Invest, à 1,8 milliard d’euros de transferts vers le pays, soit près de 13,5% du Produit intérieur brut (PIB). Un montant supérieur à l’aide au développement.

Constituée d’intellectuels, de cadres dirigeants, d’entrepreneurs, d’investisseurs, de scientifiques, de commerçants et relais d’opinion, elle s’affirme au fil des années un véritable poumon à l’économie sénégalaise. Elle pèse également de son poids pour tisser des liens économiques diversifiés entre le Sénégal et leurs pays de résidence. A en croire notre source, elle représente «un potentiel additionnel de contribution au développement économique, qui pourrait être amplifié par la structuration de stratégies et d’outils facilitateurs, par leur mobilisation plus systématique et par certaines modifications du cadre des affaires et de l’investissement». De quoi faire pâlir de jalousie d’autres pays où la diaspora s’illustre plutôt par des actes de brigandage et de voyeurisme.

Contrairement à celle du Sénégal qui est un véritable modèle et constitue un motif de fierté, celle du Gabon par exemple semble plutôt se complaire dans le tapage. Du moins ceux des Gabonais établis à l’étranger n’ayant rien d’autre à faire que le dénigrement de leur pays et de ceux ayant refusé de prendre comme eux le chemin de l’exil où ils croyaient pourtant entrer dans un paradis sur terre. Avec la facilité que leur accordent les réseaux sociaux, ils sont passés maitres dans l’art du chantage et de la critique facile, attribuent les bons et les mauvais points aux dirigeants et aux entreprises.

Peignant leur pays en noir, ils véhiculent le sentiment que tout ce qui s’y passe est négatif. Diabolisant leurs dirigeants et autres personnalités, ces derniers sont devenus des moutons noirs à abattre. Aux agressions verbales s’ajoutent les agressions physiques. Certaines personnalités en séjour dans certains pays où est établie cette diaspora sont parfois prises à partie par les leurs, au risque de leur vie. Même ceux qui tentent de prendre leur contre-pied sont généralement étiquetés comme faisant partie du système. Donc à abattre aussi.

En toute honnêteté, il va falloir qu’avant de demander ce que le pays a fait pour la diaspora que celle-ci se demande en premier ce qu’elle a fait pour son pays ?  Des Gabonais de l’espèce de Thibaut Adzatys devraient, en leur âme et conscience, se poser la question de savoir ce qu’ils apportent au Gabon, en dehors des invectives sur les réseaux sociaux ? A l’image des Sénégalais de l’étranger qui savent d’où ils viennent, qu’est-ce que leur séjour au-delà des frontières nationales apporte concrètement à leur pays, hormis les photos sur les grandes avenues et autres lieux touristiques comme pour bluffer les leurs ?

Les Sénégalais de l’étranger ne font aucun miracle pour paraitre aux yeux du monde comme des modèles. Animés par la fibre patriotique, bien qu’éloignés de leur Teranga, ils ont toujours pensé que le Sénégal reste avant tout leur pays. Ils créent l’emploi, ils font rentrer les devises et participent pleinement au développement de leur pays. Quel bel exemple !


 

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