Crise Anglophone. Enlèvement de 6 étudiantes à Bambili en zone anglophone du Cameroun

cameroun24.net Mercredi le 13 Novembre 2019 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Elles font partie des 10 étudiants maintenus en captivité depuis plusieurs jours.

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Ils ont été enlevés le samedi 9 Novembre aux environs de 18 heures par des hommes armés non encore identifiés alors qu’ils étaient tous dans leur cité universitaire à Bambili dans la région du Nord Ouest. L’un d’entre eux, un jeune garçon d’une vingtaine d’années a été tué pendant qu’il essayait de s’échapper indique encore Griote.

Nos sources sur place nous informent qu’une rançon a été demandée pour libérer ces jeunes. Soit une somme d’ 1 million 500 mille FCFA par personne.

Selon les faits qui nous sont relatés, samedi dernier, quatre individus sont arrivés sur des motos à la cité universitaire située à moins de 100 mètres du campus de l’université de Bamenda à Bambili.

D’après notre correspondant sur place, ces derniers n’avaient aucun signe pouvant alerter sur la présence de personnes sans foi ni loi au milieu des étudiants. Ils n’avaient pas l’air d’être des étrangers, encore moins des ravisseurs, n’étant pas masqués. Ils portaient des armes cachés dans leurs vêtements.

Ces individus sont entrés dans la barrière de l’immeuble à 3 niveaux habité par les étudiants avant de tirer les coups de feu en l’air. Pendant que tous voulaient s’échapper, ils ont capturé dix d’entre eux et abattu le nommé Mathias Teddy, étudiant en Biologie à l’ENS de Bambili. Le jeune homme tentait de s’enfuir.

Les 10 otages dont 6 filles sont étudiants en 2ème et 3ème année de l’université de Bamenda. Ils ont été conduits vers une destination inconnue.

Pour l’heure, la peur règne au sein du campus, plusieurs étudiants sont présentement entrain de partir de leur cité pour la ville de Bamenda. Les étudiants les plus courageux n’ont pas cessé de se rendre à l’école et les cours se dispensent désormais entre 9h et 15h.

D’après nos sources, la sécurité a été renforcée, des centaines d’hommes en tenue ont pris d’assaut toutes les entrées de l’université ainsi que les carrefours environnants. Aucune moto ne circule dans la zone.

Il faut dire qu’il ne se passe plus une semaine sans que l’on ne parle de cas kidnapping à l’université de Bamenda. En moins de trois semaines seulement, on a assisté à deux cas d’enlèvements sur une trentaine d’étudiants avec deux personnes tuées pendant les affrontements.

Le 30 octobre dernier, un autre étudiant a trouvé la mort lors des affrontements entre les forces de défenses et les groupes armés.

Les enlèvements se multiplient dans les régions anglophones du Cameroun, et la communauté éducative semble être la cible privilégiée des ravisseurs.

Dans un nouveau rapport publié le 5 novembre dernier, l’UNICEF révèle qu’en trois années, plus de 855 000 enfants ont été privés d’école à cause de la crise sécuritaire dans les régions anglophones du Cameroun et 744 institutions restent fermées ou non opérationnelles dans ces zones.

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