Cameroun - Politique. Fête du 20 Mai: le sénateur Amougou Bernard s'exprime sur le vivre-ensemble au Cameroun

cameroun24.net Mercredi le 23 Mai 2018 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dr Amougou Bernard, Membre titulaire du comité central du Rdpc, Délégué permanent départemental du comité central pour la Mvila, Sénateur élu du Rdpc dans le Sud répond au micro cameroun24

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Que vous inspire cette célébration du 20 mai au Cameroun ?
Il s’agit de la fête de l’unité du Cameroun devenu « un », indivisible. Et la parade de cette célébration à la place de fête de Nko’ovos à Ebolowa répond à la thématique à savoir, « l’unité dans la diversité, la préservation de la paix, la stabilité et la prospérité du Cameroun ». Il s’agit d’une expression multicolore qui s’exprime dans la convivialité, l’unité et la paix entre les citoyens. Nous sommes ainsi appelés à vivre-ensemble dans notre pays c'est-à-dire se côtoyer au quotidien. En étant différent comme être, on gagne dans l’esprit de tolérance, d’acceptation et on s’accommode les uns et les autres. Avec le cas pratique du défilé, le souhait est que ce message soit  porteur pour que, les jeunes, les vieux, les femmes et les hommes que chacun sache qu’il est plus que nécessaire d’être ensemble. Ceci pour la paix, l’unité et la prospérité de notre pays à tous, le Cameroun.


La dernière trouvaille dans le lexique c’est le « vivre-ensemble » que pensez-vous de son  contenu actuel ?
Le vivre-ensemble ne doit pas être un slogan mais effectivement une activité de tous les cœurs, de tous les jours, à tous les niveaux et dans tous les milieux. Il s’agit d’une culture permanente à travers laquelle on façonne la paix, la cohésion sociale, la cohabitation indispensable. Sans unité de cœurs, on ne saurait prétendre à la construction de ce pays qui expert son émergence. Il est important que chaque citoyen s’y imprègne et puisse s’approprier le concept de l’unité. A travers cette appropriation, on se regardera comme des frères ayant un même destin et partout au Cameroun.


C’est votre toute première apparition public depuis votre élection, le pont est-il coupé avec la base maintenant que vous êtes sénateur ?
Non, je resterai toujours avec mes camarades du parti. Nous avons une vision commune telle que le présente le président national du parti. C’est grâce à eux, avec eux, c’est le travail abattu ensemble et lorsqu’on atteint le sommet, il s’agit de se battre en vue du maintien. Avec les militants du Rdpc, je dis que nous devons tout faire pour aller plus haut, pour mieux préparer les élections. La présidentielle n’étant pas lointaine mais certaine, tout le parti en fait alors une préoccupation majeure. Actuellement, le Rdpc est serein. Le travail ici se fait au quotidien, non seulement avec les slogans mais avec les actions. Car, le bilan du candidat du Rdpc parle de lui-même. C’est ce qui renforce alors la mobilisation actuelle observée au niveau de la base à travers tous les organes décentralisés. Et cette bataille en cours sera certainement gagnée par le Rdpc. Les camerounais savent faire la part des choses, les acquis sont là, il peaufiner les actions pour atteindre la prospérité qui est la vision du président national du Rdpc.


Propos recueillis par Jacques Pierre SEH


 

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